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Le Nicaragua refuse de recevoir l'ambassadeur de l'Union européenne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Nicaragua dénonce le communiqué insolent de l'UE et refuse l'entrée de son envoyé. (Photo d’illustration)

L'émissaire européen Fernando Ponz a été interdit d'entrer au Nicaragua, mardi 18 avril. Quelques heures auparavant, l'Union européenne dénonçait dans un communiqué la « répression systémique » des opposants au Nicaragua depuis les manifestations anti-gouvernementales de 2018 qui demandaient la démission du président Daniel Ortega. 

Le gouvernement estime que les manifestations de 2018 faisaient partie d'un coup d'État raté soutenu par les États-Unis.

« Face au harcèlement permanent contre le droit de notre peuple à la souveraineté nationale, nous ne recevons pas » Fernando Ponz, ambassadeur d'« une puissance asservissante », a déclaré le ministre nicaraguayen des Affaires étrangères Denis Moncada, dénonçant « l’ingérence, l’impertinence et l’insolence » de l’UE.

Il a également déclaré que les allégations de Bruxelles contre son pays montraient les « positions impérialistes et colonialistes qui caractérisent l'Union européenne ».

Le 28 septembre 2022, le gouvernement nicaraguayen avait expulsé l'ambassadrice de l'UE Bettina Muscheidt. Par mesure de réciprocité, l'Union européenne avait déclaré persona non grata Zoila Muller Goff, la représentante du Nicaragua auprès des institutions européennes.

L’UE a également prolongé les sanctions contre 21 personnes et trois entités compte tenu de la « détérioration de la situation politique et sociale » au Nicaragua, dont l'épouse et vice-présidente d'Ortega, Rosario Murillo.

Les mesures comprenaient un gel des avoirs et une interdiction de voyager.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV