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McKenzie dépêché en urgence à Riyad et à Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'attaque balistique contre Riyad, la capitale saoudienne, le samedi 23 janvier 2021.©Fars News

Jeudi, le chef du CentCom, McKenzie, s'est dépêché en Israël après une visite de deux jours en Arabie des Salmane où il avait annoncé mort dans l'âme l'incapacité des troupes US à faire face à l’Iran dans le golfe Persique, puisque, "Cette mer sera le front de combat dans toute guerre à venir" et qu'il faudrait aux USA, une arrière-base qui serait la côte ouest saoudienne.

Or ces 2500 soldats US que Mc Kenzie a déplacés vers la côte ouest saoudienne sur la mer Rouge ou plus particulièrement à Yanbu, ce port pétrolier stratégique sur la mer Rouge, port qui en 2019 a été ciblé par les drones suicides d'Ansarallah, sauront difficilement apaiser la crainte mortelle qui secoue en ce moment l'axe Riyad Tel-Aviv. Les 23 et 26 janvier, le ciel de Riyad a été percé à deux reprises par au moins quatre missiles de croisière-drones inconnus que les Saoudiens ont d'abord attribués à Ansarallah avant de se taire à  défaut de la revendication de ce dernier. Les tirs furent dans la foulée revendiqués par un groupe se réclamant de la Résistance irakienne. Al Waad al Haq a affirmé dans un communiqué faire payer le sang de civils irakiens tués sur la place al Tayaran par des attaques visant le "palais Yammameh de Riyad" et "les palais en verre d'Abou Dhabi". Pour les Américains qui se savent désormais totalement en ligne de mire dans la région du golfe Persique, cela n'a eu qu'un sens : un front irakien ouvert dans le nord du royaume potentiellement plus explosif que le front yéménite du sud vu que la distance entre l'Irak et l'Arabie est moins importante. Un front qui concerne aussi Bahreïn où se trouve la Ve flotte. Un front d'où surtout les missiles pourraient viser également Israël. Ce jeudi, à Tel-Aviv, il a été question aussi de cette guerre qui a pour théâtre non plus le golfe Persique où les États Unis ont perdu plus de deux ans de bataille face à l’Iran mais bel et bien la mer Rouge.

Jeudi, les déclarations des courants pro-Résistance en Irak ont été significatives. Ces derniers ont mis en garde Biden contre toute tentative de démembrement de l'Irak via une tentative de ranimation de Daech puisque l'Irak a une force armée conséquente et une force balistique avérée.

Lire plus: De quoi est le signe la nuée de drones "irakiens" qui a percé le ciel de Riyad ?

Le porte-parole du mouvement irakien, Asaïb Ahl al-Haq, Mahmoud al-Rubaye, a déclaré que l'objectif du plan de Joe Biden visant à démembrer l'Irak était de semer la panique dans le pays, tout en soulignant que ce plan n'aboutirait jamais. 

«Le plan de Biden pour démembrer l'Irak remonte à une époque où le pays était enlisé dans une guerre sectaire déclenchée par les États-Unis», a-t-il dénoncé lors d'une interview accordée jeudi à l'agence de presse iranienne, IRNA . Et de poursuivre: «Dans les années qui ont suivi l'occupation, la politique américaine a été d'affaiblir et de démembrer l'Irak et d'en faire un régime affilié à Washington».

 «Nous savons bien que la stratégie des États-Unis à l'égard de l'Irak n'a pas changé. Il ne s'agit que d'un changement de tactique », a-t-il dit.

«Étant donné l'existence d'une force puissante telle que les Unités de mobilisation populaire (Hachd al-Chaabi), et eu égard la victoire de l'Irak sur le groupe terroriste Daech et la neutralisation du complot visant à déclencher une sédition sectaire, l'actuel plan du démembrement de l'Irak se soldera aussi par un échec cuisant », a-t-il souligné. 

Un député irakien met en garde contre toute attaque américano-israélienne contre les Hachd

Un membre du Comité de sécurité et de défense du Parlement irakien a mis en garde contre toute attaque des États-Unis et du régime sioniste contre les bases des Hachd al-Chaabi.

« Tout le monde est bien conscient que les États-Unis et Israël soutiennent financièrement les groupes terroristes en Irak et dans la région dans le but d’y perturber la sécurité et la stabilité », a regretté  Karim Alioui, représentant de la coalition Fath dirigée par Hadi al-Ameri.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV