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Frappes balistiques contre Israël en préparation? La surprise "russe" refait surface...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le centre de commandement de la DCA intégrée iranien, le radar Moragheb en phase de teste. ©Tasnim

Le samedi 12 décembre, alors même que les B-52 US, décollés de Louisiane, continuaient à se faire parler d’eux, à grand renfort des médias israéliens qui tentent, ces jours-ci, par tous les moyens possibles et imaginables de faire comprendre aux Iraniens qu’en cas de riposte à l'assassinat terroriste de Fakhrizadeh, « Big Brother » irait droit les bombarder, eux, leurs alliés irakiens, syriens, libanais, voire gazaouis et yéménites, d’où ces rounds qu’ils font depuis trois jours, tantôt près des côtes syriennes, tantôt près des frontières syro- irakiennes avant de réapparaître dans le ciel du golfe Persique, sans toutefois oser s’approcher à plus de 150 kilomètres de distances du ciel iranien, un curieux « incident » s’est reproduit à l’aéroport de Bagdad : un objet a explosé selon Al-Sumaria, une fois répercutées les bordures de l’académie des forces spéciales que les troupes US maintiennent et animent à l’intérieur de l’aéroport et qui se trouvent à quelques pâtées de leurs positions militaires.

La source irakienne, restant extrêmement flou, a affirmé qu’un dégât ni perte n’est à signaler. Mais visiblement Al-Sumaria a loupé un méga épisode : or cet incident qui survient quelques heures après l’attaque à la bombe visant un convoi militaire US en provenance de Koweït, au bout de trois mois de répit, pourrait ne pas être si anodin qu’il en l’air. La base aérienne US à Bagdad et les sites militaires annexes qui l’entourent, disposent d’un système de DCA intégré composé de missiles Patriot et réparti comme on le sait à travers les bases US dans toute la région – Qatar, Emirats, Arabie…), système qui n’a pas fonctionné à l’approche de cet « objet énigmatique » que la censure mainstream empêche d’appeler par son nom. Au fait, il se pourrait que cet objet ou ces objets sur quoi Al-Sumaria ne donne aucun éclaircissement, aient été « des drones anti-US » que la Résistance irakienne affûtent à l’heure qu’il est, en attendant le moindre petit agissement déplacé des B-52…surtout qu’en décembre, à quelques encablures du 1er anniversaire de l’assassinant terroriste des hauts commandants de la Résistance, Soleimani et Abou Mohandes et que le climat général se détériore très rapidement.

Aussi les B-52 risquent de ne pas être de grand recours pour une entité sioniste qui semble avoir trop compté sur l’aviation intégrée US-Cie sans comprendre que le terme « intégré » pourrait aussi s’appliquer au camp d’en face. Et pourtant les signaux ne cessent de se multiplier : vendredi dernier, le Hezbollah a publié les images de ce qui pourrait être l’ébauche d’une opération au drone simultanée en plein ciel de la Galilée, juste quelques jours avant que des détonations se fassent entendre au Golan occupé, sur fond de manifs-surprise des Druzes particulièrement combatifs qui ont poussé les militaire sionistes à déguerpir avec leur maudits éoliens dans leur sacoche.

Ce drone n’aurait peut être pas agi sans rapport avec la DCA iranienne : samedi 12 décembre, le général de brigade Qader Rahimzadeh, commandant en chef adjoint de la base de la DCA iranienne Khatam ol-Anbia, a affirmé que tous les agissements des forces régionales et trans-régionales, y compris le vol de bombardiers B52 sont surveillés à une distance de plus de 150 km des frontières aériennes du pays dans le sud du golfe Persique et que la DCA iranienne est prompte à les faire descendre au premier déclic. Mais il n’a pas parlé d’autres composantes de la DCA intégrée de la Résistance qui s’étend bien au-delà du sud du golfe persique, à l’est de la Syrie, par exemple, soit sur les frontières avec l’Irak.

Il y a deux jours, les sources russes ont fait état d’un avion cargo iranien Boeing 747 qui aurait atterri à l'aéroport international de Damas, et qui aurait pu livrer une station radar à longue portée à la Syrie afin d’intercepter les avions israéliens. Avia.pro a dit aussi que la cargaison pourrait non seulement inclure des systèmes de défense aérienne iraniens modernes Bavar-373 dont l’Iran a déjà livré les éléments à la Syrie, mais aussi des systèmes de missiles tactiques capables de frapper Israël et de guerre électronique susceptible de faire « aliter » l’aviation sioniste et américaine.

En juillet 2019, l’Iran a dévoilé un système de communication tactique dit "Sepehr-110", qui vise à "améliorer la mobilité des systèmes de commandement et de contrôle intégré. C’est un système qui sécurise les réseaux de commandement et de contrôle contre les cyber-attaques mais qui pourrait bien en lancer aussi, sa vertu étant de fonctionner dans tous les environnements pertinents, terrestres, maritimes et aériens, transmettant les données, tout en étant imperméable à la pénétration, aux interférences et aux attaques. Voici genre de système qu’il faut dans le cadre d’un face a face de l’axe de la Résistance avec le duo US-Israël.

Mais Avia.pro tient aussi à rappeler que l'avion a effectué un vol depuis l'Iran via le ciel irakien que l’Amérique croit être sous son emprise avant d’atteindre l’aéroport de Damas, sans que «Israël ose cette fois lancer des frappes » : « Auparavant, selon des ressources de surveillance ouvertes, l'Iran avait utilisé à plusieurs reprises la base aérienne militaire russe "Hmeimim" pour des vols, bénéficiant de la couverture de DCA russe composée de S-400. Le fait que l’avion iranien s’est posé à Damas est un double signe : le Bavar-373 syrien a été déjà testé avec succès et Israël sait qu’il a en face de lui des batteries de missiles antimissiles qui ne plaisantent pas, l’autre constat étant que la Russie a elle aussi apporté sa contribution à ce système en le rendant encore plus efficace ».

L’hypothèse semble fondée : vendredi, les forces russes ont annoncé avoir repris leurs patrouille au Golan occupé, signe que toute attaque israélienne contre cette zone stratégique les concerne eux aussi.

The Times of Israël va de son commentaire : « Dans un communiqué commun des ministères russes des Affaires étrangères et de la Défense, Moscou a annoncé sa décision d’envoyer des troupes sur le Golan syrien, près de la frontière avec Israël. Le communiqué indique que les soldats russes y effectueront des entraînements ainsi que des patrouilles avec l’armée syrienne le longe de la Ligne Bravo, ligne de cessez-le-feu décrétée après la Guerre de Kippour, qui sépare les armées syrienne et israélienne. La question qui va se poser est la suivante : le déploiement de soldats russes sur cette ligne est-elle destinée à empêcher les activités du Hezbollah et des milices pro-iraniennes ou bien à empêcher des attaques de l’armée israélienne dans cette région contre l’installation « iranienne » en Syrie ? »

 

Lire aussi : Corridor Iran-Irak-Syrie : la surprise russe ?

La réponse c’est aux Israéliens de se creuser la tête pour la trouver. Aux Israéliens mais aussi aux Américains qui viennent d’apprendre à leur corps défendant que la Russie vient d’implanter une base à Abou Kamal, haut lieu de la Résistance sur les frontières syro irakienne. « La construction de la première base militaire russe à Abou Kamal, près de la frontière syro-irakienne, suscite l’ire des États-Unis, si bien que le commandant l'état-major central américain (CENTCOM), le général Kenneth Mackenzie, a annoncé que le Pentagone déploierait également des blindés M2 Bradley en Syrie », dit South Front qui ajoute : « Le feu vert de la Syrie à l'installation de la première base militaire russe proche de la frontière syro-irakienne a irrité les Américains et c'est pourquoi Mackenzie a estimé que le déploiement des M2 Bradley en Syrie était nécessaire ».

Reste à savoir si les chars Bradely US déjà largement malmenés par l’armée tribale, sauraient faire face aux missiles « iraniens » de l’armée syrienne même si l’Amérique y ajoute le facteur aérien. Après tout, les constructeurs en sont sûrs. Le couple Bavar-373-S-400 saura bien faire des surprises aux B-52 et Cie... 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV