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La chasse au drone sioniste (vidéo)

Les manifestants palestiniens abbattent un drone israélien à Qafr Qadoum. ©Fars News

Des sources palestiniennes ont rapporté que certains manifestants avaient abattu un quadricoptère israélien lors d'affrontements avec les forces du régime sioniste. 

Selon l'agence de presse iranienne Fars, des sources palestiniennes ont annoncé ce vendredi 18 décembre qu’un quadricoptère du régime sioniste avait été abattu dans la région de Kafr Qaddum au nord de la Cisjordanie.

Le site d'information palestinien Palinfo a rapporté que certains manifestants palestiniens avaient abattu un drone de l'armée israélienne dans la région.

Selon des sources palestiniennes, les manifestants palestiniens se sont affrontés avec les forces israéliennes à Kafr Qaddum, et les accrochages se poursuivent encore.

La chaîne libanaise Al-Mayadeen a également rapporté, citant des médias sionistes, que le quadricoptère israélien avait tiré des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants palestiniens.

Des sources ont déclaré que les soldats de l’armée israélienne ont réprimé la manifestation pacifique hebdomadaire, attaquant les manifestants qui se sont également rassemblés pour protester contre la fermeture par Israël de la route principale qui relie le village de Kafr Qaddum à la ville de Naplouse depuis 2003.

Les forces israéliennes ont tiré des cartouches de gaz lacrymogène et des grenades assourdissantes en direction des manifestants et des maisons, provoquant l'étouffement de dizaines de personnes en raison de l'inhalation de gaz lacrymogènes.

« Avant 2003, les habitants de Kafr Qaddum empruntaient une route plus courte à l'est pour aller et venir dans les villes et villages voisins. Cependant, au fur et à mesure que les colonies se sont développées au point de submerger la route, son passage est devenu interdit à l'usage des Palestiniens », a déclaré Addameer Human Rights Association.

La seule route alternative est environ six fois plus longue que la route précédente, perturbant ainsi les activités des villageois souhaitant aller l’université, leur travail et d’autres aspects vitaux de leur bien-être économique et social, a noté Addameer.

Bien que le Comité de résistance populaire de Kafr Qaddum ait porté son cas devant la Haute Cour israélienne en 2003, le statut juridique de la route reste inchangé, a souligné Addameer.

Après l'échec de tous les appels judiciaires, les villageois ont décidé d'organiser des manifestations hebdomadaires en juillet 2011, une étape qui a été violemment réprimée par les forces israéliennes.

Par ailleurs, selon la chaîne de télévision syrienne Al-Akhbariya, les forces sionistes poursuivent leurs actions cruelles contre les Palestiniens. Dix enseignants et étudiants palestiniens ont souffert de problèmes respiratoires à la suite de l'inhalation de gaz lacrymogène tiré par les forces d'occupation dans une école à l'ouest de Jénine.

Les forces d'occupation ont également arrêté dix Palestiniens dans diverses parties des villes et villages de Cisjordanie. Des sources palestiniennes ont déclaré que les Sionistes avaient attaqué le camp d'al-Dahisha au sud de Bethléem, le quartier d'Ain Mesbah à Ramallah et le quartier de Ras al-Amoud à Salwan à Qods occupée, et arrêté dix Palestiniens alors qu'ils entraient chez eux.

Des centaines de colons sionistes sont également entrés dans la mosquée Al-Aqsa et ont défilé dans ses enceintes de manière provocante et avec le soutien des forces d'occupation.

Les militaires israéliens ont par ailleurs attaqué le village de Kisan à l'est de Bethléem et déraciné des dizaines d'oliviers. Les forces d'occupation attaquent chaque jour les territoires palestiniens, les ciblant et endommageant leurs biens afin de les forcer à migrer pour prendre le contrôle de leurs terres et les judaïser.

Stephen Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations Unies a déclaré : « La position des Nations Unies sur l'illégitimité des colonies de peuplement en Cisjordanie n'a pas changé. »

Sur le front intérieur également, à quatre jours de la date limite pour approuver le budget annuel du régime sioniste et empêcher la tenue de nouvelles élections, les dernières chances s’amenuisent. Selon le Jerusalem Post, si le Parlement israélien n'approuve pas le budget 2020 d'ici le mardi 22 décembre, il sera automatiquement dissous et de nouvelles élections générales devront avoir lieu en Palestine occupée.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV