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Aveu d'échec : les USA n'ont plus de confiance en leur Patriot et craignent un 14 septembre bis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'image satellitaire de la frappe yéménite contre Aramco(Archives)

Certaines sources d'information qui confirment la tenue de quatre rounds des pourparlers par vidéoconférence entre un Riyad totalement mis K.O. et un Ansarallah plus que jamais imposant sur tous les fronts de combats, du sud saoudien jusqu'à même Aden, disent que les Etats-Unis se sont mis à menacer Ansarallah. Après la performance inouïe qu'a été l'attaque au drone du 14 septembre contre Aramco, les USA ont tout fait pour que l'Arabie des Salmane puisse cotiser les actions d'Aramco. Après plusieurs reports, Riyad a tenté de le faire il y a quelques jours mais par rapport aux objectifs fixés la tentative est plutôt ratée.

D'où les menaces américaines contre Ansarallah selon lesquelles les USA engageraient une action militaire directe contre le Yémen si la Résistance prenait encore une fois pour cible les sites sensibles saoudiens. La réponse d'Ansarallah à la menace US? Pour le Yémen, l'échec que vient de subir Riyad, est aussi celui des Etats-Unis. Depuis 2015, le Pentagone n'a jamais quitté le QG des opérations de la coalition en Érythrée. Que peuvent faire de plus les USA si ce n'est frapper, bombarder et réduire en ruine... Et bien c'est déjà fait. Si les frappes saoudiennes se poursuivent, les attaques reprendront. A l'heure où ces lignes sont écrites, une nouvelle opération d'envergure se déroule au sud saoudien, opération qui n'est pas encore rendue publique. 

Les médias saoudiens ont d'ailleurs rapporté dimanche que deux militaires de ce pays avaient été tués dans des affrontements avec les "troupes yéménites" à la frontière avec le Yémen. Sans évoquer le grade des deux militaires, l’agence de presse saoudienne, SPA a annoncé qu'ils avaient été tués à la frontière sud de l'Arabie saoudite avec le Yémen.

La SPA n'a pas précisé le moment exact de la mort de ces deux militaires mais les forces yéménites rapportent presque quotidiennement des morts causées dans les rangs saoudiens par les effectifs de l’armée et les combattants populaires du Yémen. La coalition conduite par l’Arabie saoudite a fait part le mercredi 13 novembre de la mort de plusieurs militaires saoudiens et émiratis lors de l'attaque d'Ansarallah sur la frontière entre le Yémen et l'Arabie saoudite. Début novembre, l'Arabie saoudite a reconnu que 5 de ses militaires avaient été tués à Jizan dans le sud-ouest du pays par les forces de la Résistance yéménite. Les attaques de la coalition saoudienne contre le Yémen se poursuivent alors que les combattants d’Ansarallah cherchent la paix et la trêve dans le pays.

Ces opérations terrestres sont à rajouter à la liste des exploits d ces derniers temps d'Ansarallah quelques peu éclipsés par l'actualité irakienne et libanaise : Ansarallah a abattu un drone RQ US et deux autres appareils saoudiens du même type chacun d'une valeur des millions de dollars. Et puis sa dernière frappe au missile contre un  QG ennemi et qui a coûte la vie aux officiers émiratis et saoudiens, a prouvé que ses capacités balistiques sont intactes. Incapables de changer la donne, Riyad s'acharne sur les civils. 

Des avions de chasse de la coalition saoudienne ont bombardé lundi 18 novembre la zone de Tkheh, dans le district de Magaz, à Saada, dans le nord du Yémen, a-t-on appris de l'agence de presse yéménite, al-Masirah.

Selon ce rapport, l'artillerie de la coalition saoudienne a également pilonné les régions d’al-Dureinmi et de Hays dans la province de Hudaydah à l'ouest du Yémen.

Selon certains rapports, des avions saoudiens ont mené des vols ininterrompus sur les régions du sud de la province de Hudaydah.

L'artillerie de l'armée saoudienne a également pilonné les villages frontaliers de la province de Razih à Saada.

Le 20 septembre, le président du Conseil politique suprême du Yémen, Mehdi al-Machat, a déclaré que les forces yéménites avaient arrêté les attaques balistiques et les frappes aux drones contre l'Arabie saoudite mais que les avions de combats saoudiens continuaient eux de bombarder les zones du nord du pays. " Cet une trêve précaire qui pourrait à tout moment briser, a mis en garde le responsable d'Ansarallah. 

Depuis le 26 mars 2015, la coalition saoudienne, soutenue par les États-Unis mène des opérations militaires contre le Yémen pour faire revenir au pouvoir, le président démissionnaire du pays, Abd Rabbo Mansour Hadi. Celui-ci peine à y revenir même si pour l'heure l'accord Hadistes-Sudistes tarde à se réaliser. 

Des milliers de Yéménites ont été tués à la suite de l’agression saoudienne. Selon un rapport de l’ONU, le Yémen subit la pire crise humanitaire au monde. Ce pays de la péninsule arabique est en effet en proie à l’une des plus graves et des plus complexes crises humanitaires. La quasi-totalité de la population a besoin d’une assistance humanitaire, la guerre de la coalition saoudienne a provoqué des déplacements de population et des situations de famine. N'empêche que les Yéménites n'ont pas peur. L'Amérique a perdu la bataille. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV