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1ère opération Russie-Résistance contre Israël : le missile Delilah "neutralisé"

Nouveaux missiles de la DCA syrienne. ©Avia.pro

Vendredi 14 février, le bluffeur Netanyahu a surpris bien du monde en Israël : alors que d'habitude, il se vante des frappes lancées par l'armée de l'air sioniste contre la Syrie, frappes à 99% "inutiles", mais qui ces derniers temps, servent surtout à ce que les troupes turques et leurs miliciens perdent moins rapidement du terrain à Idlib, Netanyahu s'est montré bien évasif à commenter le raid au missile de la nuit de jeudi à vendredi contre la capitale syrienne Damas : interrogé par la radio Haïfa à ce sujet, il a répondu "Je ne sais pas ce qui s'est passé hier soir. C'est peut-être un coup de l'armée de l'air belge!"

À quoi rime cette ridicule réponse? Elle cache un méga fiasco. Selon des sources militaires concordantes, le dernier raid au missile israélien contre Damas s'est avéré une cuisante ratée, et même plus, pour une armée de l'air sioniste qui se plaît depuis quelque temps à se jouer de la vie des civils en prenant pour cible des avions de ligne comme cela fut le cas le vendredi 7 février d'un Airbus 320, et en brouillant les radars de la DCA syrienne à coup de cyberattaques et de brouilleurs électromagnétiques. En effet, 9 des 10 missiles de croisière Delilah, antiradars, israéliens, tirés depuis le Golan occupé ont été interceptés et détruits par les deux batteries de défense aérienne Pantsir-S et Buk, munis de radars qui ont visiblement eu de quoi rendre, cette fois, bien visible les missiles israéliens. Avia.pro, site militaire russe parle d'un coup de maître signé DCA intégrée Syrie-Russie.

Au fait, la Russie semble avoir tenu sa promesse, exprimée sous forme de trois mises en garde, la semaine dernière, à l'adresse du régime israélien: Poutine avait promis une riposte à Israël qui a osé briser l'accord aérien avec la Russie en Syrie, de mettre en péril la vie des civils à bord des avions de ligne et d'avoir cherché à refaire le coup de l'Il-20 abattu en 2018 au large de Lattaquié, causant la mort de 15 officiers russes. 

Selon Avia.pro, l'ampleur de l'échec des missiles Delilah pour ce raid du 14 février qui a provoqué aussitôt la riposte vaste de la DCA syrienne et un intense combat de 10 minutes qui s'est étendu depuis le ciel de l'aéroport de Damas, aux localités de l'ouest d'al-Zamir et de l'est de Qodsiya al-Asad, non loin de l'autoroute Damas-Beyrouth. Ces missiles qui visaient l'aéroport de Kiswa ont donc raté leur cible, 9 ayant été abattus sur 10. Les batteries de missiles antimissiles syriens sont allées encore plus loin, car ils ont réussi à repousser non seulement des missiles Delilah, mais encore les drones et les avions sionistes sur l'axe Jebal al-Cheikh (Golan occupé) jusqu'aux frontières libanaises. Il semblerait que la DCA de la Résistance ait agi de manière coordonnée avec celle de la Syrie pour repousser cette attaque comme l'avait promis Moscou. 

"La nette amélioration de la performance des batteries de missiles antimissiles syriens prouve une chose: un changement de fréquence des radars syriens qui aurait distrait des missiles israéliens. Ce changement de fréquence a surtout contourné la production de brouillage électronique par les missiles, les rendant totalement inefficaces. Les données liées aux engins israéliens auraient été quant à elles, transmises par le S-400 russe", suggère un spécialiste interrogé par Avia.pro.

Et le spécialiste d'ajouter : L’obstination israélienne à sauver la tête de la Turquie à Idlib, risque de lui coûter excessivement cher puisqu'il n'est plus exclu que la prochaine attaque israélienne contre la Syrie soit soldée par la destruction de ses chasseurs vu que les contre-missiles syriens pourraient franchir un palier et s'en prendre directement aux appareils sionistes. Jeudi, le régime israélien s'est trouvé heurté de plein fouet à une surprise de taille, un groupe de ses drones ont fui Naqoura au sud du Liban, pris pour cible d'une contre-attaque de l'armée libanaise et du Hezbollah : la DCA du Hezbollah a-t-elle intégré celle de la Syrie? Possible. Les données des S-400 russes arrivent bien trop vite au sud du Liban ces temps-ci. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV