Israël a de nouveau été ciblé par une cyberattaque, le groupe de hackers Pay2Key continuant d’attaquer les infrastructures économiques et militaires d’Israël y compris le système antimissile Dôme de fer.
Pay2Key qui a piraté jusqu’à présent un grand nombre de sites israéliens a menacé qu’il publierait dans les prochaines 24 heures des informations de la dernière base de données à laquelle il a eu accès, a rapporté le journal israélien Yediot Aharonot.
Dimanche soir, il a été annoncé que des ordinateurs appartenant à une société affiliée à l’industrie aéronautique israélienne avaient été piratés. La société fabrique des radars qui ont été installés sur le système antimissile Dôme de fer.
Au cours des deux derniers mois, l’économie et les industries de guerre d’Israël ont été soumises à une série d’attaques dangereuses. Elles sont devenues si fréquentes que la capacité de cyber-dissuasion d’Israël est désormais largement en cause.
Des dizaines de sites web israéliens ont été piratés rien que pendant novembre, les pirates ayant eu l’accès à 80 sites et bases de données israéliennes.
Les responsables israéliens sont restés silencieux face aux attaques, tandis que les secteurs économiques et le marché des capitaux recherchent des moyens nouveaux de protéger leurs informations et celles de leurs clients.
En référence à un certain nombre de cyberattaques rendues publiques par des pirates et au nombre de victimes, Yediot Aharonot affirme avoir contacté en vain le bureau du ministre israélien des Communications David Amsalem. Ce dernier a rétorqué que la question n’a rien à voir avec lui et que c’était le cabinet du Premier ministre qu’il fallait interroger à ce sujet.
Réitérant la présumée implication de l’Iran dans les cyber-attaques, les responsables israéliens reconnaissent que les Iraniens ont entaché la réputation d’Israël en tant qu’une cyber-puissance prétendument impénétrable.
Mais le champ de bataille ne se borne pas à la cyber-attaque. Le journal isrélien Maariv révèle la crainte à laquelle est confronté Tel-Aviv à la veille de l’anniversaire de l’assassinat du général Qassem Soleimani, commémoré nos seulement en Iran, mais aussi dans divers pays de la région.
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Bien que les responsables iraniens aient déclaré que la principale riposte à l’assassinat de l’ancien commandant de la Force Qods serait l’expulsion des troupes américaines de la région, de nombreux experts mettent en garde contre un grand coup de la part de l’Iran en janvier 2021, affirme Maariv.
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En dépit des appels à la retenue, certains groupes de Résistance en Irak ne tolèrent pas les actes lâches de la Maison-Blanche et son allié israélien. Outre les tirs de roquettes sur l’ambassade américaine à Bagdad, il y a une augmentation des attaques menées contre les convois militaires US dans diverses régions de l’Irak, rappelle Maariv.
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Dans un contexte où les menaces contre l’Iran font preuve d’inefficacité, Donald Trump ferait mieux de s’arrêter de s’en prendre à Téhéran, s’il espère revenir au pouvoir dans quatre ans, suggère le journal.
