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Macron veut prendre des mesures contre le programme nucléaire iranien

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Macron à la tribune du Conseil représentatif des institutions juives de France. ©Rueters

Le président français a déclaré qu’il entreprendrait des actions pour mettre un terme au programme balistique iranien.

« Paris souhaite dialoguer avec Téhéran », a affirmé le mercredi 7 mars Emmanuel Macron, président français, en déclarant, pourtant, qu’il entreprendrait des mesures en vue d’arrêter le programme balistique iranien, a rapporté Fars News.

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu. ©Getty Images

À la tribune du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Macron a indiqué que la France et ses alliés comme les États-Unis et le Royaume-Uni étaient en train d’examiner des actions contre les activités balistiques iraniennes dans la région et qu’il s’était longuement entretenu à ce sujet avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

En indiquant qu’il souhaitait des négociations avec toutes les parties y compris l’Iran, Macron a ajouté que « la sécurité de notre allié israélien est une priorité absolue, elle n’est pas négociable », a relaté Yediot Aharonot.

Depuis un certain temps, la Maison-Blanche fait pression sur les pays européens pour qu’ils consentent à une réforme de l’accord nucléaire et à de nouvelles séries de négociations avec l’Iran sur d’autres questions. Mais les autorités européennes ont annoncé qu’elles ne renégocieraient pas sur le Plan global d’action conjoint (PGAC).

Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont mis en place des groupes de travail conjoints avec les États-Unis pour examiner les préoccupations de Washington vis-à-vis de l’accord nucléaire iranien. Bien sûr, les autorités bien informées disent que les actions sont encore aux premiers stades.

Federica Mogherini, Mohammad Javad Zarif, Philipp Hammond et John Kerry lors de l’annonce de l’accord nucléaire. ©EPA

Les autorités iraniennes ont, à maintes reprises, annoncé qu’elles ne négocieraient pas avec l’Occident sur leur programme nucléaire ni sur les questions régionales.

Macron n'a pas manqué de parler du statut de Qods. « À un moment donné du processus, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine adviendra. Mais ça doit venir au bon moment du processus, dans un jeu équilibré », a indiqué Macron.

Donald Trump, président américain. (Photo d’archives)

« Je pense qu’il n’a pas aidé à la résolution du conflit, à la situation, je ne pense même pas qu’il a aidé à l’amélioration de la situation sécuritaire », a-t-il dit à propos de la décision de son « ami », le président des États-Unis. « Je pense que c’est une véritable erreur », a-t-il poursuivi. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV