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Violente explosion à la derniere base saoudienne a Maarib

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane arrive à l'aéroport de Kansai dans la ville d'Izumisano, préfecture d'Osaka, le 27 juin 2019 avant le sommet du G20 à Osaka. ©AFP

Une explosion de puissante intensité a secoué un camp militaire des mercenaires à la solde de l’Arabie saoudite, dans la province yéménite de Maarib. 

Dans la nuit de jeudi 3 décembre à vendredi, une puissante explosion s’est produite dans le camp militaire Tadavin, qui abrite les mercenaires à la solde de la coalition saoudienne. Le camp se situe dans la province de Maarib, à l’est du Yémen. 

Selon la chaîne de télévision al-Mayadeen, citant des sources locales, cette caserne militaire a été bombardée par les avions de chasse de la coalition saoudienne. 

La caserne abrite des miliciens à la solde du gouvernement démissionnaire du Yémen, dirigé par Mansour Hadi ainsi que des hommes armés du Parti d’al-Islah, ayant des tendances proches des Frères musulmans. La frappe aérienne a fait des morts et des blessés. 

Les forces du gouvernement démissionnaire yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite, et les miliciens du Conseil de transition du Sud, soutenus par les Émirats arabes unis, s’entredéchirent alors que l’armée yéménite et les Comités populaires sont plus que jamais proches de la libération de Maarib. Ces derniers ont réussi, il y a quelques jours, à reprendre le contrôle de la base militaire stratégique Maas, la plus grande de son genre qui est située à l’ouest de la ville de Maarib. 

La libération de cette base stratégique permet à Ansarallah d’avoir à sa portée de tirs la ville de Maarib et rend donc le terrain propice à la libération de cette ville.

Le magazine The American Conservative a écrit de nouveau que le prince héritier saoudien avait fait des États-Unis un complice pour ses crimes de guerre et les meurtres qu’il avait commandités. 

Voici des parties de l’article du American Conservative, rédigé par un expert appelé Doug Bandow et publié le 27 novembre. L’article est titré : « Arabie saoudite : l'allié de l'enfer ».

« Les membres du G-20, représentant les États ayant les plus grandes économies du monde, se sont réunis au cours du week-end pour une réunion organisée par l’Arabie saoudite. Le temps presse pour Mohammed ben Salmane de compter sur son amitié avec le président Trump. Il paraît en effet peu probable que la prochaine administration américaine satisfasse ses caprices.

Rappelons que D.Trump s’était rendu au royaume saoudien pour son premier voyage présidentiel.

Et le président est sorti de cette réunion sous l'emprise du jeune MBS qui a transformé une dictature collective répressive en une tyrannie personnelle meurtrière.

Si l'administration Trump avait simplement maintenu des relations civiles avec un autre régime autoritaire, il y aurait eu peu de controverses. Rarement un président a si ostensiblement accueilli un tel dictateur à la Maison-Blanche ou protégé assidûment un tel dictateur de toute responsabilité ; sans oublier qu’il l’a armé efficacement pour qu'il commette davantage de crimes.

L’Arabie saoudite a toujours été un partenaire douteux pour l'Amérique. Riyad a gagné l'affection des responsables américains avec ses vastes réserves de pétrole. Les gouvernements occidentaux ont détourné leur regard de la répression royale et ont accueilli des princes et des princesses dépensières à la recherche d'une retraite luxueuse.

Cependant, après la prise de fonction du roi Salmane en janvier 2015, ce dernier a rompu avec la tradition en confiant la responsabilité à l'un de ses fils, l'actuel prince héritier, Mohammed.

Depuis lors, même les plus hauts membres de la famille royale ont successivement disparu de la scène : les enlèvements, les détentions, la torture et les meurtres ont marqué ainsi rappelons le le régime saoudien.

Le point culminant de l'inconduite s'est produit il y a deux ans lorsque les sbires de MBS ont transformé le consulat saoudien à Istanbul en un abattoir pour assassiner et démembrer Jamal Khashoggi, un journaliste et critique qui plus est résident américain. La plupart des gouvernements du monde entier ont reculé alors sur leur soutien au régime saoudien mais pas l'administration Trump.

Le secrétaire d'État américain, Mike Pompeo a poursuivi son comportement servile, organisant des séances photo amicales à Riyad et en abusant des règles juridiques pour garantir la poursuite des ventes d'armes utilisées pour massacrer des civils yéménites.

La réputation du Royaume auprès des autres gouvernements étrangers est si mauvaise qu’elle a été la seule nation candidate à se voir refuser l’adhésion au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies lors du dernier tour de scrutin.

Bien sûr, l'administration Trump connaît la vérité. Malgré le blanchiment des crimes saoudiens, un rapport du Département d’État sur les droits de l’homme met en évidence toutes les atrocités commises par les autorités de Riyad. 

Malheureusement, les administrations Obama et Trump ont soutenu l'invasion du Yémen, en vendant et en entretenant des avions de combat ainsi qu'en réapprovisionnant en munitions et en fournissant des renseignements ; ce qui a rendu les Américains complices de crimes de guerre saoudiens. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV