L’armée camerounaise assure la sécurité et c’est le moins qu’on puisse dire : elle a affirmé avoir tué 5 séparatistes, dont le chef du commando qui avait assassiné sept élèves dans une école au Sud-Ouest anglophone le 24 octobre 2020.
Actualité en Afrique :
Analyses de la rédaction :
Sénégal: l'armée neutralise les complots
Au Sénégal, les tentatives de déstabilisation et du démembrement du pays semblent avoir pris une nouvelle tournure et l’armée sénégalaise a indiqué, mardi 9 février, avoir pris trois « bases » des rebelles en Casamance (sud) et récupéré des armes lors d’une offensive lancée fin janvier avec le soutien de la Guinée-Bissau voisine.
Depuis quelques semaines, les tentatives visant à raviver les tensions crées par ce même axe occidental dans la région de Casamance en accusant la Guinée-Bissau d’être impliquée dans les déstabilisations se multiplient mais c’est avec intelligence et vigilance que l‘armée sénégalaise a su comment surmonter cet énième complot : « Il y a eu un grand concours des forces de défense et de sécurité bissau-guinéennes, une coopération opérationnelle et militaire », a affirmé le colonel Kandé.
De plus, l’échec cuisant subit par Barkhane et cie au Sahel, suite à la résistance populaire qui a commencé au Mali et qui s’est étendu jusqu’au Niger, Burkina Faso et même le Tchad, cette force néo-colonialiste pense depuis un certain temps de déplacer ses pions du Sahel vers des pays de l’Afrique de l’Ouest, où elle pourrait avec l’aide des forces américaines et par le biais des eaux de l’Atlantique, y pénétrer et mettre en œuvre ses plans néocoloniaux
D’ailleurs cet article publié par Opex360 pourrait révéler des choses :
« Avec plus de 90% de musulmans au sein de sa population, le Sénégal n’a jusqu’alors pas été visé par les organisations terroristes qui sévissent au Mali. Et le pays est même considéré comme étant un « pôle de stabilité » dans la région. Cependant, s’il n’a pas connu d’attentat sur son sol, le Sénégal est exposé à la menace terroriste. En premier lieu, les nombreux expatriés qu’il accueille peuvent constituer autant de cibles pour les groupes terroristes, contre lesquels ses troupes sont engagées, notamment au sein de la MINUSMA [Mission des Nations unies au Mali, nldr]. D’ailleurs, des individus qui envisageaient de commettre des attaques dans les villes saintes de Touba et de Tivouane auraient été arrêtés en 2015 avant leur passage à l’acte. »
Mais l’armée sénégalaise est beaucoup plus intelligente que cela et c’est pour cela d’ailleurs que depuis le 26 janvier dernier, les manœuvres militaires se poursuivent en Casamance, dans le sud du Sénégal. Tirs à l’arme lourde, ratissage… Il s’agit selon l'état-major de « neutraliser les éléments armés qui ont trouvé refuge dans cette zone ».
Si le gouvernement de Macky Sall a décidé de mettre un terme à l’insécurité en Casamance, c’est avant tout pour empêcher les séparatistes d’être financés et réarmés par un tiers occidental.
Quoi qu’il en soit, le Sénégal, tout comme d’ailleurs, d'autres pays d’Afrique, est en train de se passer le mot en prenant les devants pour ne pas être une cible facile, comme le pense l’occident.
L’effet domino est très puissant sur le continent africain. Les pays d’Afrique s’unissent de plus en plus et ambitionnent de devenir un bloc entier, résistant à l’assaut des plans néocoloniaux.
Mali: rapprochement avec Israël ?
Il est vrai que depuis le coup d’état d'août 2020 au Mali et la prise du pouvoir par la junte militaire, Israël, longtemps repoussé par le peuple malien et désespéré dans la mise en œuvre de ses plans, a vu en cette junte soutenue en coulisse par la force Barkhane, une lueur d’espoir pour mettre en œuvre tous les plans qu’il concoctait pendant toutes ces années.
Alors qu’il se retrouve confronté le mois prochain à ses quatrièmes élections en deux ans, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tente désespérément d’attirer le Mali dans la normalisation avec Israël.
Selon une information relayée par jforum.fr, Cette semaine, de hauts émissaires diplomatiques israéliens doivent se rendre à Bamako pour rencontrer les principaux dirigeants maliens. Dans ces efforts, Israël est aidé par les Emirats, qui ont promis un soutien financier si le Mali accepte de rétablir ses relations avec Tel-Aviv, rompues en 1973 à la suite de la guerre du Kippour.
« Le rétablissement des relations avec Bamako serait une nouvelle pierre dans la percée saharienne des services israéliens, après le Soudan et, surtout, le Tchad. D’autres pays à majorité musulmane, notamment le Niger et l’Indonésie, ont aussi été approchés par des émissaires de Netanyahu issus du Mossad et du Conseil de sécurité nationale », lit-on dans l’article.
En échange de cette normalisation, Israël a promis au Mali, qui subit une résurgence de la présence djihadiste, un grand accord de renseignement et de l’assistance militaire. Les industriels israéliens du renseignement disposent déjà de quelques relais à Bamako.
Mais le peuple malien qui n’a cessé pendant toutes ces années de s’opposer à une présence étrangère dans son pays, cédera-t-il à cette tentative ?
Bien qu’Israël a réussi à faire infiltrer ses radars et ses drones de reconnaissance dans le ciel malien via le projet de sa filiale en Belgique appelée Belgian Advanced Technology Systems, cette tentative de déstabiliser les frontières algéro-maliennes, et à provoquer une nouvelle guerre qui se grefferait sur les précédentes, ne verra pas le jour, car l’armée malienne mais aussi l’armée algérienne, ne sont pas du genre à se laisser faire et feront sûrement =barrage à ce qui ressemble à une percée de l’axe anglo-otano-sioniste à l’une des régions du monde dont les souffrances ressemblent le plus à celles des Palestiniens.
Cameroun : une armée qui assure
L’armée camerounaise assure la sécurité et c’est le moins qu’on puisse dire : elle a affirmé avoir tué 5 séparatistes, dont le chef du commando qui avait assassiné sept élèves dans une école au Sud-Ouest anglophone le 24 octobre 2020, selon un communiqué transmis mercredi à l'AFP.
L'un des séparatistes tué, Above the law, est « le chef de la horde barbare » responsable de l'attaque d'une école à Kumba, a écrit dans un communiqué le colonel Cyrille Serge Atonfack Guemo, porte-parole de l'armée.
Le 24 octobre, une dizaine d'hommes armés ont fait irruption à moto dans l'enceinte d'un complexe scolaire à Kumba et ouvert le feu sur des élèves.
Le raid de l'armée, mené dans la nuit de dimanche à lundi à Balangui, dans le Sud-Ouest, en proie à une insurrection séparatiste anglophone, avait pour but de « mettre hors d'état de nuire des terroristes armés réunis pour programmer des attaques de la ville de Kumba et ses environs », selon le communiqué.
Ce raid s'est soldé par un « violent accrochage » au cours duquel 5 séparatistes ont été tués tandis que d'autres ont été blessés. Des armes et munitions ont également été récupérées, selon le communiqué.
Depuis le lancement par l’armée camerounaise de l’opération « Bamenda Clean », et une résistance populaire qui s’agrandit de jour en jour, rien ne va pour l’axe US-France-Israël.
Au Cameroun, jusqu’à présent, les nombreuses tentatives américaines de procéder à un démembrement du pays ont échoué.
L’armée nationale et les autorités de Yaoundé ont pris les choses en main pour nettoyer les zones anglophones de la présence néfaste de terroristes séparatistes, et contrairement à ce que les médias mainstream montrent constamment, cette opération, surnommé « Bamenda Clean » fonctionne et la population camerounaise anglophone s’est aussi ralliée à l’armée pour les aider à débusquer les fauteurs de trouble.
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