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Frappe-spectacle pour occulter le fiasco US à Aïn al-Asad

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-15 israélien. (Photo d'archives)

La frappe le confirme, les Américains ont largement perdu de leur opérationnalité sur les frontières syro-irakiennes.

Mercredi soir, le commandant en chef de la Force aérospatiale du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Hajizadeh, a évoqué en détail la spectaculaire attaque au missile iranienne contre la base des États-Unis à Aïn al-Asad, effectuée à coup de missiles de type Fateh-313 et Qiam, attaque qui a réduit en mille morceaux la bande d'atterrissages de la base et qui a été précédée par une cyberattaque, juste 15 minutes avant qu'elle ne commence.

La cyberattaque a « aveuglé » les 12 drones MQ Reaper US qui surveillaient la base 24 heures sur 24 : « On n'a pas voulu tuer les Américains. Ce qu'on a cherché a été surtout de leur infliger de graves dégâts...sinon le bilan de leurs pertes aurait dépassé les 5000 », a affirmé le général Hajizadeh.

Ce vendredi 10 janvier à l'aube, Al-Mayadeen a fait état d'une violente explosion à Qaïm, jusqu'ici bombardée à plusieurs reprises par les Américains. Mais il s'agirait, selon la chaîne, non pas d'avions américains, mais d'avions israéliens ayant lancé le raid depuis le ciel jordanien.

Un convoi des Hachd al-Chaabi aurait été visé juste une semaine après l'assassinat du commandant martyr Soleimani et le commandant en chef adjoint des Hachd, Abou Mohandes.

Israël, largement impliqué dans le coup, se fait ainsi rappeler à la bonne mémoire de la Résistance après s'être caché ces sept derniers jours derrière les Américains.

Seul hic : en se livrant à une frappe spectacle, l'armée de l'air israélienne confirme le succès de la frappe au missile du CGRI contre le Centre de Commandement US sur les frontières syro-irakiennes, à savoir Aïn al-Asad.

Le convoi visé était militaire, selon les sources tribales irakiennes, mais la frappe israélienne est militairement sans valeur. La station radar US à Aïn al-Asad est totalement hors service dans la foulée de la frappe du 8 janvier du CGRI.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV