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Syrie: un groupe de la Résistance irakienne revendique l'attaque contre la base US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats et des véhicules militaires américains dans une base militaire, en Syrie ©AFP

Alors que plus de 20 roquettes ont été tirées le samedi 25 mars sur deux bases américaines dans le champ pétrolier d’Al-Omar et le champ gazier de Conoco à Deir ez-Zor, situés dans l’est de la Syrie le groupe de la Résistance irakienne « Liwa Al-Ghaliboun » ou « Brigade des conquérants » a revendiqué la responsabilité de l’attaque au drone de jeudi 23 mars contre la base militaire illégale des États-Unis dans l’est de la Syrie.

Selon un communiqué publié par ce groupe de la Résistance irakienne, "l’unité de drone de Liwa Al-Ghaliboun a mené avec succès jeudi 23 mars dans l’après-midi une attaque de drone contre l’aéroport de Ramilan dans le rif nord de Hassaké contrôlé par les forces américaines à la suite de laquelle, plusieurs soldats américains ont été tués ou blessés."

Al-Ghaliboun a en outre déclaré que ses combattants avaient l’intention de mener des attaques plus précises avec des armes plus modernes contre les forces d’occupation américaines.

« L’unité de drones de groupe de la Résistance irakienne Liwa Al-Ghaliboun a pu viser l’aéroport de Remilan en Syrie, occupé par les forces américaines dans le premier jeudi du mois sacré du Ramadan », ajoute le communiqué avertissant : « Tant que les forces américaines ne se retireront pas complètement du territoire irakien, elles ne seront pas en sécurité ni en Irak ni en dehors de ses frontières ».

C’est dans ce contexte que le groupe antiterroriste irakien Kataeb Hezbollah a mis en garde les forces américaines contre une « confrontation directe », affirmant que ses forces prendraient les troupes américaines au dépourvu en leur infligeant un coup dur si elles lançaient des attaques similaires aux raids menés en Syrie contre les positions de forces de résistance en Irak.

Abu Ali al-Askari, un haut responsable de la sécurité des Kataeb Hezbollah, a fait ces remarques hier samedi dans un communiqué indiquant qu’ils attaqueraient directement les bases américaines s’ils visaient les positions des groupes antiterroristes irakiens.

« Nous réitérons une fois de plus que Kataeb Hezbollah attaquera directement les bases américaines dans toute la région au cas où l’ennemi américain commettrait une folie et déciderait de frapper nos combattants et leurs camps en Irak », a-t-il déclaré.

Les forces américaines ont lancé ce vendredi 24 mars une attaque meurtrière contre des cibles civiles basées à Deir ez-Zor.

Des sources locales syriennes ont rapporté que des chasseurs américains avaient frappé deux zones à Deir ez-Zor. 

Les forces américaines ont mené le jeudi 23 mars des frappes aériennes dans l’est de la Syrie après une attaque de drone ayant tué un entrepreneur américain et blessé au moins cinq soldats.

Selon le Pentagone, l’attaque a été lancée sous la direction du président Joe Biden et visait des installations utilisées par des groupes affiliés au Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran.

Cependant, des sources locales ont souligné que la cible n’était pas un poste militaire aligné sur l’Iran comme l’affirmait l’armée américaine, mais plutôt un centre de développement rural et un centre céréalier dans le quartier de Hrabash, près de l’aéroport militaire de Deir ez-Zor. Aucun Iranien n’a été tué dans l’acte d’agression.

Askari a également félicité les forces pro-gouvernementales syriennes pour leurs attaques à la roquette contre les bases illégales des forces américaines dans la province orientale de Deir ez-Zor.

Vendredi, après que le Pentagone a effectué plusieurs frappes aériennes contre les troupes syriennes, une base militaire abritant des forces américaines dans la province orientale de Deir ez-Zor a été la cible d’une attaque à la roquette.

Des sources locales ont rapporté que les roquettes ont atterri à proximité du champ pétrolifère d’al-Omar contrôlé par les États-Unis provoquant plusieurs explosions.

Samedi, la chaîne d’information télévisée iranienne Al-Alam a rapporté que plus de 20 roquettes avaient été tirées contre deux bases illégales appartenant aux forces d’occupation américaines dans l’est de la Syrie.

La chaîne d’information a précisé que les cibles étaient des avant-postes américains basés près du champ pétrolifère d’al-Omar et du champ de gaz naturel de Conoco dans la province syrienne de Deir ez-Zor.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV