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Insanités anti-Hezbollah sorties par Macron préludent-elles à un méga clash?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une force de la FINUL aux côtés du drapeau du Hezbollah, observe les agissements de l'armée israélienne à la frontière avec le Liban. ©AFP

Moins de deux mois après la double déflagration qui a frappé Beyrouth, quitte à ouvrir les portes du Liban aux flottes de guerre navales US/OTAN en Méditerranée, la FINUL quitte les frontières du sud du Liban avec l'entité sioniste pour débarquer dans la capitale libanaise.

Certains observateurs, surtout ceux qui ne se sont jamais laissés berner par les sirènes "humanitaristes"d'une France et d'une OTAN qui ont envoyé dès le 5 août leurs navires boucler le port de Beyrouth, une France dont le président vient de laisser tomber son masque et partant révéler au grand jour sa vraie mission ( Contribuer autant que se faire peut à prendre en otage l'Etat libanais, à s'emparer de son autorité et à agir contre la Résistance, NDRL) y voient surtout l'ébauche de la création d'un centre de commandement terrestre et naval. D'ailleurs cette tentative cadre à merveille avec le langage ordurier et truffé de menaces que Macron a employé avant hier à l'Elysée quand il a évoqué le Hezbollah tout autant qu'avec les agissements terroristes au port de Tripoli au nord du Liban.

A Tripoli, ces gourous daechistes qui sortent des limbes ne le sortent pas vraiment, le territoire libanais ayant été expurgé par le Hezbollah. Il s'agit d'un nouveau scénario avec l'aimable contribution de l'éternel "catalyseur" des complots US/OTAN dans la région, Ankara. Un Ankara qui a commencé depuis 2 mois, juste au lendemain de l'attaque du 4 août, à  travailler sur la minorité turkmène de Liban, façon d'en faire des ouïghours version libanaise. 

 

Bref, le Sultan et Jupiter ont commencé "un pas de deux" en terre de la Résistance, pas à deux qui risque de leur coûter trop cher.  Car plutôt qu'être adressé aux  les dirigeants libanais à qui Macron reproche leur corruption et pour qui il fixe encore un délais, c'est au Hezbollah qu'il s'en est pris, puisque le scénario enclenché le 4 août par une attaque US/Israël contre Beyrouth n'a pas fonctionné, le Hezbollah ayant mené en bateau et d'une main de maître le camp occidental et neutraliser de la sorte leur méga complot. 

Aussi un Macron qui jus qu’avant hier défendait même les armes du Hezbollah, a dit lundi ceci : « Le Hezbollah ne doit pas se croire plus fort qu’il ne l’est. Il ne peut en même temps être une armée en guerre contre Israël, un groupe armé qui tue les civils en Syrie et un parti respectable au Liban. »

La frustration le dispute au sentiment d'impuissance, le Rothschildien Macron ayant littéralement échoué dans la première vraie mission dont l'a chargé l'axe US/Israël. Mais on ira plus loin : entre un Beyrouth dévasté dont veulent s'accaparer les "vautours occidentaux" et un Tripoli que le Sultan tente de miner par terroristes interposé dans le but d'en faire un point d'appui contre l'axe Syrie-Iran-Russie, il y a un montagne de fer du nom du Hezbollah. 

Al-Akhbar promet  une riposte en bonne et due forme du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah ce mardi soir, à l'outrecuidance de Jupiter que la toile libanaise traite depuis hier avec hashtag : « Macron, ne t'emballe pas ».

« Il n'est pas clair si Nasrallah prendra une position sévère compte tenu des accusations de Macron ou si son discours sera ferme du point de vue de son contenu et calme en apparence... Quoi qu'il en soit une chose est sûre Macron est loin d'être à la hauteur de la tache qu'on lui demande : jouer le rôle du gentil flic car parler avec une telle littérature d'une grosse partie des Libanais dont le Hezbollah est représentant ne signifie qu'une chose :  l'échec d'un plan US/Israël qui a commencé le 4 août pour ne durer que 15 jours mais qui depuis ne cesse de s'enliser. A partir de ce soir, le camp US/Israël et les acolytes iraient peut être penser à faire de Tripoli un second Beyrouth. Après tout l'Occident entier fait tout pour remplacer les portes méditerranéens par où transite l'Est émergent par Haïfa et Ashdod et la "normalisation golfienne avec Israël " devra servir ceci....C'est sans compter avec une puissance insoupçonnée qu'est le Hezbollah capable de réduire en cendres en à peine quelques minutes le rêve "américain"».  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV