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Campagne médiatique hostile à Assad/Poutine: l'objectif?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président russe Vladimir Poutine (G) rencontre son homologue syrien Bachar Assad, lors d’une visite surprise à Damas, en janvier 2020. ©New Straits Times

Un journal libanais s’est penché sur la nouvelle guerre psychologique lancée contre le président syrien Bachar Assad, similaire aux attaques précédentes contre son homologue russe Vladimir Poutine, dans le but de stopper les victoires successives de Damas.

Dans un article, le journal Al-Akhbar a écrit : « Les experts russes se réfèrent aux opérations psychologiques occidentales contre la Russie, la Syrie et les opposants à Washington dans leur ensemble. Ce à quoi Bachar Assad est confronté aujourd’hui n’est pas nouveau pour lui. Au contraire, il l’expérimente depuis au moins une décennie. »

« Un mois s’est écoulé depuis la publication par l’agence analytique russe Raya Van d’un sondage et des articles attaquant le président syrien Bachar Assad, parallèlement à la publication par un ancien diplomate russe proche de l’Occident d’un article critique contre ce dernier. L’agence a ensuite annoncé que son site avait été piraté et il a donc supprimé tous les messages de ses pages, puis elle a publié des documents opposés. Mais ce qui avait été publié, était suffisant pour lancer une nouvelle “guerre de l’information” contre Assad et l’État syrien, dans le prolongement d’une série ininterrompue de guerres hybrides occidentales qui ont ciblé Damas avec le début du conflit en 2011 », a noté l’auteur de l’article, Firas al-Choufi.

Al-Akhbar fait ensuite allusion aux capacités de la Syrie dans divers domaines, malgré le blocus économique imposé à l’État syrien et l’entrée en vigueur de la loi sur les récentes sanctions US : « En dépit de tous ces problèmes, le gouvernement syrien a une position ferme et immuable concernant la sauvegarde de la souveraineté et de l’unité du pays dans toute éventuelle solution politique. »

« Ce qui peut être déduit du comportement général de la Syrie, c’est que dans une guerre militaire directe, l’armée syrienne insiste sur la reprise de chaque centimètre de son territoire, et dans les négociations, le gouvernement syrien rejette toute controverse sur la structure politique séparatiste de l’État. Les Syriens n’entendent pas ignorer les sacrifices qu’ils ont consentis pour maintenir la stratégie à long terme de leur pays et ils ne veulent pas non plus succomber aux pressions médiatiques du présent ou de l’avenir », ajoute l’article.

La Russie a officiellement exprimé sa position envers la Syrie et le président Assad : le Kremlin a clairement déclaré que ce qui a été publié est le mensonge des médias jaunes. Dans une note à ton virulent, l’ambassade de Russie à Beyrouth a décrit les rumeurs sur les relations russo-syriennes comme une série d’actions trompeuses et perfides.

Firas al-Choufi termine son article ainsi : « Dans les prochains jours, la guerre de l’information s’étendra et les pressions économiques augmenteront pour obtenir plus de concessions avant les règlements de comptes. Selon Andrei Manuelo, un général de brigade à la retraite d’une agence de renseignement russe et expert de la guerre électronique, la partie qui remporte cette guerre est celle qui peut prédire les étapes et les actions de son adversaire et lui donner ensuite une réponse imprévisible. La chose la plus importante est la patience et le respect du silence, à la manière de Poutine avec les médias qui ont favorisé sa disparition : il est apparu dans un silence complet à Sotchi et il a nié toutes les rumeurs. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV