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Méga Bataille pour la libération d'al-Tanf a commencé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base US à al-Tanf en Syrie orientale. (Googlemap)

Depuis le 13 janvier 2021 où Israël a tenté une démonstration de force plutôt ratée en frappant à coup de F-16 retranchés dans le ciel d'al-Tanf (zone 55 kilomètres) des bâtiments à Deir ez-Zor, à Abou Kamal et al-Mayadin, bâtiments que ce même Israël tente de faire passer pour des "stocks de missiles tactiques iraniens de l'armée syrienne" jusqu'à ce 16 janvier où on parle encore des explosions provoquées par un "drone inconnu" dans la nuit de 15 janvier à al-Tayyibah, un autre village de la banlieue d'al-Mayadin, située sur la route stratégique Iran-Irak-Méditerranée, il ne se passe que trois jours et pourtant c'est tout ensemble de "paradigmes de combat" qui vient de basculer en Syrie orientale : la presse sioniste et ses filiales golfo-occidentale, OSDH(MI6), Deir ez-Zor 24 (Arabie) et Cie, ne cessent évidemment et c'est cela leur unique vertu de faire croire que les raids ont fait couler des "océans de sang syrien, iranien, irakien, afghan sur la frontière syro -irakienne" et l'antienne continue à revenir malgré les démentis officiels, en poussant l'opinion à passer du côté de l'essentiel qui est ceci: la bataille pour la libération du point de passage stratégique al-Tanf, situé dans le triangle Syrie-Irak-Jordanie a commencé!

Pour la première fois depuis 2018, date à laquelle les troupes américaines ont occupé ce point de passage stratégique dont le jumelage avec le passage frontalier Abou-Kama-Qaem, déjà contrôlé par la Résistance, fera littéralement basculer la donne stratégique en Syrie orientale, coupant littéralement Israël des bases de soutien US à al-Anbar ou encore au Kurdistan irakien, les convois militaires US ne parviennent plus à transiter via al-Tanf.

Selon  Al-Masdar, qui se réfère à Avia.pro des forces "pro iraniennes" contrôlent désormais les frontières syro-irakiennes au niveau du point de passage d'Abou Kamal mais le passage d'al-Tanf manque à ce tableau. Le 13 janvier, un énorme convoi US en partance d'Irak s'apprêtait à franchir le passage en question avant de se heurter de plein fouet aux forces "pro iraniennes" qui en tirant des roquettes les ont poussés à reculer. Il s'agissait d'un second convoi militaire d'importance à tenter de franchir la frontière en trois jours mais de loin le premier qui s'est trouvé nez à nez avec la Résistance.

Dans la foulée, les F-16 israéliens ont été appelés au secours pour frapper les sites militaires syriens et alliés puisque si al-Tanf est bloqué, la Syrie orientale sera perdue pour de bon, "non seulement pour les Américains mais surtout pour l'entité israélienne".

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« Certes, les frappes aériennes israéliennes visent à restituer Daech à Homs et à Badiya mais militairement parlant, il y a peu de chance que cette résurgence ait lieu ou même qu'un retour de Daech puisse changer quoi que ce soit à la donne militaire. Ce que les médias "mainstream" tentent de cacher c'est la méga opération de l'armée syrienne et du Hezbollah et des Hachd al-Chaabi qui s'étend très rapidement de Deir ez-Zor vers Homs. En bombardant Deir ez-Zor et Abou Kamal, l'axe US-Israël a cherché à contrer la progression rapide des combattants de la Résistance vers la base américaine à al-Tanf et son encerclement depuis l'est et le nord de la base étant déjà sous le siège.

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En effet la "zone 55" soit ce périmètre aérien que les Américains ont mis en place tend à réduire de taille à mesure que l'étau se resserre sur les forces US au sol. Il est clair que le chantage "aérien" US-Israël ne peut plus durer, ce que les frappes du 13 janvier ont prouvé bien clairement. A Abou Kamal, les batteries de missiles Bavar 373 que l'armée syrienne a fait installer dans l'est n'ont pas tireé sans doute parce qu'il n'en est pas encore temps et que leur réactivation, ce n'est pas aux israéliens d'en décider. Mais la crainte de voir la DCA made in Iran de la Syrie s'activer a été bien présent par des avions sionistes qui lançaient des missiles depuis le ciel jordano-irakien. Mais Israël pourra-t-il empêcher la progression terrestre des forces de la Résistance vers al-Tanf via le ciel? Deir ez-Zor 24 vient de rapporter l'arrivée des unités du Hezbollah dans Badiya al-Chaam à Homs, n'ont pas tant pour contrer Daech qui n'a plus aucune chance de se refaire une santé pas pour en finir avec l'abcès qu'est al-Tanf.

Et le site d'ajouter: « Et Israël, à part de lancer des frappes-spectacles sur al-Mayadin ou Abou Kamal ne saurait faire grande chose. Car à la moindre perte infligée à la Résistance, ce serait au Golan que l'entité devra en répondre. Et au Golan occupé, les choses vont mal : "les ennemis d'Israël ne se soucient pas de savoir si Israël va aux élections ou non, ils continueront à fonctionner et à grandir", a déclaré le ministre de la Guerre Gantz, dans son briefing hebdomadaire de vendredi alors qu'il était en visite à la 210e division sur le plateau du Golan, un Golan où tout ce que fait en ce moment l'entité sioniste consiste à envoyer des tracts menaçants aux forces de l'armée syrienne pour les supplier de cesser de coopérer avec le Hezbollah. Amoindri au Golan, c'est al-Tanf que l'axe US-Israël tente de faire traîner la guerre. Pas pour longtemps. Le premier heurt US-Résistance annonce la couleur pour les semaines à venir.

Il y a trois semaines Israël a décidé d’une «  démilitarisation de facto » du Golan occupé, pour cause « d’infiltration dans l’une des principale base militaire » qu’il y détient, celle appartenant à la 769ème division. Et bien entre un Golan occupé où les bases Syrie/Hezbollah se multiplient et où le ciel, exposé aux batteries de missiles de l’armée syrienne n’offre plus un champ de manœuvre trop sûr à Israël d’une part et une frontière syro-irakienne où l’Amérique a une certaine présence encore de l’autre, il va sans dire que lequel Israël choisira pour singer que sa campagne de guerre dans la guerre marche encore et qu’il a encore la chance de s’en tirer. Sauf qu’en poussant en ce sens et à étendre sa campagne de guerre dans la guerre déjà perdue aux frontières syro-irakienne, Israël risque gros : les Hachd  désormais en pleine opération contre les USA à al-Tanf accéléreront leur action proprement anti-Israël. Les manœuvres de drones simultanées  du vendredi en Iran devront en donner déjà une petite idée aux Sionistes.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV