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L'ex Premier ministre irakien lance un pavé pro-russe en plein préparatif des pourparlers US/Irak

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Su-25UBKM mis à la disposition de l'armée irakienne par l'Iran pour sa lutte contre Daech. Photo prise la base aérienne d'Imam Ali. ©Ministère irakien de la Défense

L’ancien Premier ministre irakien a déclaré qu’après sa décision d’expulser les troupes américaines d'Irak, l’administration américaine avait poursuivi une politique du chaos et du terrorisme pour le punir.

Dans une interview accordée au site d’information Al-Maloomah, Nouri al-Maliki, Premier ministre irakien de 2006 à 2014, s’est exprimé sur la victoire de l’Irak contre le groupe terroriste Daech. « Les Américains ne voulaient pas que nous gagnions cette bataille. Nous n'avons pas entendu un mot de leur part condamnant Daech et les pays qui le soutenaient », a-t-il affirmé.

Le chef de la Coalition de l’État de droit au Parlement irakien a souligné que les États-Unis avaient informé la délégation irakienne qu'ils ne donneraient pas à l'Irak des armes pour combattre Daech tant que Maliki serait au pouvoir.

« Dans ce contexte, a-t-il indiqué, l'Iran et la Russie ont ouvert les portes de leurs dépôts d'armes pour aider l'armée irakienne et les Forces de mobilisation populaire dans leur lutte contre les terroristes. »

Nouri al-Maliki a par ailleurs déclaré que les Hachd al-Chaabi ne s'étaient retirées d'aucune des positions relevant de leur mission ajoutant que la survie des Hachd était la seule garantie pour neutraliser les complots contre l’Irak.

« Lorsque l'ennemi n'a pas d'honneur dans son hostilité, il recourt à des méthodes humiliantes contre les Hachd et les personnalités nationales, mais cela n'a aucun effet », a-t-il noté.

En pleine progression des terroristes de Daech vers la capitale irakienne Bagdad alors qu'aucun pays de la région n’a aidé l’Irak, l’Iran s’est précipité au secours de son voisin, mettant à sa disposition ses avions de combat Su-25. Alors que les États-Unis s’abstenaient de livrer les avions que l’Irak leur avait achetés.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV