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Les dirigeants des sept émirats des EAU confirment-ils la normalisation?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La première réunion du Conseil de Dubaï présidée par le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, l’émir de Dubaï. ©Alittihad

Des enquêtes menées par des médias montrent que les dirigeants émiratis sont réticents en ce qui concerne la normalisation des relations avec Israël et qu’ils ne sont pas autant intéressés par cette décision du prince héritier d’Abou Dhabi.

Selon Arabi 21, bien que Mohammed ben Zayed se soit officiellement engagé à rendre publique la normalisation des relations avec l’ennemi israélien, de nombreux dirigeants émiratis n’ont pas approuvé cette décision.

Les dirigeants de Charjah, Ajman, Ras el-Khaïmah, Oumm al-Qaïwaïn et Fujaïrah n’ont pas officiellement ratifié l’accord visant à normaliser les relations entre les Émirats arabes unis et le régime israélien.

Même la plupart des enfants de ces dirigeants n’ont pas réagi à ce sujet. Bien que ces dirigeants émiratis n’aient manifesté aucune opposition à la normalisation des relations, le fait qu’ils n’ont pas approuvé cette décision est discutable.

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La plupart des fils du cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, l’émir de Dubaï, n’ont pas commenté cette décision.

Un examen des comptes de la famille d’al-Maktoum dans le cyberespace montre qu’elle n’a publié aucun article ou communiqué confirmant cette décision.

D’ailleurs, les cheikhs de Charjah, dirigée par le Sultan ben Mohammed al-Qasimi, ont pris la plus forte position contre l’accord de normalisation.

Dans un message sur son compte Twitter, la fille du dirigeant de Charjah a réagi à ce sujet : « Je suis palestinienne jusqu’à ce que la Palestine soit libérée. »

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Les cheikhs de la famille d’Al Mualla, dirigeants d’Oumm al Qaïwaïn, n’ont pas non plus réagi à l’accord. Cela intervient alors que selon la loi des Émirats arabes unis (EAU), les dirigeants des sept émirats des EAU doivent être impliqués dans les principales décisions du pays et participer au processus par le biais du Conseil suprême des EAU, mais selon les groupes d’opposition émiratis, cela fait plusieurs années que le prince héritier émirati, Mohammad ben Zayed ne demande plus l’avis des dirigeants des sept émirats.

Les dirigeants des sept émirats des EAU ont le droit de s’inquiéter. Presque simultanément à l’atterrissage du premier vol israélien aux Émirats arabes unis, deux explosions ont eu lieu à Dubaï et à Abu Dhabi. Cependant, les médias émiratis ont rapporté hier que les explosions, ayant causé la mort de quelques personnes, se sont produites par une fuite de gaz. Bien sûr, la lune de miel entre les Émirats arabes unis et Israël ne durerait pas longtemps, tout comme, en Mauritanie, où l’ambassade d’Israël a été fermée après son ouverture. D’ailleurs, la cause palestinienne revêt une place particulière parmi les pays de la région et du monde islamique, et l’axe de Résistance ne permettra à aucune partie d’ouvrir la voie à Israël dans la région.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV