TV

Le rapport de la CESAO sur les crimes d’Israël déplaît à Washington et à Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une famille palestinienne quitte sa maison à Gaza, endommagée par des tirs israéliens, le 7 octobre 2014. ©AFP

La sous-secrétaire générale et secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l’Asie de l’Ouest (CESAO ESCWA) a quitté ses fonctions en guise de protestation contre la décision de l’ONU qui a rétracté sa décision de condamner Israël.

La sous-secrétaire générale et secrétaire exécutive de la CESAO, Rima Khalaf. (Photo d’archives)

La sous-secrétaire générale et secrétaire exécutive de la CESAO, Rima Khalaf, a démissionné en vue de protester contre la décision des Nations unies de supprimer le rapport de cette instance.

La CESAO a rendu public un rapport le 25 janvier 2017 sur la ségrégation raciale du régime israélien à l’encontre de la nation palestinienne avant de qualifier officiellement Israël d’État d’apartheid, ce qui a suscité la colère de Washington et de Tel-Aviv.

Cédant devant les pressions du régime de Tel-Aviv, le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a ordonné à la CESAO de revenir sur sa décision et de supprimer ce rapport du site de l’organisation.

Mme Khalaf, qui a participé à un point de presse ce vendredi 17 mars, a déclaré qu’elle avait quitté ses fonctions à cause de l’annulation du rapport sur le site web de la CESAO et de la décision de l’ONU de faire marche arrière. D’après cette responsable, le secrétaire général a accepté sa démission.

Mme Khalaf a indiqué que ce rapport avait été rédigé selon une requête formulée par la CESAO et que c’étaient bien deux chercheurs qui l’avaient élaboré. Selon ce rapport, l’État israélien a été fondé sur la ségrégation raciale.

Elle a évoqué les pressions exercées sur Guterres pour qu’il rectifie le tir, avant de poursuivre qu’il n’y avait pas l’ombre d’un doute que le secrétaire général a supprimé ce rapport à cause des menaces brandies à son encontre.

Elle a indiqué que selon ce rapport, la solution à deux États n’aboutira pas tant que Tel-Aviv ne démantèlera pas son mur d’apartheid.

Rima Khalaf a ajouté qu’il s’agissait du deuxième rapport condamnant Israël en seulement deux mois et qu’on lui avait ordonné de faire disparaître ces rapports de la liste des publications officielles de l’ONU.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV