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Liban : la DSGE menace les Libanais?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Renseignement français super-actif au Liban? (illustration)

Après l'urgence mise par Emmanuel Macron, lors de sa seconde visite à Beyrouth, sur un changement au Liban, le patron de la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), a uni ses efforts pour mettre en place dans ce pays, un nouveau gouvernement et des réformes proposés par Paris.

Bernard Emié a été en contact avec des responsables libanais sur les questions abordées lors de la visite de Macron, ont déclaré des responsables libanais.

« Il suit tous les dossiers que Macron a présentés lors de sa dernière visite et dans ce but et il est en contact avec de nombreux responsables libanais de tous les horizons politiques. Il les exhorte à accélérer la mise en œuvre des réformes », déclaré un haut responsable libanais.

Bernard Emié, nommé à la tête de la Direction générale du Service de renseignement extérieur français après l'élection de Macron en 2017, est bien connu des Libanais puisqu'il a été l'ambassadeur de la France au Liban de 2004 à 2017, après avoir été conseiller de l’ancien président français Jacques Chirac. Il occupait ce poste lorsque le Premier ministre libanais Rafic Hariri, un ami proche de Chirac, a été assassiné en 2005.

Lire plus: "La France a menacé l'État libanais d'un coup d'Etat militaire" (Al-Anba )

Il aurait joué un rôle clé dans les efforts visant à expulser les troupes syriennes du Liban après l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, selon de nombreux diplomates.

« Émié fait partie de plusieurs responsables français qui suivent les factions libanaises. D'autres incluent Emmanuel Bonne, le principal conseiller diplomatique de Macron et un autre ancien ambassadeur français à Beyrouth », ont indiqué les sources libanaises.

Rappelons qu'après la double explosion du 4 août, qui a dévasté la capitale libanaise, le président français a indiqué lors d'une conférence de presse que "toutes les formations politiques" s'étaient engagées à ce que la formation du nouveau gouvernement ne prenne "pas plus de 15 jours".

Macron a fait pression sur les dirigeants libanais pour qu'ils s'entendent sur un nouveau Premier ministre et a menacé de sanctions les hommes politiques s'ils ne poussent pas les réformes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV