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E-Press du 3 janvier 2020

Pour le moment, aucune date n’a été fixée sur la reprise de la production des F-35 aux USA.©airspacemag.com

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Au sommaire :

1- Irak : Soleimani de retour... 

À partir de 13 heures heure locale, des millions d’Irakiens convergeront vers la place Tahrir de Bagdad pour célébrer le premier anniversaire du commandant en chef de l’axe de la Résistance, le général Soleimani et du commandant en chef des Hachd al-Chaabi, Abou Mohandes, tous deux tombés au champ d’honneur en Irak.

Les premières images font état d’une marée humaine comme ce fut le cas lors des funérailles du janvier 2020 des martyrs en Irak.

Pour de nombreux analystes, il s’agit d’un dernier ultimatum lancé aux troupes d’occupation US pour qu’elles se retirent une fois pour du territoire irakien.

2- Iran : l’Arménie élimine la Turquie 

L’Arménie importera 2 250 marchandises d’Iran au lieu de la Turquie. « En raison des sanctions turques, l’Arménie a l’intention de remplacer les produits turcs par 2 250 articles importés d’Iran », a déclaré un responsable iranien. Une opportunité en or pour les producteurs iraniens. Dans la prochaine étape, l’Arménie devrait fournir des matières premières à l’Iran.

Le gouvernement d’Erevan a suspendu l’importation de produits fabriqués en Turquie en Arménie pendant six mois en réponse au soutien militaire turc à la République d’Azerbaïdjan. Cette interdiction a été adoptée le 20 octobre 2020 et est entrée en vigueur le 1er janvier 2021.

L’interdiction n’inclura pas les marchandises et matériaux indispensables à la fabrication des marchandises produites par l’Arménie elle-même.

Le ministère arménien de l’Économie a déclaré que l’interdiction n’augmenterait pas le prix des marchandises dans le pays, car il estime que la consommation de produits turcs n’est pas dominante. Erevan est en mesure de compenser la pénurie de ces produits avec des importations en provenance de pays tels que l’Iran, la Biélorussie, la Russie et la Chine.

3- L’armée allemande visée à Leipzig

Journaliste travaillant pour le quotidien allemand Bild, Julian Röpcke n’y est pas allé par quatre chemins. « Après le K pour Kunduz [province afghane où est déployé un contingent de la Bundeswehr, NDLR] vient le L pour Leipzig », a-t-il lancé sur Twitter, avec le mot-clé « terrorisme », pour commenter l’incendie volontaire de plusieurs véhicules militaires dans un quartier de Leipzig, le soir du Nouvel An.

Selon la presse locale, onze véhicules tout-terrain de la Bundeswehr, de type Mercedes G250 « Wolf » [l’équivalent allemand de la Peugeot P4, NDLR] ont été incendiés alors qu’ils se trouvaient dans les locaux d’un garagiste local pour y subir des réparations et une révision. Et sept ont été détruits.

Pour la police, l’origine criminelle de cet incendie ne fait guère de doute. Et la piste s’oriente vers la mouvance d’extrême gauche, particulièrement active à Leipzig. D’ailleurs, « la “Task Force Violence” du Centre de défense contre le terrorisme et l’extrémisme [PTAZ – Polizeilichen Terrorismus- und Extremismus Abwehrzentrums] a ainsi pris l’enquête en main », a précisé la chaîne de télévision MDR Sachsen.

Et d’ajouter : « La PTAZ recherche désormais des témoins qui ont vu des personnes et des véhicules suspects près de la scène du crime entre 21 h 30 et 22 h ou qui ont observé d’autres choses qui pourraient être liées à l’affaire. »

Or cette piste qu’Opex360 évoque pourrait ne pas être la bonne !

Fin été 2020, le renseignement de l’armée allemande a subi une purge décidée par la ministre allemande de la Défense trop proche de Tel-Aviv, et ce, sous prétexte d’y avoir à traquer des éléments d’extrême droite.

En juin 2020, l’unité militaire d’élite allemande a été décrite comme ayant été déstabilisée par plusieurs scandales sur des liens de certains de ses membres avec la mouvance d’extrême droite, ce qui lui a valu aussi une dissolution partielle.

Les forces spéciales (KSK) ont « pris partiellement leur autonomie » par rapport au reste de l’armée allemande « en raison notamment d’une culture toxique de certaines personnes à leur tête. En conséquence, la KSK ne peut pas continuer sous sa forme actuelle », a affirmé Annegret Kramp-Karrenbauer dans une interview au quotidien Süddeutsche Zeitung.

Le coup du soir du Nouvel An contre l’armée allemande pourrait ne pas être étranger avec ces récentes évolutions, l’axe USA/Israël poussant en ce moment même dans le sens d’une totale disparition des idées concernant la création d’une armée européenne autonome. 

Avec opex360

4- Berlin, gagnant de l’accord UE/Chine  

Ouvrant aux investisseurs européens un accès « sans précédent au marché chinois », un accord entre l’UE et la Chine a été paraphé fin décembre, peu avant la fin de la présidence de l’UE assurée par Angela Merkel, indique Le Monde. Cependant, l’Allemagne est le plus important partenaire européen de Pékin.

À l’approche de la fin de sa présidence de l’Union européenne, Angela Merkel a réussi à mener à terme un traité encadrant les investissements entre la Chine et l’Union européenne, négocié pendant sept ans, alors que l’Allemagne est le premier partenaire commercial chinois en Europe, écrit Le Monde.

En effet, le quotidien explique que le volume des échanges entre les deux pays a atteint 206 milliards d’euros en 2019, soit un tiers de tous les échanges entre l’Union européenne et la Chine. Les entreprises allemandes ont exporté pour 96 milliards d’euros en Chine, laquelle y a commercialisé en retour des biens pour 110 milliards d’euros.

La relation économique de longue date entre la République populaire de Chine et l’Allemagne a permis à cette dernière de profiter d’un fort rebond économique après la crise de 2009, ajoute Le Monde.

Climat de méfiance

Cependant, Pékin a depuis mis le cap sur le développement de son autonomie dans les secteurs industriels clés et concernant sa primauté technologique. Adoptée en 2015, la stratégie made in China 2025 vise à remplacer les importations par des innovations locales largement financées par l’État.

Dès lors, Berlin commence à se méfier, constatant que l’augmentation des investissements directs en Chine et les transferts de technologie ne favorisent ni l’ouverture de l’économie chinoise ni l’obtention de conditions plus équitables pour les entreprises allemandes, poursuit le quotidien.

Enfin, de grands groupes chinois proches du pouvoir ont racheté de plus en plus d’entreprises allemandes de haute technologie ces dernières années, dont Kuka, spécialisée dans la robotique. Geely, constructeur automobile chinois, est de plus entré dans le capital de Daimler.

Source : Sputnik

5- La production de chasseurs F-35 est interrompue aux États-Unis

Alors que les médias mainstream surfent à volonté sur les menaces creuses d’un raid aérien imminent visant l’Iran, raid au F-35, une information intéressante tombe raide révélant que la production de masse des chasseurs F-35 est à l’arrêt aux États-Unis. La cause? de multiples failles ... 

Le Pentagone a décidé d’ajourner la production à plein régime du F-35 de Lockheed Martin Corp dont la ligne de production est suspendue pour une période indéfinie.

Pour le moment, les responsables restent incapables de dire quand l’avion de combat sera prêt pour les essais de combat qui ont été retardés à plusieurs reprises depuis 2017.

En raison de la pandémie COVID-19, de sérieux ajustements ont été apportés à la production du F-35. Cependant, un rapport officiel souligne également un problème beaucoup plus sérieux : il s’agit de problèmes techniques relatifs aux tests de l’avion.

« Les défis techniques et les répercussions de la Covid-19 » ont retardé la préparation de l’installation de simulation où les tests sophistiqués du système d’arme américain le plus coûteux seront menés, a déclaré Jessica Maxwell, une porte-parole du Pentagone, dans un communiqué. La porte-parole du Pentagone a déclaré qu’une nouvelle date serait fixée sur la « base d’un examen technique indépendant ».

Pour le moment, aucun détail sur la reprise de la production n’a été divulgué. Cela s’ajoute aux nombreux déboires rencontrés ces derniers par l’administration US. Par ailleurs, la Turquie menace d’arrêter de produire des pièces détachées du F-35.

« Les tests de simulation de combat étaient initialement prévus pour décembre dernier et une décision sur la production de masse dans le cadre d’un programme de 398 milliards de dollars devait être prise d’ici mars, mais des problèmes techniques et l’impact de la pandémie ont retardé lesdits tests », écrit à ce sujet Sputnik en référence à Bloomberg.

Selon les experts, en raison des problèmes que les États-Unis ont rencontrés dans la production du F-35, son rival russe le Su-57 peut potentiellement exclure ces avions de combat du marché des armes, ce qui pourrait s’avérer pour les pays qui hésitent encore entre le Su-57 et le F-35.

Source : Avia-pro

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SOURCE: FRENCH PRESS TV