Le président français a déclaré qu’il entreprendrait des actions pour mettre un terme au programme balistique iranien.
« Paris souhaite dialoguer avec Téhéran », a affirmé le mercredi 7 mars Emmanuel Macron, président français, en déclarant, pourtant, qu’il entreprendrait des mesures en vue d’arrêter le programme balistique iranien, a rapporté Fars News.
À la tribune du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Macron a indiqué que la France et ses alliés comme les États-Unis et le Royaume-Uni étaient en train d’examiner des actions contre les activités balistiques iraniennes dans la région et qu’il s’était longuement entretenu à ce sujet avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
En indiquant qu’il souhaitait des négociations avec toutes les parties y compris l’Iran, Macron a ajouté que « la sécurité de notre allié israélien est une priorité absolue, elle n’est pas négociable », a relaté Yediot Aharonot.
Depuis un certain temps, la Maison-Blanche fait pression sur les pays européens pour qu’ils consentent à une réforme de l’accord nucléaire et à de nouvelles séries de négociations avec l’Iran sur d’autres questions. Mais les autorités européennes ont annoncé qu’elles ne renégocieraient pas sur le Plan global d’action conjoint (PGAC).
Le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne ont mis en place des groupes de travail conjoints avec les États-Unis pour examiner les préoccupations de Washington vis-à-vis de l’accord nucléaire iranien. Bien sûr, les autorités bien informées disent que les actions sont encore aux premiers stades.
Les autorités iraniennes ont, à maintes reprises, annoncé qu’elles ne négocieraient pas avec l’Occident sur leur programme nucléaire ni sur les questions régionales.
Macron n'a pas manqué de parler du statut de Qods. « À un moment donné du processus, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël et de la Palestine adviendra. Mais ça doit venir au bon moment du processus, dans un jeu équilibré », a indiqué Macron.
« Je pense qu’il n’a pas aidé à la résolution du conflit, à la situation, je ne pense même pas qu’il a aidé à l’amélioration de la situation sécuritaire », a-t-il dit à propos de la décision de son « ami », le président des États-Unis. « Je pense que c’est une véritable erreur », a-t-il poursuivi.