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Pourquoi Israël refuse de vendre les F-35 à son allié et ami arabe Emirats? ... la main de l'Iran ....

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'avion 5e génération iranien, Qaher-313./IRINN

Personne ne dira au public anti-média mensonge pourquoi cette clause secrète inclue, selon Haaretz, dans l'accord de normalisation signé Emirats-Israël, laquelle concernerait visiblement la vente des F-35 à Abou Dhabi, vient d'être si énergiquement démenti par le PM sioniste, son chef du renseignement ou encore son ministre de la Guerre. Tout au plus on dira que le régime de Tel-Aviv qui, aidé par les Etats Unis, a fini par pousser les Emirats à  adjuger le peu de crédit qui leur restait encore auprès de l'opinion musulmane, n'a pas voulu honorer une clause ultra sensible. Mais la réalité semble être ailleurs : en 2006 Israel a perdu sa profondeur stratégique au sol face à un Hezbollah muni de missiles, en 2020, il s'est privé de sa profondeur "aérienne".

Le 21 juillet 2020, quand les batteries de missiles de fabrication iranienne de l'armée syrienne se sont mis à tirer envoyant des missiles Sayyad dans le ciel du Golan occupé, Israel a très vite compris que désormais il faut bien compter avec la DCA syro-Résistance, qui, au contraire de son homologue made in russe n'a aucune considération politique. L'effet fut presque immediate : pour s'en prendre aux supposées cibles "pro iraniennes" et "syriennes" au Golan, l'armée de l'air sioniste a été forcé dans les jours suivant à envoyer ses hélicoptères et ne risquer ni ses avions ni ses pilotes. 

Mais ce n'est pas tout : dimanche, "l'imbattable" armée de l'air israélienne a débuté un processus de décomposition que son commandant en chef appelle "réforme".  Ce dégraissage en bonne et due forme se traduit en acte par le démantèlement de plusieurs bases aériennes, la dissolution de plusieurs escadrons de chasseurs F-16, la transformation des sites aériens en plages touristiques puisque, Israel a besoin de tune, puisque la "seule démocratie du Moyen Orient" avec une chute de près de 26 pourcent de son PIB dans la foulée d'une crise existentielle, n'a d'autre choix que de concentrer " ses escadrons de combats aériens" dans des bases bien limitées.

SouthFront qui rapporte l'info affirme que "ces bases se trouveront sur le front Nord évidemment pour cause du Hezbollah et de la Syrie". Ce qui, soit dit en passant, fera une cible de choix pour les missiles de la Résistance libanaise puis les missiles de précision du Hezbollah n'iraient pas uniquement s'abattre sur Haifa mais aussi sur les bases aériennes d'Israel qui pour être concentrée, feraient des cibles de choix. Cette pseudo réforme de l'Armée de l'air sioniste qui réduit sensiblement la puissance aérienne de l'entité le fait surtout si on se rappelle qu'à partir d' octobre 2020, 75% des heures de vol opérationnelles  seront effectuées par des drones. Et pourquoi?

Le texte ne le dit pas mais on en imagine la cause : l'émergence d'une DCA intégrée de l'axe de la Résistance dont les éléments se trouvent déjà en Syrie pourraient en être l'une des raison : un Israël en faillit ne peut se payer le luxe d'envoyer les F-16, les F-15, les F-22 et les F-35 se faire massacrer dans le ciel de la Syrie ou encore dans le ciel libanais. Mais les déboires d'une armée de l'air sioniste visiblement "déplumée" n'en reste pas là : selon SouthFront, "la défense aérienne est passée à un mode de fonctionnement continu entièrement israélien, avec un niveau élevé d'intégration et de contrôle central. L'armée de l'air continue de renforcer sa défense aérienne, cependant, pour améliorer son efficacité, il a été décidé de réduire le déploiement des batteries Patriot Defence uniquement aux positions centrales". Cela veut dire très clairement que les Etats Unis d'Amérique lâchent "aériennement" le poulain israélien, que la DCA sioniste se déconnecte plus ou moins du C2 (commande et contrôle)US et qu’Israël est largué face aux missiles de la Résistance. 

Mais ce n'est pas tout : la réforme de "IDF" sioniste aura lieu dès l'octobre 2020  date à laquelle sera levé  l'embargo sur le commerce d'arme avec l'Iran. comme quoi le hasard fait bien les choses: un Iran doté très bientôt de Su-35 ou meme de Su-57 voire de J-20 n'hésiterait pas un seul instant et au moindre prétexte d'intercepter et chasser le F-35 Adir d'Israel dans le ciel émirati. C'est comme les vedettes rapides du CGRI qui font la terreur des USA et Cie dans le golfe Persique. Un premier F-35 chassé, et c'en sera fini du mythe de l'avion 5e génération US/Israel que fut fini cet autre mythe RQ Global Hawk quand en juin 2019 , la batterie iranienne Khordad-3 lui a tiré dessus et lui a fait perdre son marché. 

Il y a quelques temps, le pacte stratégique Iran-Chine dans le golfe Persique avait choqué les Américains et leurs partenaires israélo-arabes. On dit que la normalisation Emirats-Israël vise en partie à récompenser ce pacte : mais deux pays satellites que les USA semblent avoir lâché, ne serai-ce que leur refus d'engager un bras de fer militaire direct avec l'Ira, sauront-ils faire face au "Lion-dragon pacte"? C'est ce qu'on saura dans les mois à venir. En attendant,  le refus d'Israël à vendre des F-35 aux Emiratis marque la première déculotté post normalisation des Emirats qui paient le prix fort d'avoir cru que l'axe US/Israël pourrait voir à travers eux plus qu'une vache à traire avant de décapiter...A en juger les propos du chef de l'état-major iranien, d'autres déculottées sont en vue...

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV