TV

Un missile Qods-3 pour Eilat? Ansarallah met en garde l'entité sioniste et ses avions et navires en mer Rouge

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un vol israélien relian Tel-Aviv a Riyad, le 26 décembre 2020/Ynet

Ce jet de type OE-GVB israélien en provenance de Chypre qui a quitté l'aéroport de Ben Gorion pour faire soudainement escale à Riyad en Arabie des Salmane pour une mission non élucidée,  aurait bien pu rater sa destination car si il a atterrit à Riyad pour ensuite s'envoler vers Dubai, il a du traverser forcément le ciel du sud yéménite, Jizan, Najran ou encore Assir, soit un ciel désormais totalement soumis aux capacités balistiques d'Ansarallah qui à l'heure qu'il est, continue à avancer militairement au Jizan.

Ce ciel du sud dont la population font désormais la queue pour cause de pénurie d'essence vient d'être le théâtre d'ailleurs d'une opération de DCA assez complexe qui a coûté à l'armée saoudienne, un de ses MQ-9 chinois, dit CH-4 que la Résistance yéménite a abattu à coup d'un missile sol-air qu'il n'avait pas encore dévoilé jusqu'à présent. Les vols israéliens civils ou militaires, seront dont particulièrement exposé dans le ciel saoudien surtout s'ils se mettent en tête à chercher de l'aventure en mer Rouge. D'où l'intérêt qu'a Tel-Aviv a prendre à la lettre cette mise en garde d'Ansarallah venu du ministère yéménite des A.E. à peine un mois et une semaine après qu'un missile Qods-2 a perforé le réservoir numéro 9 de la raffinerie de Djeddah, missile que certains experts disent en avoir vu une version plus performante, capable, elle d’atteindre droit le port d'Eilat et réduire ne cendres les "rêves de normalisation" de l'axe Riyad/Tel-Aviv/Abou Dhabi. 

Le vice-Premier ministre du gouvernement de Salut national du Yémen a mis en garde contre  toute bêtise que la coalition israélo-golfienne commettrait en mer Rouge et qui déclencherait aussitôt une escalade totale. : " ce serait une escalade totale avec en toile de fond un Israël et ses alliés arabes qui déjà en manque de résultat au Yémen, risquent d'y mettre la peau, a dit  Jalal Al-Roweichan, dans un entretien avec le chaîne de télévision yéménite, Al-Masirah. Le vice-Premier ministre yéménite est chargé de la sécurité et de la défense. Il a dénoncé dans les termes les plus vifs les propos des officiels sionistes et a conseillé "aux amis arabes d'Israël" de ne pas se laisser mener en bateau par un régime israélien aux abois.  

Le journal israélien Haaretz a annoncé samedi que les Émirats arabes unis et Israël travaillaient à la construction d'une base militaire sur l'île yéménite occupé de Socotra, située au sud du Yémen et ce, sous prétexte de surveiller le trafic maritime dans le golfe Persique, en mer rouge, en mer d'Oman voire dans l'océan Indien. Or Socotro n'est pas plus lkoin que Riyad ou Djeddah pour les missiles, les mines ou encore les bateaux piégés sans pilotes de la Résistance yéménite. Mais la mise en garde du vice ministre, alors même que la région vit des tensions croissantes, semble aller droit au coeur d'Israël et concerner les territoires occupés.  Faisant référence aux récentes remarques du leader yéménite, Abdel Malik al Houthi, qui a très clairement affirmé frapper sans hésiter Israël, au cas où les Israéliens commettraient une quelconque stupidité contre le Yémen à  Makran, dans le détroit de Bab el-Mandeb  ou encore dans la corne de l'Afrique, Al-Roweichan a souligné : « Nous avons prouvé nos compétences militaires ces six dernières années. Que l'entité sioniste prenne garde! »

« Depuis 6 ans, nous sommes confrontés à une agression d’envergure, qui menace notre sécurité nationale et nous avons pu résister sur terre, sur mer et dans les airs », a indiqué le responsable du gouvernement de salut national.

Se référant au soutien logistique du régime de Tel-Aviv à la coalition saoudo-américaine depuis le début de son agression contre le Yémen, Al-Roweichan a précisé : « Le régime de Tel-Aviv est en quête des prétextes pour justifier une extension territoriale qui ne se fera pas tant qu'Ansarallah sera au Yémne, une extension territoriale qu'il croit être une alternative à l'état de siège qu'il vit, encerclé par l'axe de la Résistance. ».

Lire :  DCA: la chasse aux drones saoudiens, ouverte (vidéo)

Après la récente normalisation avec les monarchies arabes du golfe Persique, y compris les pays partenaires de la coalition d'agression saoudienne, l’ennemi israélien a commencé ses agissements militaires dans la région, mais ce qu'ils n'ont pas réussi à réaliser ces six dernières années, ils ne pourront jamais le réaliser en un mois ni même pendant le mandat présidentiel de Biden ».

Al-Roweichan a affirmé :

«Nous garantissons la sécurité de la mer Rouge et la liberté de la navigation; mais la Ligue arabe doit savoir que si la guerre dans le front de la mer Rouge s'enflamme, la guerre y sera grande. »

  Le régime israélien pourra utiliser la base militaire que les EAU ont prévu d'établir sur l'île yéménite de Socotra. Depuis que le Conseil de transition du Sud soutenu par les Émirats arabes unis a pris le contrôle de Socotra, les responsables émiratis s'ingèrent les affaires des habitants de la région. le Conseil de transition du Sud, soutenu par Abou Dhabi empêchait d’autres citoyens yéménites, qui ne résidaient pas à Socotra d’entrer dans cette île méridionale et qu’il avait imposé de sévères restrictions à la délivrance des permis de travail.

 «Les Émirats arabes unis ont annoncé leur retrait du Yémen l'année dernière, mais ce retrait ne signifiait pas leur fin au Yémen; parce qu'ils continuent de soutenir, de financer et de former les forces du Conseil de transition du Sud, et que leur objectif principal est de diviser le pays en deux régions, nord et sud, et de consolider leur influence sur le sud du Yémen et de contrôler le détroit de Bab el-Mandeb et la ville côtière d'Aden. Mais Ansarallah ne laissera pas faire. Le trafic maritime sioniste est sous surveilalnce tout comme le port israélien sur la mer Rouge, Eilat", a dit le responsable yéménite.

 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV