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" Poutine est un assassin" (Biden)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Ukraine envisage l'achat à l'avenir des F-35 américains. ©military.com

Le commandant de l’armée de l’air ukrainienne, le général de brigade Serhiy Drozdov, a annoncé l’intention de l’Ukraine d’acheter de nouveaux avions multifonctionnels de génération 4++, l’américain F-15 et le suédois Gripen. À long terme, les pilotes ukrainiens s’attendent à recevoir les chasseurs-bombardiers F-35 de 5e génération, selon les explications détaillées du site officiel de l’armée ukrainienne.

« La principale priorité pour le développement ultérieur de l’armée de l’air devrait être le rééquipement des appareils aéronautiques pour un seul type de 5e ou génération 4++ », a ajouté le général Drozdov.

Lors d’une audition devant la commission de la sécurité, de la défense et du renseignement du Parlement, le commandant de l’armée de l’air ukrainienne a noté qu’à la première étape, le pays envisagerait l’achat des avions de type Saab JAS 39 Gripen (Suède)  et F-15 (USA).

À l’avenir, avec l’approfondissement des relations avec les partenaires américains, l’Ukraine compte sur la transition vers les avions plus modernes de 5e génération comme le F-35.

Lors d’une conversation téléphonique avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a confirmé la volonté de la nouvelle administration américaine de développer son soutien économique et militaire à l’Ukraine, rapporte le service de presse du ministère ukrainien des Affaires étrangères.

Il est à noter que « les parties ont accordé une attention particulière aux efforts conjoints de lutte contre les menaces hybrides et la désinformation », souligne le communiqué.

En outre, la Turquie a livré 30 drones d’attaque Bayraktar-TB2 à l’Ukraine. Selon les informations diffusées le 14 mars 2021, au moins 30 drones d’attaque Bayraktar-TB2 avaient également été déployés en Ukraine depuis le territoire de la Turquie, ce qui signifie qu’aujourd’hui sur le territoire de l’Ukraine, et probablement déjà dans la zone de démarcation du Donbass, il existe des unités très importantes d’avions sans pilote. Au total, il peut y avoir 50 drones d’attaque (à comparer avec les 12 drones engagés dans le conflit du Haut-Karabakh).

Kiev a précédemment annoncé son intention de mettre en œuvre le scénario du Karabakh dans le Donbass, alors que, apparemment, des spécialistes étrangers seront impliqués pour contrôler les drones, y compris les conseillers des armées turque et qatarie.

Des représentants du ministère ukrainien de la Défense ont déclaré : « Désormais, toutes les conditions sont réunies pour rendre en Ukraine une partie importante des territoires sous contrôle des séparatistes. Tout ce dont vous avez besoin est un ordre du commandant en chef. »

Le plus gros problème pour les Républiques autoproclamées est le manque d’armes de défense aérienne efficaces, capables de combattre les drones modernes.

La Russie a vivement réagi aux propos du président américain Joe Biden qui a qualifié le président russe Vladimir Poutine de « tueur » lors d’une interview accordée à ABC News et a déclaré que Poutine « devrait payer le prix de ses efforts pour tenter d'influencer l'élection présidentielle américaine de 2020 au profit de Donald Trump ».

Ces propos fermes font suite à la parution d’un tout nouveau rapport publié mardi, dans lequel les départements américains de la Justice et de la Sécurité intérieure ont affirmé avoir « identifié plusieurs incidents au cours desquels des acteurs liés aux gouvernements russe, chinois ou iranien ont porté atteinte à la sécurité des réseaux d’organisations politiques, de candidats et de partis ».

La Russie a directement dénoncé ce rapport américain, estimant qu’aucune preuve en ce sens n’existait. « Ce rapport est incorrect, tout à fait sans fondement et sans preuves », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

« La Russie ne s’est pas ingérée dans les élections précédentes de 2016 ayant abouti à la victoire de Donald Trump et elle ne s’est pas ingérée dans les élections de 2020 remportées par Joe Biden », a assuré Peskov.

Selon lui, ce rapport est un « prétexte pour remettre à l’ordre du jour la question de nouvelles sanctions » contre la Russie.

Par ailleurs, le président de la Douma (chambre basse du Parlement russe), Viatcheslav Volodine, a déclaré que « qualifier Vladimir Poutine de "tueur" et menacer de le "faire payer" est une attaque contre la Russie ».

« C’est de l’hystérie due à de l’impuissance, car Poutine est notre président et une attaque contre lui est une attaque contre notre pays », a écrit sur son compte Telegram Viatcheslav Volodine.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV