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Que risque Pompeo une fois au Golan occupé ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une salve de missiles tirée depuis l'enclave palestinienne de Gaza sur les colonies de peuplement, le 5 mai 2019. ©AFP

24 heures après le discours de combat de Nasrallah où il a affirmé que le moindre agissement US/Israël serait immédiatement riposté non seulement depuis le Sud libanais mais encore depuis la Syrie, Mike Pompeo est dépêché en Israël pour visiter les positions de l'armée sioniste au front Nord. Celle-ci vient de sortir d'un vaste exercice particulièrement ardu, qui selon les toutes dernières informations, aurait fait de graves blessés dans les rangs de l'armée.

Sur la frontière du Golan occupé avec le Liban il y aurait donc de nombreux éléments qui risqueraient de prendre de court Pompeo une fois que ce dernier se trouverait sur ce plateau stratégique. Les commandants sionistes lui feraient sans doute le rapport : une DCA syro-sud libanaise à toute épreuve qui a mis brutalement fin à la campagne de guerre dans la guerre, des missiles tactiques et de précision, encore des snipers du Hezbollah et encore ces mystérieuses pièces qui interceptent de plus en plus les drones israéliens. De tout ceci Pompeo a intérêt à parler à Christopher Miller, successeurs d'Esper qu"-on dit être l'un des commanditaires de la double explosion du 4 août à Beyrouth.

Que mijote Pompeo au Golan ?

Le secrétaire d'État Mike Pompeo prévoit de visiter les hauteurs du Golan et une colonie de peuplement israélienne en Cisjordanie lors de son déplacement en Israël la semaine prochaine, a rapporté le site web américain, Axios.

Il pourrait devenir la semaine prochaine le premier secrétaire d'État américain à visiter une colonie de peuplement en Cisjordanie et le plateau du Golan, ont rapporté jeudi les médias israéliens.

Le président américain, Donald Trump a reconnu la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan en mars 2019 dans un renversement de décennies de politique américaine qui considérait le territoire occupé depuis qu'Israël l'a occupé lors de la guerre des Six jours de 1967.

Pourquoi c'est important ?

Depuis 1967, toutes les administrations américaines précédentes ont traité la Cisjordanie et le plateau du Golan comme un territoire occupé.

Pompeo a souligné à plusieurs reprises ses liens étroits avec Israël.

Il a également été le premier secrétaire d'État à effectuer une visite officielle au Mur occidental à Qods, (Mur des Lamentations).

En novembre dernier, Pompeo a annulé un avis juridique du département d'État de 1978 qui jugeait les colonies de peuplement en Cisjordanie «incompatibles avec le droit international». Lui et l'ambassadeur des États-Unis en Israël David Friedman, étaient les instigateurs de ce changement.

La visite de Pompeo en Israël fait partie d’un voyage de 10 jours en Europe et au Moyen-Orient. À partir de vendredi, il se rendra en France, en Turquie et en Géorgie avant d'arriver en Israël. Il prendra ensuite l’avion pour les Émirats arabes unis, le Qatar et l’Arabie saoudite.

Pour mémoire, Trump a annoncé en mars 2019 que les États-Unis reconnaîtraient la souveraineté israélienne sur le Golan occupé.

L’arme du Hamas braqué sur Israël

Un haut cadre du Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, le Hamas a souligné que la Résistance palestinienne était prête à riposter à toute agression de l'ennemi sioniste.

« Jouissant de tous les moyens disponibles, nous sommes entièrement prêts à riposter à l’agression de l’ennemi sioniste. La position de la Résistance à ces agressions est assez claire », c’est ce qu’a réaffirmé, Mahmoud al-Zahar, membre du bureau politique du Hamas. Et de poursuivre : « Il nous faudrait être plus vigilants que jamais, en particulier, dans cette conjoncture où l'ennemi sioniste mène une politique de chantage et intimide le peuple palestinien pour atteindre ses objectifs ».

Auparavant, Ron Ben-Yishai, analyste des questions militaires du journal israélien Yediot Aharonot avait prétendu que l'armée israélienne prévoyait de lancer une attaque contre la bande de Gaza.

Il a allégué que cette attaque avait été menée pour faire face à des missiles tirés depuis la bande de Gaza vers les colonies de peuplement.

 

 

 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV