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Zoom Afrique du 11 décembre 2019

Les Maliens n'acceptent aucune ingérence

L’actualité en Afrique :

Programmation robotique : Les étudiants de l’ISGE-BF à l’école de l’Académie de création et d’éveil scientifique

Mali : 8e réunion du Partenariat de Ouagadougou au Bénin L’accès des jeunes dans leur diversité aux services de planification familiale fortement recommandés

Le Ghana et le Nigeria en tête de liste des marchés à surveiller pour les développements de projets clés.

Les analyses de la rédaction :

Mali : le français Christophe Sivillon expulsé, les Maliens prennent les devants

Deuxième victoire du peuple malien contre la force d’occupation !

Alors que l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigot, a invité IBK au sommet de Pau le 16 décembre prochain, un incident est bien révélateur de l’état des relations entre les deux états.

Sur fond de manifestations anti-françaises dont le président Macron demande la répression sans merci, le français, Christophe Sivillon, chef du bureau des Nations Unies (Minusma), à Kidal au Mali, a été expulsé par les autorités maliennes ce mardi 10 décembre 2019.

« Le Premier ministre et le gouvernement ont décidé de déclarer persona non grata le chef du bureau régional de la Minusma à Kidal pour les propos qu’il a tenus la semaine dernière », a déclaré Tiébilé Dramé devant la presse.

 Lors du 4e Congrès du mouvement indépendantiste MNLA à Kidal (nord du pays), ce responsable onusien, s’adressant aux participants, a notamment déclaré : « Chers invités et membres des délégations venues du Mali et de l’étranger ».

Dans un communiqué publié en fin de semaine passée, le Parlement a qualifié ces propos de « contraires à l’objectif de la mission de Paix et de Stabilisation annoncée dans la Résolution définissant le mandat de la MINUSMA et ne sauraient être tolérés ». Ils portent aussi « une atteinte grave à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la République du Mali ».

Les députés maliens ont ainsi demandé « au gouvernement de mettre en garde la MINUSMA pour le comportement irresponsable de son agent » et de « veiller au respect de l’intégrité du territoire national par tous les partenaires du Mali ».

De leur côté, le peuple malien, très remonté contre cette insolence qui n’est pas le premier dans son genre, a exigé sur les réseaux sociaux, le départ de Christophe Sivillon.

Burkina Faso : troisième coup anti-occupation :

Le Burkina Faso, devenue ces derniers temps le figure emblématique d’une lutte multidimensionnelle contre la Force d’occupation vient de mettre son troisième coup à la force occupante : Sans dire un mot sur sa participation à la rencontre prévue à Pau sur l’invitation de son homologue français, lors de la cérémonie du 56e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, le président Kaboré appelle ses compatriotes à ne rien céder aux groupes armés terroristes.

 « Devant la recrudescence des attaques des groupes terroristes, j’invite les communautés burkinabées à ne rien céder aux forces du mal qui font tout pour détruire notre nation. Au regard de l’importance des défis à relever au niveau sécuritaire, je renouvelle mon appel à une trêve sociale », a-t-il ajouté.

Selon le président burkinabé, le pays doit faire face à deux défis majeurs dans sa quête vers un État nation. « C’est de restaurer l’autorité de l’état central garant de l’unité et de l’indivisibilité de la nation. Le second, celui de bannir à jamais la stigmatisation de l’autre. Nous devons combattre avec la dernière énergie toute forme de replis identitaires et de discrimination fondée sur le genre, l’ethnie, la religion ou la région. »

Roch Marc Christian Kaboré appelle donc ses compatriotes à poursuivre la construction du dialogue social, interreligieux et le dialogue des cultures. Il a également insisté sur l’importance de la tenue des élections présidentielles et législatives en 2020.

Le président burkinabé fait passer un message très important à sa nation : l’union fait la force et le peuple burkinabé devrait être conscient de tous complots qui se mijotent contre lui à savoir les prétextes religieux et communautaires.

Il y’a moins d’un mois, dans une lettre adressée aux « attachés de défense des pays étrangers », le Burkina Faso avait demandé à être prévenu des survols militaires, soulignant que tout avion non identifié serait considéré comme « ennemi ».

La voix anti-occupation du peuple indépendantiste burkinabé s’élève de plus en plus contre une présence illégale et déstabilisatrice, et ce sentiment de haine et de ras-le-bol se sent aussi bien au sein du peuple que le gouvernement burkinabé.

Le chef de la diplomatie européenne plaide pour des missions renforcées au Sahel, analyse avec Luc Michel, géopoliticien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV