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Mini bombe nucléaire tirées depuis l'Allemagne contre la Russie: Poutine anticipera?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des journalistes écoutent le président russe: «L’endiguement de la Russie a échoué.» ©AP

La Russie s’attendra à être prise pour cible de la première mini bombe nucléaire tirée depuis l’Europe conter son territoire à l’instigation des Américains ou compte-t-elle agir de manière préventive ? À Reimstein où une alerte à l’attaque a été déclenchée il y a trois jours suite à un test au missile de croisière russe, les troupes US croient plutôt que les USA vont être doublés par la Russie. Un moment trop « Ain al-asadien » pour les GI's stationnés en Allemagne ? Surtout qu’avec le départ de Trump, les soldats US qui aveint quitté le territoire allemand façon de faire chanter Berlin et de le pousser à se soumettre au projet d’attaque nucléaire contre la Russie, risquent de retourner à Reimstein. Les avertissements se succèdent à Moscou.

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré mercredi que la situation sur des armes nucléaires américaines en Europe susciterait des inquiétudes quant à la viabilité du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP).

« Les missions nucléaires de l’OTAN contredisent directement les dispositions fondamentales des articles 1 et 2 du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP). En outre, les pays non nucléaires qui stockent des armes nucléaires violent en fait leurs accords de garanties avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). La situation créée sur des armes nucléaires américaines en Europe soulève la plus grave préoccupation à la fois dans le contexte stratégique et en termes de garantie de l’autorité et de la viabilité du TNP et du régime de non-prolifération mis en place par ce traité », a déclaré mercredi Zakharova lors d’une conférence de presse. Et de poursuivre : « Cet aspect revêt une importance particulière lors de la prochaine conférence qui sera tenue en 2021, consacrée à examiner le fonctionnement de ce traité ».

« Nous sommes convaincus que ce problème - et nous le qualifions de très grave - n’a qu’une seule solution, il prévoit le retour de toutes les armes nucléaires américaines aux États-Unis, l’élimination de l’infrastructure qui permet le stockage, la maintenance et le déploiement d’armes dans les pays européens, membres de l’OTAN, également refus de conduire des entraînements et des exercices liés à la préparation de l’utilisation de cette arme par le personnel des forces armées des pays non nucléaires de l’Alliance », a-t-elle ajouté.

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En effet tout porte à croire que le retrait de l’OTAN du traité est un prélude à un clash nucléaire à venir. L’OTAN réaffirme son opposition au traité sur l’interdiction des armes nucléaires qui entre en vigueur en janvier. « À l’approche de l’entrée en vigueur du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), nous rappelons collectivement notre opposition à ce traité » », écrit l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), dans un communiqué ce 15 décembre.

Pour l’organisation qui compte 30 pays, dont l’Allemagne, les États-Unis et vingt autres membres de l’Union européenne, ce traité, qui doit entrer en vigueur en janvier, risque même de « fragiliser l’architecture mondiale de non-prolifération et de désarmement ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV