Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah libanais a souligné que le régime sioniste avait échoué dans sa lutte contre le mouvement et qu’il devait chercher à trouver d’autres alternatives.
« L'ennemi sioniste a été vaincu dans la guerre contre le Hezbollah et doit donc rechercher des plans et des options alternatifs pour le combattre », a déclaré Safi al-Din cité par le site d'information al-Ahednews.
Il a précisé que certains prétendaient également que les négociations indirectes avec le régime sioniste étaient destinées à la normalisation, mais que le Liban était loin de là et qu’il rejetait cette allégation.
En fin de compte, Safi al-Din a déclaré que « tout ce qui est dit sur les négociations et la démarcation des frontières maritimes a pour but de viser le Hezbollah et n'est pas vrai ».
Le général Lecointre est arrivé mardi après-midi au Liban pour une visite au contingent français de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul).
La dernière visite du général Lecointre au Liban remonte au 19 novembre, lorsqu'il a effectué une visite officielle au port de Beyrouth.
Le commandement de l'armée libanaise a déclaré à l'époque que le général français avait été informé par certains officiers de la mission qui leur avait été confiée à la suite des explosions du port de Beyrouth le 4 août.
Des sources médiatiques libanaises ont déclaré que le général Lecointre était par ailleurs attendu dans le sud du pays du Cèdre, à la frontière avec Israël, au quartier général de la Finul à Naqoura et sur la base militaire de Deir Kifa. La visite au Liban du chef d’état-major des Armées françaises vise à réaffirmer l'importance de la coopération militaire franco-libanaise, notamment en matière de lutte antiterroriste et de sécurité maritime, selon les mêmes rapports.
Le communiqué de l’ambassade de France au Liban souligne que le général français serait informé des activités des forces armées libanaises après l'explosion du 4 août et en coopération avec l'armée française.