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Les USA ont-ils abandonné Tel-Aviv face aux missiles "iraniens" au Golan ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base russe de Hmeimim/(Archives)

Depuis deux jours, les sources d'information proches des Américains diffusent à vrac les images satellites de deux bases militaires US à Deir ez-Zor, non loin du champ pétrolier al Omar dont le pétrole est détourné et trafiqué depuis 2018 par l'US Army à destination du Nord de l'Irak avant d'être embarqué pour le marché noir turc. Suivant ces images, cette base illégale US, située près d'al Mayadin soit  haut lieu de la Résistance se serait doté d'une bande d’atterrissage de de 1400 mètres propre à accueillir des chasseurs et des avions de ravitaillement et des hélico.

Puis à al Shaddadeh, à Hassaké, ce même Pentagone démocrate aurait fini d'achever sa "base", la même qui sert de relais héliportée aux terroristes de Daech relâchés des prisons de Hassaké par les FDS sur l'ordre des USA. Là encore la bande d’atterrissage est de 1200 kilomètres. Malgré cet "Hyperactivité" de début de mandat, la stratégie syrienne des USA est dans l'impasse. A preuve: on sait très bien que la base US à al-Tanf, situé sur le triangle Syrie/Irak/Jordanie, les Américains l'ont maintenu du temps de Trump pour permettre à Israël de lancer ses frappes contre Damas, Homs, voire Hama depuis la ciel de la Jordanie. cette tendance s'est même intensifié depuis le juin 2020, date à laquelle l'Iran et la Syrie ont signé un pacte militaire lequel pacte a doté l'armée syrienne des batteries de la DCA made in Iran, Khordad-3 et Bavar 373 qui se trouveraient plantée non loin du Golan occupé, à Damas et ailleurs. Le Khordad-3 ayant déjà fait son épreuve en interceptant et détruisant des missiles de croisière sioniste, on s('attend à un tout imminent face-à-face Badar 373 et Armée de l'air sioniste.

Les Avions US iront-ils participer à cette confrontation? Interrogé par CNN, le MAE US, le pro Sioniste Blinken a été bien vague, refusant tout bonnement de reconnaitre "la souveraineté" israélienne" sur le Golan occupé et se contentant d'un " le Golan est important pour la sécurité d’Israël". Plus d'un analyste y voit l'impact de très rapides évolutions en cours en Syrie. 

Ce lundi 8 février, les sources militaires russes basées en Syrie ont fait état de lm'établissement d'une ligne aérienne direct menant les avions iraniens à Hmeimim, base que la Russie est sur le point de développer très rapidement. En 2020, la Russie avait déjà permis aux vols militaires iraniens d'atterrir à Hmeimim pour éviter les manœuvres de rapprochement  des chasseurs israéliens mais il semblerait que cette fois la liaison Téhéran Hmeimim est définitive 

Avia.pro écrit : "Après qu'Israël a refusé de se conformer aux accords conclus entre la Russie et Israël pour désamorcer la situation en Syrie, l'armée russe a commencé à protéger les avions militaires iraniens des attaques de missiles israéliens. Ainsi, il y a quelques heures à peine, un avion cargo Boeing 747 est arrivé en Syrie en provenance d'Iran, qui pourrait livrer divers types d'armes à la Syrie, y compris des missiles non guidés à courte et moyenne portée. Pour le moment, il n'y a pas de déclarations officielles à ce sujet ni de l'Iran ni du commandement de la base aérienne militaire russe "Hmeimim".

Avia.pro n'en parle pas mais ce serait peut-être là, l'une des première retombée du dernier message du Leader iranien délivré le 8 février par son émissaire spécial au Président Poutine. Les USA iront-ils jusqu'à affronter  l'Iran, ou la Syrie ou pire les deux pour sauver la peau d'Israël? 

La stratégie US en Syrie a échoué ; Washington devrait confier la responsabilité de la « lutte contre Daech » à la Russie et à la Turquie., écrit Foreign Affaires, l'un des Think tank les mieux chéris par les démocrates dans un article signé Robert S. 

 « La Syrie n'a jamais été un problème de sécurité nationale pour les États-Unis, la politique américaine envers la Syrie était une grande erreur voire un grand échec, le président Joe Biden ferait mieux de changer cette politique et retirer les centaines de soldats américains actuellement en Syrie et de compter sur la Russie et la Turquie pour combattre Daech ».

« La nouvelle administration a besoin d'établir une approche différente. L'équipe de Biden devrait s'appuyer désormais sur la Russie et la Turquie. Cela semble peut être désagréable pour les Américains, mais il vaut mieux pour Washington de reconnaître les intérêts de ces deux pays en Syrie puisque cela conduirait à de meilleurs résultats. Il est vrai que la Russie n'est pas un partenaire parfait et digne de confiance, mais son soutien à Assad en fait un partenaire viable pour assurer la responsabilité de combattre Daech. Moscou s'est déjà engagé à assurer la survie du gouvernement syrien, et la réémergence de Daech (par la saisie des gisements de pétrole syriens) constituera une menace sérieuse pour Assad.

Or, l’administration Biden devrait s’employer à confier à la Russie la mission de combattre Daech des deux côtés de l'Euphrate et cela nécessite une augmentation de la présence militaire de la Russie dans l'est de la Syrie. Les États-Unis devraient donc décider le rapatriement progressif de leurs forces et fixer un calendrier pour confier le contrôle à la Russie. »

La stratégie est claire : Biden tentera d'aider à la résurrection de Daech sur l'est de l'Euphrate pour faire enliser la Russie justement pour ne pas y prendre directement part. Aussi plus question d'apporter un soutien direct à l'entité sioniste." La campagne dite guerre dans la guerre, estime l'article , n'a fait que renforcer la présence militaire de l'Iran et de ses alliés comme le Hezbollah libanais et irakien et rendre les choses plus compliquées, quitte à répandre armes, missiles et munitions iraniens à travers tout la Syrie". Alors deux bases US à Deir ez-Zor, un obstacle? Pas vraiment tant que celles-ci sont à la portée des missiles de l'armées syrienne et de la Résistance est-syrienne.

Et l’analyste de conclure : « Certains experts estiment que le retrait des troupes américaines de Syrie laisse place au renforcement de l’union entre l’Iran et la Russie, ignorant les liens politiques et militaires de longue date des deux pays avec Damas - des liens que la pression américaine a peu de chances d'affaiblir. La Russie et la Syrie entretiennent des relations étroites depuis la Guerre froide, et les conseillers russes étaient actifs en Syrie avant même le déclenchement du conflit actuel en 2011. L'Iran a, quant à lui, une longue histoire en Syrie. Biden peut maintenir la stratégie de l'administration Trump, s’il entend gaspiller des milliards de dollars. Il vaut donc mieux permettre à la Russie et à la Turquie de protéger leurs intérêts en Syrie de mener la lutte contre Daech. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV