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Depuis que l'Amérique l'a contourné pour "dealer" avec Ansarallah, MBS craint encore le coup d'Etat

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La répression de l'opposition saoudienne se poursuit. (Photo d'illustration)

Une énième purge est lancée contre les officiers saoudiens: crainte de coup d'Etat? possible! A peine quelques heures après l'annonce de l'une des plus grandes opérations d'échange de prisonniers de toute l'histoire de la guerre saoudienne contre le Yémen, la fameuse campagne de lutte contre la corruption de MBS a visé plusieurs généraux au sein de l'armée saoudienne. 

Le Comité anticorruption saoudienne a annoncé l’arrestation de plusieurs officiers du ministère saoudien de la Défense ainsi que d’un certain nombre de responsables administratifs et "ressortissants étrangers" sous prétexte qu’ils sont accusés d’être impliqués dans d’importantes affaires de corruption. L'info n'apprend rien sur l'identité des Etrangers ou des hauts gradés se contentant de les placer sous le signe de l'anonymat. Mais une chose est sûre: l'armé saoudienne vit un séisme dont les ondes tellurique secoue déjà le royaume. la libération des centaines de combattants d'Ansarallah sous pression directe d'une Amérique qui se mesure à la force armée de la Résistance à Maarib, est vécu par l'armée saoudienne comme une humiliante défaite : d'où la fronde qui a toutes les chances de tourner en une insurrection surtout que le "maître américain" de Ben Salmane Trump ne coule plus des jours heureux à l'approche de la présidentielle. 

En septembre dernier déjà, les autorités saoudiennes ont destitué Fahd ben Turki ben Abdulaziz, commandant des forces conjointes de la coalition menant la guerre contre le Yémen et Abdul Aziz bin Fahd bin Turki, vice-gouverneur de la région saoudienne d'Al-Jawf, pour ce qu’elles ont jugé comme « corruption » au sein du ministère de la Défense.

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"Depuis vendredi, date à laquelle les USA se sont humiliés, en acceptant de mettre à la table des négociation avec Ansarallah pour obtenir la libération de deux de leurs prisonniers de guerre et ce, en échange de la mise en liberté de quelques 200 combatants d'Ansarallah, libérations suivies samedi par l'arrivée à Sanaa des centaines d'autres prisonniers de guerre de la Résistance, l'armée saoudienne est sens dessus dessous tout  et Ben Salmane a peur d'elle car il semblerait que les USA, note un expert. 

"Au fait, en 2015, l'Arabie saoudite a commencé la guerre à l'instigation US/Israel pour annexer le Nord du Yémen. 6 ans plus tard Ansarallah a annexé de facto le sud saoudien, a doté le pays d'une armée solide, d'un appareil diplomatique qui impose sa loi aux Américains, se trouve sur le point de libérer l'une des provinces les plus pétrolifères de tout le Moyen Orient ( Maarib), et semble totalement capable à contraindre un élevée du blocus contre Hudaydah.  Au bout de six ans de guerre, le territoire saoudien est exposé aux coups de missiles et de drones d'Ansarallah, ce qui fait meme de normalisation des liens avec Israel, un quasi cauchemar puisque c'est dans le ciel saoudien que l'aviation sioniste risque de subir quelques-uns de ses missiles balistique qui ont fait le malheur au mois d'août des militaires saoudiens et de leurs mercenaires à Abha, au sud de l'Arabie. A qui revient la faute? La grognee continue à gagner les rangs de l'armée saoudienne, ajoute le politologue.  

 

Et Ansarallah parfaitement conscient d l'ampleur de l'enjeu, continue à enfoncer le clou et à faire part de sa disponibilité à poursuivre l'échange des prisonniers de guerre, quitte à davantage affaiblir Riyad. Le chef du Conseil révolutionnaire suprême du Yémen, Mohammed Ali al-Houthi, a salué la prise de position internationale en faveur de l’échange de prisonniers, soulignant  le côté humain de l’affaire. Il a également annoncé que le gouvernement de salut national du Yémen était prêt à échanger des prisonniers de différentes nationalités et à mettre fin à cette affaire humanitaire, ce qui constitue un pavé dans le mare saoudien, Riyad ayant depuis toujours peur que les Occident finissent par traiter Ansarallah comme un acteur étatique, d'y voir un Hezbollah, ce qui est visiblement en train de se produire. Signe des temps, Al-Houthi a une fois de plus appelé à la formation d’une commission d’enquête indépendante chargée d’enquêter sur la torture des prisonniers dans les centres de détention saoudiens.

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Pour rappel, le gouvernement de salut national du Yémen (Sanaa) et le gouvernement démissionnaire yéménite, soutenu par Riyad, ont échangé plus d’un millier de prisonniers au cours de ces derniers jours dans le cadre d’un accord signé à Genève. Et dire que ces ex-prisonniers de guerre gagneront aussitôt le front de combat sur les fronts de Shabwah et de Maarib et d'alèJazf! décidément c'est lke cercle vicieux pour Ben Salmane.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV