Depuis le vendredi 6 novembre, les "troubles post-électoraux", depuis longtemps fonds de commerce des ingérences US dans de nombreux pays du monde du Moyen-Orient à l'Afrique en passant par l'Amérique du Sud, l'Asie de l'Est, commencent à prendre une très fâcheuse tournure : Trump désavoue le scrutin présidentiel qui piétine et dénonce les fraudes électorales massives, les médias officiels US lui coupent la parole, censure ses postes, ou diffusent sa tête coupée en image sur Instagram, son fils appelle à la guerre civile, la Maison Blanche se vide de son personnel; une zone "no fly" s'instaure autour du domicile de Biden qui en appelle désormais la CIA à ligoter le président sortant Trump et à le bouter hors de "White House" si ce dernier s'obstine et cherche à aller jusqu'au bout .. Et ce foutoir qui s'appelle l'Amérique continue à imposer même au terme d'un mandat unique de Trump des sanctions à l'Iran, au Liban, à la Syrie, à vendre des super-drones aux Emirats et tout ceci à l'instigation du sionisme international, même si selon les sondages, les juifs américains auraient voté à 77% des cas contre Trump.
Mais l'Iran y est-il pour quelque chose?
Al-Mayadeen revient sur la politique iranienne de Trump pour y voir le début de l'effondrement :
"Au bout de 5147 cas de sanction infligés à l'Iran dont les 2 tiers depuis l'"arrivée de Trump à la Maison Blanche, l'Iran envoie son ministre des A.E en Amérique. Ce dernier évoque avec la gauche sud américaine coopération économique, commerciale, militaire et autre. En mai les Iraniens ont établit un corridor maritime anti-sanction entre le golfe Persique et les Caraïbes, et jusqu'ici ils ont envoyé quelque 9 pétroliers aux portes des Etats-Unis. On parle même de la création d'une coalition navale Iran-Amérique Latine destinée à assurer la sécurité des pétroliers qui livrent du pétrole et de l'essence au Venezuela au mépris des sanctions US. Économiquement parlant, le conseiller de Trump a reconnu avoir épuisé toutes ses cartouches sanctionnelles contre l'Iran et n'avoir plus aucun secteur à sanctionner désormais sans que les Iraniens baissent les voies. Le régime sanction, c'est sans doute l'Iran qui l'a totalement discrédité en multipliant les voies de contournement et en les apprenant à tous les pays cibles des sanctions US";
Et l'article d'ajouter :" L'effondrement d l'Empire a commencé aussi le jour où les Iraniens ont abattu un super drone US, symbole de l'emprise américain sur le ciel du Moyen-Orient par l'une de leurs batteries de DCA et que Trump n'a pas osé y répondre. Non pas qu'il n'a pas voulu mais il savait que toute riposte reviendrait à ramener à la maison des centaines voire des milliers de cercueils. L'aura de première puissance militaire US s'est écornée ensuite avec un rythme accéléré aussi bien dans l'affaire des pétroliers où l’Amérique et sa coalition maritime anti-Iran ont faite montre d'une faiblesse inouïe face à l'Iran, échouant à couper l'afflux des exportations iraniennes qu'à travers l'échec du projet Daech en Syrie, en Irak.
Le meurtre de Soleimani fut à vrai dire exploitation de la colère d'un géant au pied d'argile au contact de son impuissance et de son incapacité à imposer face à l'axe de la Résistance. Mais ce fut de loin l'erreur la plus colossale de Trump que d'avoir fait à instigation des sionistes un tel pari. Depuis le 4 janvier 2020, les déboires militaires US se sont succédés : la plus grande base militaire US au Moyen-Orient a été prise pour cible de seulement 13 missiles iraniens et ce fut tout appareil satellitaire, radar, de drone US qui en ont été paralysées. Dire que les USA n'y ont pas répondu, c'est faux. En provoquant le crash d'un avion de ligne en plein ciel iranien, les USA ont riposté dans la mesure de leur possible.. Mais ce possible n'a pas réussi à s'imposer face à l'Iran. Au fait en se retirant de l'accord nucléaire, en poussant l'Iran à bout, les Etats-Unis d'Amérique ont accéléré leur propre perte car le Moyen-Orient est le baromètre de la puissance US, désormais déclinante", poursuit l'article.
Et d'ajouter : « Alors que le président Donald Trump a prématurément revendiqué la victoire, l'ancien vice-président Joe Biden semblait être sur le point de gagner grâce à un afflux de bulletins de vote par correspondance. Depuis l’annonce de premiers résultats, Trump a dénoncé la fraude électorale et il se montre actuellement intransigeant. Les votes sont toujours comptés et la tâche s'annonce désormais difficile pour Trump de remporter la victoire au collège électoral. Pourtant, l'histoire des États-Unis n'a été jamais marquée par le refus du président sortant de se soumettre à la passation du pouvoir, mais si cette intransigeance perdure jusqu'au mois de janvier, la solution consisterait à faire appel aux services secrets pour l'escorte».
« C'est sans doute le prix à payer pour un Trump qui connaissant les failles d'une Amérique en déclin a refusé d'engager une guerre directe contre l'Iran. Les États-Unis qui disent être un paradis d’égalité et de coexistence pacifique entre différentes races et religions et qui basculent dans la guerre civile et un massacre racial et cela en raison non pas de l’arrogance et le narcissisme de la personne de Donald Trump qui souhaite s’accrocher au pouvoir mais puisque l'Amérique est au bout de souffle. Nous ne serions jamais nous imaginer qu'une bande de blancs extrémistes pro-Trump puissent monter sur les blindés, équipés d’armes lourdes, et patrouiller dans les quartiers pro-démocrates pour intimider les habitants. C'est l'image de l'Amérique à l'interne".
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Et de conclure : " La confrontation avec la Russie est inévitable, et l'actualité au Caucase-sud, en Ukraine et en Biélorussie le prouvent. Idem pour la Chine qui au regard de la dé-blacklistage des terroristes qaïdistes du Parti al-Turkistani, se devra de préparer à une grande confrontation. Ce n'est pas sans raison si Pompeo a décidé, juste après l'annonce d'une vaste période de troubles internes aux USA de sanctionner les alliés du Hezbollah au Liban, et de déblacklister les qaïdistes de Xinjiang. La guerre civile aux USA sur quoi pèsent de tout leur poids les échecs consécutifs provoqués ces 4 dernières années par l'alliance Chine-Résistance-Iran, donnera lieu à de nouvelles folies mais ce ne fera que précipiter la chute de l'Empire".
