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Zoom Afrique du 3 mars 2021

L'armée nationale mozambicaine.

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Tout comme avec les FAMA du Mali et bien d’autres armées nationales en Afrique, l’armée nationale mozambicaine est également dans le collimateur d’une campagne médiatique de dénigrement.

 

L’actualité en Afrique :

  • Des Nigérians recyclent de vieux fûts en lave-mains contre la Covid-19
  • Le café rwandais à la conquête de Singapour
  • Tanzanie : le président Magufuli réceptionne l’échangeur à 3 niveaux d'Ubungo
  • Burkina : la communauté musulmane s’engage pour la paix

Les analyses de la rédaction :

1. L’Éthiopie toujours sur le qui-vive !

Addis Abeba se trouve toujours dans le collimateur de l’Occident. Le gouvernement le sait pertinemment bien, qu’en sapant les plans néo coloniaux et en tenant tête à l’Occident de manière farouche, l’axe occidental ne va pas en rester là.

Le gouvernement éthiopien a déjà mis l’ONU hors-jeu en l’empêchant de réapprovisionner les séparatistes tigréens, toujours en cavale. Ce qui fait que l’ONU accompagnée des ONG, avec bien sûr l'appui des médias, montre une image désastreuse du pays pour mettre la pression sur Addis Abeba afin qu’il cède et ouvre le passage avec un accès total à ces mêmes instances occidentales.

Mais les médias sont également la cible du gouvernement éthiopien.

Un journaliste de la BBC dans la région du Tigré, en Éthiopie, a été arrêté par l’armée et d'autres journalistes qui travaillent respectivement pour le Financial Times et l’AFP ont également été arrêtés ces derniers jours.

Après des mois de black-out efficace des médias mainstream depuis le début du conflit au Tigré, le gouvernement a autorisé la semaine dernière l'accès à certains médias internationales.

L’AFP et le Financial Times avaient tous deux reçu l’autorisation de couvrir le conflit, mais un responsable du parti au pouvoir éthiopien a récemment averti que des mesures seraient prises contre des personnes qui « induisent en erreur les médias internationaux ».

Les différents médias mainstream diffusent toujours des fausses informations afin d’installer un certain climat de confusion, surtout quand il s’agit de conflit armé.

Comme l’affirme le gouvernement éthiopien, ces journalistes sont là pour induire en erreur non seulement les médias internationaux, mais également les populations.

Depuis le début de l’offensive militaire d’Addis Abeba pour sécuriser la région du Tigré, les médias mainstream oublient bien souvent de mentionner plusieurs détails qui ont tout de même leur importance. Tout d’abord, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a voulu régler ce conflit de manière diplomatique. Même lorsque les séparatistes du Tigré ont procédé à une élection dans le but de faire face aux autorités d’Addis Abeba, Abiy Ahmed a toujours contredit ses conseillers militaires, qui voulaient entrer en conflit armé. Le Premier ministre affirmait que ces séparatistes sont Éthiopiens et qu’il ne faut pas attaquer militairement des compatriotes.

À chaque étape du conflit, les séparatistes ont refermé violemment la porte du règlement du conflit par la voie de la diplomatie. La situation n’a fait que s’envenimer jusqu’au jour où les séparatistes sont passés des manifestations violentes en attaque armée de base militaire fédérale dans la région. Addis Abeba est arrivé à la conclusion que ces séparatistes sont bel et bien téléguidés de l'extérieur.

Et c’est précisément à ce moment-là que le feu vert d’une offensive de l'armée éthiopienne a été lancé. De plus, avant d’envoyer l’armée nationale sécuriser la région du Tigré, le gouvernement a passé de nombreuses annonces afin que les habitants quittent les lieux afin d’éviter des dommages collatéraux.

Mais tout ceci n’est jamais mentionné dans les médias mainstream.

Ces médias servent à protéger et à appuyer les intérêts de l’Occident. Un exemple des plus flagrant, selon les ONG, les Africains auraient toujours faim et ils habiteraient tous dans des zones reculées et arides entourées par la sécheresse.

L’Afrique que montre les médias mainstream n’est pas du tout la vraie Afrique, et les populations tout comme les chefs d’États africains continuent d’empêcher ces médias internationaux de véhiculer des images faussées du continent.

 

2. Les colons procèdent toujours de la même manière en Afrique

Les scénarios de colonisation d’un pays africain sont toujours les mêmes.

Tout comme avec les FAMA du Mali et bien d’autres armées nationales en Afrique, l’armée nationale mozambicaine est également dans le collimateur d’une campagne médiatique de dénigrement.

Comme Zoom Afrique l’a expliqué dans son article précédent sur l’Éthiopie, l’un des rôles des ONG s’explique est mis au grand jour.

Amnesty International aurait accusé mardi les forces gouvernementales mozambicaines et des locaux qui ont pris les armes afin d’épauler les militaires, d'avoir tué sans discernement des civils, au cours de leur lutte contre les terroristes de Daech dans la province stratégique de Cabo Delgado (Nord-Est).

Des responsables du gouvernement ont refusé de commenter ces accusations. Les autorités ont précédemment démenti que leurs soldats aient commis ces présumées atrocités.

Ce qui est réellement reproché au gouvernement mozambicain, c’est son manque de réponse quant à une aide, ou plutôt à une intervention militaire occidentale sur son sol. Car voici ce qu’Amnesty Internationale en dit :

Le gouvernement, selon Amnesty, aurait fait appel à une société militaire privée sud-africaine, Dyck Advisory Group (DAG) pour faire face au groupe terroriste de Daech. L’ONG affirmerait maintenant que cette société militaire aurait tiré sur des hôpitaux et des écoles et largué des grenades sur la population.

Amnesty a déclaré avoir vérifié une vidéo montrant des troupes gouvernementales battant une femme. Les forces de sécurité sont accusées d'avoir bandé les yeux de plusieurs hommes avant de tirer sur eux à Quissanga avant de jeter leurs corps dans une fosse commune, selon la même source.

En bref, ce procédé est déjà sur le continent africain surtout au Mali, mais également au Cameroun, et à chaque fois les médias mainstream en font leur Une en remettant systématiquement en doute les paroles du gouvernement.

Les enjeux sont de taille au Mozambique et l’Occident se prépare à coloniser le pays sous le silence de la Communauté internationale. Avec l’aide des mercenaires daechistes, ils affaiblissent l’armée nationale.

Mais comme avec les autres pays d’Afrique, il est possible de constater que lorsque l’armée nationale commence à amener des résultats positifs sur ses opérations de sécurisation, sans aucune aide occidentale, les médias mainstream et les ONG lancent de nombreuses allégations afin de discréditer l’armée nationale et par la même occasion monter les populations contre l’armé pour faciliter l’arrivée des troupes d’occupation étrangères sur le territoire cible.

De plus, le président Filipe Nyusi continue de prôner pour une alliance sécuritaire intra-africaine, sans impliqué d’aucune sorte les militaires occidentaux. Car Maputo est sûr concernant un point important. C’est que les armées africaines ont tout à fait les moyens de rétablir la sécurité surtout lorsqu’elles s’unissent. Et faire impliquer les militaires occidentaux aurait pour conséquence le chaos et l’annihilation de la souveraineté et de l’intégrité du pays.

Les pays africains s’unissent de plus en plus afin d’éviter ce genre de situation.

 

3. RDC: la confusion autour de l'assassinat de l'ambassadeur italien continue de régner 

En RDC, le scénario de l’assassinat de l’ambassadeur italien Luca Attanasio, apporte des confusions surtout quant aux auteurs présumés. Comment pourrait-on décrypter la situation ? Le géopoliticien Luc Michel va nous en dire plus.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV