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Casques blancs : Les services secrets allemands visés par la Russie

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe, Vladimir Poutine. (Photo d'archives)

Une interdiction d’entrée de fonctionnaires allemands a été introduite en relation avec les allégations de l’Allemagne sur la « trace russe » dans la cyberattaque visant le Parlement fédéral allemand en 2015.
La Russie a placé sur sa liste noire les principaux responsables allemands de sécurité et du renseignement qui se verront refuser l’entrée dans le pays, a déclaré mardi 29 décembre le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Selon le ministère, l’Allemagne a longtemps insisté sur le fait qu’il y aurait une « trace russe » dans les cyberattaques contre le Parlement allemand en 2015, et cela pour créer un prétexte pour l’introduction d’un nouveau paquet de sanctions unilatérales contre la Russie par l’Union européenne. « De plus, les autorités allemandes ont ignoré les propositions de Moscou de tenir compte des conclusions d’experts bilatéraux », a ajouté le ministère.

« En réponse aux actions destructrices de l’Union européenne, Moscou a décidé d’élargir la liste des citoyens allemands interdits d’entrée en Russie. Selon le principe diplomatique de réciprocité, les hauts responsables des structures allemandes de sécurité et du renseignement, qui font partie du système du ministère allemand de la Défense, ont été choisis comme nouvelles personnes sur la liste d’arrêt russe », a indiqué le ministère.
Le ministère a ajouté que Moscou se réserve le droit « d’utiliser des mesures de réponse » à l’avenir si l’Allemagne continue les affrontements.

En mai, l’ambassadeur de Russie en Allemagne, Sergueï Nechaev, a été convoqué au ministère des Affaires étrangères après que le parquet du pays a émis un mandat d’arrêt international contre le citoyen russe Dmitri Badin, soupçonné d’avoir participé à une attaque de hackers contre le Bundestag au printemps 2015. Berlin pense que Badin était un employé d’une agence de renseignement militaire russe au moment de l’attaque.

Lire aussi: Base US en Allemagne : la Russie a-t-elle eu l’intention de la frapper ?

L’Union européenne et le Royaume-Uni ont sanctionné en octobre une entité russe et deux citoyens russes, dont Igor Kostyukov, le chef de la direction principale de l’état-major général des forces armées russes pour leur implication présumée dans l’organisation de cyberattaques contre le Parlement allemand.
Les autorités russes ont réfuté à plusieurs reprises les accusations occidentales de cyberattaques.

Le 25 décembre, le ministère russe des Affaires étrangères a mis en garde le gouvernement allemand contre les conséquences de son soutien au groupe terroriste dit « Casques blancs » actif dans le nord-est de la Syrie.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a souligné que le ministère allemand des Affaires étrangères cherchait à présenter les Casques blancs aux Syriens comme un symbole d’espoir.
Le soutien matériel, fourni par le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères à l’organisation pseudo-humanitaire « Casques blancs », pourrait sans doute être utilisé pour résoudre les problèmes humanitaires en Syrie, mais aussi pour financer le terrorisme, a déclaré jeudi 24 décembre la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV