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Ansarallah ratatine l'Arabie, pluie de missiles et de drones à Djeddah, Jizan, Assir ... PAC 3 mis K.O.

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le mal-fonctionnement du Patriot saoudien/The Aviationiste

Depuis le mercredi 3 mars, date à laquelle la Résistance irakienne a fini par rompre sa patience stratégique pour prendre pour cible Aïn al-Asad alors même que le chef d'état-major saoudien se trouvait sur les lieux à quémander au PM Kazemi de faire en sorte que les drones "irakiens" ne se mettent pas eux aussi à s'abattre sur Riyad et à signer ainsi l'ouverture d'un double front Nord-Sud (Irak-Yémen), Ansarallah a mené 9 opérations de drones, drones-missiles d'envergure. Ses cibles? Khamis Musait, Abha ( Assir), Jizan ( port), Najran, Riyad et Djeddah.

Il y a quelques minutes, Djedda a été pris pour cible une seconde fois en l'espace de 4 jours sans que les médias mainsteram en parlent : évidemment le porte-parole de la coalition US/OTAN/Israël/monarchies, Turki al-Malki, a crié comme toujours victoire, en affirmant que la DCA saoudienne "a intercepté" une majeur partie des engins. Mais d'ors et déjà les images vidéo d'une DCA US/OTAN complètement dépassées par les drones et les missiles yéménites commencent à envahir la toile. En effet entre Al Malki d'une part, et ce brave général yéménite, Yahya Saree de l'autre il y a des mondes de différence : le premier parle sans preuve tandis que le second ne cesse d'appuyer ses dires par des preuves visuelles : cette  "Dissuasion 5" annoncée il y a cinq jours par le général Saree, ressemble donc à un vrai tournant en termes de puissance, d'ampleur et de vitesse : car entre Sanaa d'une part  et Djeddah ou Riyad de l'autre il y a respectivement 1160 et 1300 kms de distance et si on y ajoute ces drones d'Ansarallah qui visent comme des chasseurs de canards des F-15 d'autres avions de la "coalition", dans les aéroports du sud ( 300 km de distance de Sanaa), on peut logiquement conclure que l'arsenal balistique et de croisière en action qui compte Samad 3, Qassef K2, Zolfaqar, d'un type nettement amélioré, est composé de missile de moyenne et longue portée.

Puis que dire de cette disposition à faire le feu qui pour la seule journée de jeudi a permis à Ansarallah de mener 4 opérations d'envergure. Celle de mercredi a aussi étonné par sa complexité car viser le sud saoudien, puis Riyad avec à la fois missile balistique et drones de croisière, demande un degré de synchronisation que le Pentagone et ses affidés n'ont pas encore atteint. Et puis il y a cette saignée en pétrodollar que ces nuées de drones d'un coût de quelques milliers font subir à ces batteries de Patriot dont chaque missile coûte plus de 9 millions cache.  

Selon une toute dernière information, les vols à l'aéroport de Djeddah sont suspendus et la Résistance a juré de multiplier dans les heures à venir ses raids à mesure que l'aviation US/OTAN/Golfiens multiplieraient les raids contre le dernier carré de Maarib à conquérir, à savoir là où se situe le gros des installations pétrolières.

Tard dans la nuit de samedi, 6 mars, l'ex-président et pantin de Riyad, le dénommé Hadi qui coule les jours heureux à Riyad a lancé un appel à la mobilisation pour contrer l'avancée d'Ansarallah. Plus trop suivi par les Yéménites dont les tribus à Maarib continuent à vider le camp de Riyad. Des centaines de daechistes et de qaidistes sont appelés au secours du trône des Salmane mais il est déjà trop tard:  les sources militaires à Maarib ont déclaré que 100 mercenaires du régime saoudien avaient été tués et blessés lors des affrontements du samedi soir. Ansarallah continue d'avancer dans la banlieue ouest de Maarib et ses combats se déroulent à sept kilomètres de la ville. : C'est Alep du Yémen. Une prise de Maarib change radicalement l'architecture de la force en mer Rouge et partant dans tout le Moyen-Orient". 

Parmi les 100 agents pro Riyad liquidés, des agences d'information locales évoquent quelques noms de hauts gradés, ceux du général Abdallah Mohammad Al-Hamza ou de Moiin al-Wali, l'un des commandants de la brigade Al-Soqour, tous deux éliminés dans la localité d’al-Kassara, les affrontements se concentrant dans les régions d'Al-Kassara et d'Al-Machjah. Et l'appel à la mobilisation de Hadi? 

Lire : 2eme nuée de drones d’Ansarallah s’abat sur khamis Mushait en moins de 4H

Selon le journal qatari Al-Arabi Al-Jadeed,  seules 2 000 personnes se sont réunies dans l'ensemble des territoires sous contrôles de Riyad au sud, à l'ouest et à l'est, ce qui est mille fois rien par rapport à il y a un an où à chaque mobilisation des milliers partaient au front de combat. Un disgrâce qui explique d'ailleurs pourquoi Ben Salmane n'a d'autres choix que d'épuiser dans sa réserve de terroristes daechistes et d'al Qaïda, mêmes ses amis soudanais refusant désormais jouer son jeu, puis Riyad est le damné de l'Empire.  

 

Lire aussi : Ports saoudiens désormais "fréquentables"? Qods-2 a atteint Djeddah ... Qods-3 pulvérisera Eilat

Et comment? SouthFront se penche sur la réponse: "avec des missiles tactiques et de précision de type balistique et de croisière et une puissance de feu particulièrement nourrie et fréquente, Ansarallah a poussé le Pentagone à revoir de fond en comble la quasi totalité de son système de DCA : 

L’armée américaine prévoit d’augmenter considérablement les capacités des unités de défense aérienne d’ici 2028 pour combattre les missiles de croisière, les missiles tactiques, les véhicules aériens sans pilote, ainsi que les obus d’artillerie et les mines.

Afin de répondre globalement à la mission, des mesures sont prises pour moderniser le système de missiles antiaériens à longue portée Patriot PAC-3 (SAM), améliorer les systèmes de défense aérienne militaire et mettre en œuvre le programme «Integrated Ground Force / Air Defence. Le système de défense aérienne Patriot PAC-3 restera le principal moyen d'interception et de destruction des missiles de croisière et tactiques jusqu'aux années 2040.

Il se compose de quatre lanceurs M901 avec missiles antiaériens guidés (SAM) de type Patriot PAC-2 avec quatre sur chacun, deux lanceurs M902 avec 16 anti-missiles PAC-3 sur chacun, station radar AN / MPQ-65 et AN / Poste de commande MSQ-132. D'ici 2025, il est prévu d'achever le déploiement de tous les missiles anti-aériens PAC-3 MSE avec une portée étendue d'interception de missiles opérationnels et tactiques. Pour l'utilisation de ces missiles, le matériel et le logiciel de contrôle sont en cours de mise à niveau vers la version PDB-8.1. Ce matériel et logiciel de contrôle est conçu pour s'intégrer à d'autres moyens de défense aérienne et, à long terme, au Complexe Tactique Anti-Missile (TAMC) de THAAD."

Les vols suspendus à Djeddah en Arabie, 7 mars 2021 / iswnes

Deux gros problèmes à résoudre donc pour le Pentagone :  l'interception et la synchronisation. Le Pentagone compte même appeler au secours Israël, lui-même complètement débordé par les "roquettes de la Résistance": 

"Le PAC-3 sera lancé à partir de la nouvelle version M903 des lanceurs, chacun conçu pour 12 de ces antimissiles. Cependant, la direction de l'armée envisage la possibilité d'inclure le missile guide antiaérien SkyCeptor dans le cadre du Patriot PAC-3 SAM. Il est proposé d’être basé sur le système antimissile américano-israélien David’s Sling Stunner, conçu principalement pour combattre les missiles non guidés. Le radar à réseau complet LTAMDS avec un réseau d'antennes à phase active, dont les éléments de réception et de transmission sont basés sur du nitrure de gallium, est en cours de développement pour améliorer les capacités de détection des missiles de croisière du système PAC-3 Patriot. Six prototypes seront livrés aux troupes en 2022, et en 2024, ils seront mis en production de masse, et d'ici 2031, ils devraient remplacer complètement l'ancien AN / MPQ-65."

Et dire que cette monumentale défaite de l'une des branches les plus porteuse en termes d'agent des usines de fabrication d'armes US, c'est à la Résistance qui en revient le mérite. A regarder de plus près, c'est deux visions du monde qui s'oppose, celle d'une force vive, agile et peu armée, et celle d'un dinosaure au cerveau microbien. Il y a quelques jours les revues de presse de défense liée au ministère iranien de la Défense, évoquaient la mise au service d'une MANPAD, baptisé Misagh-3. 

" Son missile a une vitesse de 805 mètres par seconde et pèse environ 11 kilogrammes, dont 1,42 kilogramme est le poids de son ogive, et la masse du missile avec un lanceur qu’il faut porter est d’environ 17 kilogrammes. Vu les caractéristiques du lanceur, la durée de stockage de ce missile est longue, il a une instruction de lancement simple et une cadence de tir élevée, et il peut être utilisé à des températures allant de moins 40 à plus de 60 degrés. Son système de guidage automatique  permet d’opérer sur le mode « tire et oublie », permettant à l’utilisateur de quitter rapidement la position de lancement et de réduire le risque de dégâts de la part de l’ennemi. Et puis c'est un missile d'un faible rayonnement infrarouge et d'une redoutable furtivité.

Mais ceci n'est pas tout dans l’histoire de Misagh. l’utilisation d’une nouvelle technologie rend le « Misagh 3 » beaucoup plus fatal contre des cibles volant à basse altitude, ces fameux drones ou missiles de croisière qui hantent les nuits interminables des officiers US et israéliens.

Misagh-3 ambarqué

Misagh-3 utilise de nouveaux fusibles qui augmentent considérablement la possibilité de faire exploser et de toucher la cible. Il s’agit d’un fusible laser qui opère de la manière suivante : une fois le missile lancé en direction de la cible à atteindre, une source de rayonnement laser à l’intérieur du missile est déclenchée et répand un faisceau lumineux dans un rayon de 360 ​​degrés. Dès qu’il s’approche de son objectif, il réfléchit la lumière laser qui elle atteint la cible, avant d’activer l’ogive du missile et provoquer l’explosion. Toute ce dispositif, les techniciens de la Résistance l'ont embarqué à bord d'un objet mobile, une camionnette, un véhicule blindé. Cela permet que le nombre d'engin se multiplie contre le nombre de personnel . Et puis c'est une couche de DCA "mobile" propre à contrer les drones et autres missiles de croisières. Le Pentagone pourra pédaler jusqu'en 2028, d'ici là la Résistance trouvera pour chacune de ses "innovation" une anti-drone... et aux moindres frais". 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV