TV

Syrie frappé, les commandos du Hezbollah en Israël?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un combattant du Hezbollah tirant un missile Kornet russe. (Archives)

Depuis mardi 21 juillet, date à laquelle, est tombé le communiqué du Hezbollah, où la mort de Ali Kamel Hassan a été confirmée, tout est chamboulé sur le front nord : l'état d'alerte maximal, la fermeture jusqu'au 2 août du ciel du Golan occupé où les missiles antimissiles syriens, version iranienne post signature du pacte Syrie/Iran, ont pénétré mardi avant de pulvériser en mille morceaux et sous les yeux ahuris des officiers sionistes, des dizaines de missiles de croisière supersonique. A ceci s'ajoute l'annulation des exercices militaires sur le front nord ou encore cette toute récente information de Sky News, selon laquelle l'armée sioniste envisagerait un déploiement de troupes sur les frontières avec le sud du Liban. Pourquoi ce chamboulement? "Son communiqué sur la mort de l'un de ses membres lors du raid israélien du 21 juillet le confirme; le Hezbollah va riposter, répondait dans la soirée de mercredi à jeudi 23 juillet, une source militaire sioniste. 

La riposte a-t-elle déjà commencé?

Au milieux d'une puissante panique qui s'est emparée déjà des colonies du Golan occupé, les médias israéliens font état d'un bilan de plusieurs militaires israéliens tués et blessés dans "des accidents de véhicules qui se seraient produits près de la frontière avec le Liban" (Golan) ainsi que dans les environs du siège de la radio militaire du régime. 

Le premier "incident" s'est produit ce mercredi 22 juillet dans les fermes occupées de Chebaa qui se trouvent à proximité du Golan occupé, là où Tel-Aviv a subi mardi son premier choc balistique depuis qu'il a commencé bêtement sa guerre dans la guerre et a permis à la Résistance de créer comme l'a vu si justement le général Brick un "anneau de feu composé d'au moins 200 000 missiles autour de lui". Evidemment question de ne pas rajouter à la panique, les médias sionistes racontent de manière un peu surréaliste que le militaire tué, membre de la brigade de Nahal (spécialisée à faire face au Hezbollah) l'a été au volant de son camion qui se serait heurté à un obstacle et que l'incident a blessé un officier ayant le garde de lieutenant. On dit aussi que le tué a été promu au grade de sergent à titre posthume, ce qui veut dire qu'un gradé a été tué.

Arutz Sheva n'ose évidemment pas évoquer que cet incident pourrait parfaitement être l'oeuvre d'un sniper du Hezbollah, ayant pénétré aisément les fermes des Chebaa ou pire celle d'un commando de la Résistance qui a prouvé en août dernier que le front nord d'Israël n'est qu'une expression "langagière", propre aux Sionistes car tout la partie septentrionale israélienne est à la portée des "infiltrations terrestres "du Hezbollah. 

Lire aussi : Syrie frappée: riposte de la "DCA made in Iran-Armée de l'Air russe"?

Mais cette supposée riposte de la Résistance libanaise à la mort de Kamel Hassan, si elle en est vraiment une, n'en est pas restée là car un "second incident" s'est produit presque simultanément avec le premier. Jerusalem Post rapporte qu’un "officier de réserve" a été grièvement blessé ( et sa mort ne tardera pas à être annoncée, NDLR) dans un accident ayant eu lieu sur le parking de la radio de l’armée israélienne dans la ville portuaire de Jaffa, près de Tel-Aviv. Avouons que la distance entre Chebaa et Tel-Aviv est importante mais que cet incident a tout pour ressembler à une "liquidation". Et dire que les "assaillants" ont su pénétrer au cœur "médiatique" de l'armée israélienne à Tel-Aviv! 

Le Jerusalem Post indique par la suite, que le directeur des ressources humaines de l’armée israélienne, général de division Moti Almoz, a ordonné, le mercredi 22 juillet, la formation d’une équipe d’experts qui, dirigée par un colonel, aurait pour mission de revoir les normes de sécurité de l’unité. Un lapsus révélateur qui prouve que les assaillants ont superbement contourné les soi-disant dispositifs sécuritaires comme ce fut le cas en avril quand la barrière de sécurité avec le Liban avait été trouée. Mais depuis avril, les assaillants ont visiblement appris à faire le trajet Galilée-Tel-Aviv sans se faire trop remarquer. L’armée israélienne n’a pas livré de détails en la matière.

Les "incidents" se produisent les uns après les autres en dépit du fait que l’armée israélienne est en état d’alerte suite au tweet du Hezbollah. Mercredi soir, l’armée israélienne a annoncé avoir annulé ses exercices militaires qui auraient dû se dérouler sous le nez du Hezbollah dans le nord des territoires occupés et sur les frontières avec le Liban. Et ce, par crainte évidemment d'exposer ses militaires aux tirs du Hezbollah. Mais il ets loin le temps où la barrière sécuritaire pouvait de quelle que manière que ce soit présenter un obstacle aux infiltrations des commandos du Hezbollah en territoire occupés. Israël a tort de se cacher derrière la "crise économique du Liban" et de se croire "libre de frapper le Hezbollah", affirme le directeur du centre médiatique libanais, Salem Zahran, cité par RT, ajoutant: « Le Hezbollah ne cache pas où et comment ses membres sont martyrisés, et c'est ce qu'il a fait lors du dernier ciblage. L'attaque de septembre 2019 du Hezbollah contre la base militaire d’Avivim est dans tous les esprits. Ce genre d’incidents risque de se reproduire dans les casernes israéliens dans les jours à venir. Au Golan, il y a trop de choses de changé que les Israéliens ne voient pas ».

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV