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Réaction du Hamas et du Jihad islamique à la destruction de la maison d'Islam Farroukh

Le 8 juin, les forces de l'armée sioniste ont détruit la maison du prisonnier palestinien, Islam Farroukh à Ramallah. (Capture d'écran)

Le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, a réagi à la démolition de la maison du prisonnier palestinien Islam Farroukh par l'armée sioniste : « L'explosion de la maison du détenu palestinien Islam Farroukh est un crime qui s'inscrit dans la lignée de la politique de punition collective que suit le régime sioniste. »

« Cette politique fait partie de la politique nazie mise en œuvre par les occupants contre notre nation. Les multiples démolitions de maisons constituent une politique vouée à l'échec, elle ne mènera nulle part et n'arrêtera pas la lutte du peuple palestinien », a indiqué Hazem Qassem cité par Palestine Al Youm.

« Le terrorisme perpétré par les occupants sionistes est une provocation pour notre nation qui poursuit sa révolution et son intifada avec plus de détermination. Les crimes du régime sioniste rappellent l'urgence de traduire ses dirigeants devant la Cour pénale internationale », a-t-il souligné. 

D'autre part, le mouvement du Jihad islamique palestinien a également réagi à ce nouvel acte terroriste du régime d'Israël, réaffirmant que la démolition des maisons appartenant aux Palestiniens est un acte d'agression qui, malgré sa violence, ne parviendra pas à endiguer la résistance. 

Tariq Salmi, le porte-parole du Jihad islamique, a estimé que la destruction de la maison du « héros palestinien », Islam Farroukh, ne pourra pas ébranler la volonté de la nation palestinienne qui sait pertinemment que le chemin de la liberté passe par le sacrifice.

La force de la résistance en Cisjordanie ne cesse de croître et de s'étendre à chaque ville et village de la région. Poursuivre la résistance est donc le seul moyen de neutraliser l'ennemi.

Le 8 juin, les forces de l'armée sioniste ont d'abord encerclé puis détruit la maison du prisonnier palestinien, Islam Farroukh, accusé d'avoir commandité et mis en œuvre une opération antisioniste dans la ville de Qods, qui a entraîné la mort de plusieurs soldats israéliens, en novembre 2022. Il s'agissait plus exactement d'un immeuble de quatre étages où vivaient les parents et les quatre sœurs de Farroukh. L'ordre de démolir cet immeuble a été donné en avril dernier par le ministre israélien de la Guerre, Yoav Galant.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV