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Le soutien égyptien à Damas à l’ONU

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une résolution de l’ONU soutenu par Damas rétablit un cessez-le-feu dans des régions civiles en crise humanitaire en Syrie, mais les terroristes soutenus par les Occidentaux violent régulièrement la trêve. ©Pinterest

L’ambassadeur permanent de l’Égypte à l’ONU, s’exprimant à l’occasion d’une réunion extraordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, consacrée à la situation en Syrie et en priorité à la Ghouta orientale s’est dit vivement préoccupé par la crise humanitaire qui touche cette région près de Damas.

«La situation s’embrase sous les affrontements en Syrie et ce sont les groupes extrémistes qui sont bien à l’origine de l’escalade des tensions dans la Ghouta orientale », et "non le gouvernement syrien" a insisté le représentant permanent de l’Égypte à l’ONU, Yusuf Ala.

D’autres instances internationales ont également condamnée les violences croissantes contre les civiles et les organisations civiques en Syrie avant d’afficher leur soutien à Damas qui lutte contre les groupes extrémistes et terroristes qui embrase le pays.

« L’Égypte était l’un des pays étant à l’origine de l’adoption de la résolution 2165 présentée au Conseil de sécurité lors de sa réunion en décembre dernier, une initiative sur le transfert de l'aide transfrontalière à la Syrie pour une année supplémentaire, afin de remédier à la « détérioration constante de la situation humanitaire effroyable » dans ce pays et d’apporter une assistance vitale à trois millions de personnes », rappelle le diplomate égyptien.

Yusuf Ala a également insisté à la tribune de l’ONU sur l’importance de la coordination des efforts de la communauté internationale pour faire face aux groupes extrémistes, tel Daech et le Front Al-Nosra, placés sur la liste noire des groupes terroristes par l’ONU.

« Ces groupes terroristes ne font qu’attiser le feu des affrontements et alimenter la guerre. Ils intensifient les souffrances qu'endure le peuple syrien et entrave le rétablissement de la paix et de la sécurité », a-t-il précisé, selon un rapport du quotidien panarabe, Al-Quds al-Arabi, publié à Londres.

Le diplomate égyptien à l’ONU a exhorté à cette occasion la communauté internationale à engager des efforts « sérieux » et « impartiaux » pour mettre fin aux violences systématiques, seule voie à ses yeux pour rétablir la paix et la stabilité en Syrie.

Déplorent, toujours devant la réunion d'urgence du Conseil des droits de l'homme de l'ONU sur la Syrie, Yusuf Ala a appelé à l’application stricte et élargie de la résolution 2401 du Conseil de sécurité, sur une trêve de trente jours en Syrie et la cessation des hostilités durant le délai précis. 

La résolution 2401, votée samedi dernier, exige une cessation sans délai des hostilités d’au moins 30 jours consécutifs en Syrie pour acheminer de l’aide humanitaire, en particulier dans la Ghouta orientale.

Sous pressions russes, le texte affirme que le cessez-le-feu ne s'appliquera pas aux opérations militaires contre Daech, Al-Qaïda et le Front Al-Nosra et tous autres individus, groupes, parties prenantes et entités associés aux groupes terroristes.

Depuis l’adoption de cette résolution, les groupes armés actifs en Syrie n’ont pas cessé de provoquer des attaques dans la Ghouta orientale. Simultanément, les États-Unis et leurs alliés européens cherchent à accuser le gouvernement syrien de la violation de la trêve, une réelle complicité !

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SOURCE: FRENCH PRESS TV