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Un drone israélien intercepté, motus et bouche cousue à Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Golan occupé a été visé par des obus de mortiers. ©Farsnews

Des sources au sein de l’armée israélienne ont fait part de la chute d’obus de mortier sur les territoires occupés près de la frontière avec la Syrie. D’après l’armée israélienne citée par Russia Today, une voiture et un bâtiment ont été endommagés à la suite de la chute de débris de ces obus de mortier. Le porte-parole arabophone de l'armée sioniste, Avichay Adraee, a écrit sur sa page Twitter que les détails de cet incident faisaient l'objet d'une enquête.

Mais la chaîne 12 de la télévision israélienne a prétendu dans un rapport que les obus tirés étaient en effet des missiles anti-aériens syriens qui avaient visé un aéronef israélien et que les débris sont tombés sur la localité de Majdal Chams à la frontière avec la Syrie.

Le quotidien Yediot Aharonot, a pour sa part prétendu que les tirs avaient été effectués depuis le village d’al-Khadhar à Majdal Chams.

Citant des sources médiatiques, Arabe 48, un site pro-Damas a écrit : « la DCA syrienne a visé un aéronef ennemi dans le ciel de Quneitra à proximité du Golan occupé. »

« La DCA syrienne a forcé un aéronef israélien, probablement un drone, à changer de direction vers le Golan occupé », a annoncé al-Mayadeen.

 

De même, des sources locales à Quneitra ont elles aussi annoncé que la DCA de l’armée syrienne a pris pour cible un aéronef israélien, probablement un drone-espion.

« Ce drone se dirigeait vers la cité de Hadhar mais l’armée syrienne l’a forcé à faire demi-tour vers le Golan occupé », ont déclaré ces sources. Jusqu’à présent aucune source officielle n’a encore réagi à cet incident.

L'information tombe alors que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a ordonné aux ministres d'éviter de commenter la récente attaque contre la Syrie, rapportent des sources israéliennes

Une décision qui aurait été prise après que le Hezbollah libanais a fait part, dans un communiqué, de la mort d’un combattant, Ali Kamel Mohssen, lors de frappes aériennes israéliennes datant du lundi dernier aux alentours de Damas.

Selon Al-Mayadeen quelques heures avant l'ordre d'attaque par Netanyahu, la chaîne israélienne KAN a prétendu qu'Eli Cohen, le ministre de l'appareil d'espionnage de ce régime, aurait un message à l'adresse du Hezbollah : « Je mets en garde les différents groupes opérant de l’autre côté de la frontière avec la Syrie contre tout acte menaçant la sécurité à la frontière avec Israël. »

« Le bureau du Premier ministre a ordonné aujourd'hui aux ministres, ou du moins à certains d'entre eux, de réduire leurs déclarations sur l'attaque attribuée à Israël. Lors d'une conversation téléphonique que certaines sources du cabinet du Premier ministre ont eue avec plusieurs ministres, on leur a demandé de ne pas aborder cette question et de ne pas la mettre à leur ordre du jour », a déclaré Guilly Cohen, correspondant de la chaîne KAN.

Simultanément à la multiplication des spéculations sur la possible réponse du Hezbollah à Israël, les médias de ce régime ont rapporté que Tel-Aviv a de ce fait annulé les entraînements militaires dans le nord.

Il faut se rappeler qu'après les raids aériens israéliens, l’année dernière, sur la banlieue de Damas, qui ont fait tomber en martyr deux de ses combattants, le Hezbollah libanais avait déclaré qu'il réagirait aux frappes aériennes israéliennes.

La Résistance libanaise n' a d'ailleurs pas manqué à sa parole et en réponse, à l'opération d'assassinat menée par Israël, elle a pris pour cible un véhicule militaire à l'intérieur des territoires palestiniens occupés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV