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Syrie: lancement d'une guerre ouverte contre la Russie par Israël ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Moscou et Damas accusent Israël d'avoir bombardé des sites syriens dans la nuit du 25 au 26 décembre 2018. ©AFP

Qui a tué le soldat russe ? Quelques heures après l’annonce par Poutine d’une reprise du dialogue d’ Astana, un soldat russe a été tué à Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie.

Un militaire russe, a été tué le jeudi 14 janvier en Syrie. Selon le site web militaire russe, Avia-Pro le soldat en question, Mikhaïl Viktorovich, avait une trentaine d’années

Pour le moment, les circonstances de la mort du militaire russe restent inconnues. Un certain nombre de sources rapportent que le militaire russe menait une mission de combat dans la ville syrienne d'Aïn Issa, exposée aux attaques de la Turquie et de ses mercenaires.

Selon d'autres sources, ce militaire russe aurait été tué dans des frappes aériennes israéliennes. Cependant, le ministère russe de la Défense n’a pas encore réagi à la nouvelle.

Il est à noter que depuis le début de l’année, la Russie a multiplié le nombre de ses militaires en Syrie.

 

Qui a peur d'une réconciliation de la Turquie avec le duo Russie/ Iran ? Evidemment, Israël !

Il n'est pas facile pour Israël de dire au revoir à ce qu'il appelle le «miracle de la diplomatie» de Donald Trump. Mais qu'il le veuille ou non, cette période est bien révolue.

Dans le clan Biden, rares ne sont pas ceux qui ont été impliqués dans la rédaction et la signature de l’accord nucléaire avec l'Iran.

Par ailleurs, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan s'est entretenu au téléphone le samedi 23 janvier avec son homologue israélien, Meir Ben Shabbat, ont déclaré des responsables israéliens au site web américain, Axios.

ll s'agit du premier contact entre la Maison-Blanche de Biden et le bureau du Premier ministre israélien.

Les protagonistes ont ainsi « couvert » aussi les accords d'Abraham entre Israël, d’une part et Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan et le Maroc de l’autre.

Yossi Cohen, le chef du Mossad devrait se rendre quant à lui aux États-Unis le mois prochain. Il prévoit d’y rencontrer le nouveau président américain avec qui il devrait discuter de l’accord nucléaire iranien et des exigences du régime de Tel-Aviv en échange de la « révision » de cet accord.

Il est peu probable que Biden annule la décision de Trump de déplacer l'ambassade américaine à Qods ou encore celle de reconnaître la souveraineté d’Israël sur le plateau du Golan. Cependant, les conseillers du nouveau président considèrent apparemment fermement que le règlement du conflit israélo-palestinienne se fera qu’en formant deux États.

Selon les experts israéliens, les alliances entre Israël et certains pays arabes ne sont en aucun cas stables. Pour le moment, Israël planifie d’empêcher le retour à l’époque Obama en ce qui concerne l’accord 5+1.

Selon les experts israéliens, les alliances entre Israël et certains pays arabes ne sont en aucun cas stables. Pour le moment, Israël planifie d’empêcher le retour de l’accord nucléaire iranien à l'époque de Barack Obama.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est préoccupé par l'objectif déclaré du président Biden d'essayer de reprendre l'accord nucléaire avec l'Iran. Une telle décision pourrait entraîner des tensions entre l'administration Biden et le régime israélien.

Le quotidien israélien, Jerusalem Post écrit que « le mythe » du triangle Turquie-Iran-Russie doit être détruit.

La Turquie et la Russie deviendraient actuellement de plus en plus des partenaires stratégiques et le but serait de travailler avec l'Iran et de retirer les États-Unis du Moyen-Orient. C’est semble-t-il bien l’objectif principal de la Turquie. Et, les récents conflits propagés par elle de la Syrie à la Libye, à la Méditerranée et au Caucase viseraient à diviser ces zones en sphères d’influences russe et turque.

 

La réalité, cependant est que l’objectif de la Turquie est de travailler avec la Russie et l’Iran pour réduire l’influence américaine.

La récente guerre entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie visait également à mettre la Turquie et la Russie en contact direct dans le sud du Caucase, à supprimer l'influence américaine et à partitionner la région.

La preuve de cela se trouve dans l'accord de fin de guerre qui a vu les soldats de la paix et les soldats russes accroître leurs rôles au Haut-Karabakh.

Lire plus: Haut-Karabakh: coordination militaire irano-russe? 

Et bien qu’Erdogan ait convaincu tout le monde que cette guerre était nécessaire pour affronter l'Iran et la Russie ; Ankara n’a en fait fait que coopérer avec Téhéran et Moscou. Pour Israël et les États-Unis, Téhéran reste un problème majeur. Et finalement, Ankara vient de devenir aussi un gros problème pour le régime israélien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV