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False Flag US: les USA préparent des frappes massives contre la Syrie?

Syrie: Israël a dit avoir détruit des systèmes de défense antimissile russe, Pantsir-1. ©defence-blog.com

À Idlib, la bataille s'enlise pour le camp atlantiste, rien qu'à suivre les propos et les gestes contradictoires que tiennent et font en ce moment même les officiels qui s'en réclament : de la Turquie aux États-Unis, l'heure est à la propagande.

Le mardi 10 mars, l'émissaire US James Jeffry s'est mis à menacer la Syrie et la Russie de «pire riposte» si elles violeraient «la trêve» à Idlib. Or on sait que l'Amérique est prête à faire tout pour que cette trêve, conclue jeudi dernier à Moscou entre un Erdogan lamentablement défait à Saraqib et un Poutine-Assad triomphant, ne réussisse pas. S'inscrit dans cette même logique, la forte propagande anti-DCA russe que mène la Turquie, sur fond d'une réapparition de l'affaire des S-400 russes livrés à Ankara que ce dernier aimerait, si les USA en donnent le feu vert, remplacer par les Patriot. Reste une seule question. Si la DCA made in Russia de la Syrie est si mauvaise, comment expliquer alors l'incapacité de l'armée de l'air turque à s'infiltrer dans le ciel d'Idlib et à bombarder l'adversaire? 

La machine de propagande USA/OTAN a d'ailleurs publié par médias turcs interposés plusieurs vidéos mettant en scène des batteries de Pantsir, prétendument inefficaces, sans aller jusqu'à oser montrer les débris des drones turcs interceptés et abattus ces deux dernières semaines par la DCA syrienne. Erdogan est allé meme jusqu'à prétendre que son armée en avait détruit huit. Évidemment aussi bien la Syrie que la Russie savent à quoi joue la partie d'en face.

« Les déclarations d’Erdogan qui prétend que 8 systèmes dela DCA syrienne dans la province d’Idlib ont été détruits sont fausses », a affirmé le ministère russe de la Défense qui ajoute: « L’évaluation des drones d’assaut à Idlib faite par le président turc ne correspond pas à la réalité, elle est exagérée ». « Les systèmes Pantsir-1 sont largement déployés aux alentours de la ville de Damas, capitale syrienne. Quatre de ces systèmes sont installés dans la zone de désescalade d’Idlib. Lors de l’attaque turque deux systèmes ont été effectivement endommagés mais ils ne tarderaient pas à réintégrer le réseau de la DCA syrienne », précise le communiqué du ministère russe de la Défense. 

Selon les observateurs, cette propagande déclenchée par l'acolyte turc de l'OTAN (Erdogan) prouve que l'axe USA/OTAN dont l'infériorité au sol vient d'être prouvée par le bilan particulièrement lourd côté armée turque et ses mercenaires, se trouve dans une réelle impasse et que par ce genre de propagande, elle est en quête de préparer la prochaine étape : celle-ci devra plus largement impliquer une armée de l'air otanienne qui va d'exercice en exercice aériens en Méditerrannée, juste sous le nez de la Russie. 

Citant des sources sécuritaires, le site d'information et d'analyse politiques South Front affirme que les forces spéciales US en seraient d'ores et déjà à préparer une opération « fausse bannière » à Idlib pour passer à la prochaine étape. 

« Ces forces américaines sont venues d'Afrin et l’attaque chimique a échoué, il y a 5 jours, une attaque censée être menée par les terroristes. En effet, l’arrivée des forces américaines a coïncidé avec la rencontre illégale de l’envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie, James Geffry, avec les terroristes.

« Suivant les communications et les renseignements provenant de groupes terroristes soutenus par la Turquie, les forces spéciales US se trouvent non loin des postes d'observation turques et ce, depuis 2 jours, avec en leur possession argent et passeports américains et autres promesses alléchantes. Ces forces projettent de perpétrer une embuscade ou un attentat suicide pour en finir avec la trêve conclue le 5 mars entre Moscou et Ankara. Des vidéos à tourner seront très facilement falsifiées, il suffit de faire vêtir des uniformes de soldats syriens aux terroristes. Des officiers turcs en lien avec la CIA seraient impliqués dans ce scénario qui aurait dû avoir lieu juste avant la rencontre Poutine-Erdogan, le 5 mars quand James Jeffry s'est rendu depuis Hatay à Idlib. L'équipe des Casques blancs et Reuters se trouvaient aussi sur place. Avec une actualité internationale dominée par le coronavirus et le coup d'État en Arabie, les Américains ont fini par renoncer au plan car une attaque chimique à Idlib ne pesait pas lourd. N’empêche que ce plan est là et l'armée de l'air USA/OTAN se tient prête à passer aussitôt après à l'acte en tentant de briser la DCA syro-russe. D'où d'ailleurs les menaces récentes de Jeffry. Évidemment la Syrie se prépare et sa chasse est prête à venir en aide de la DCA syrienne. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV