Saïd Pourreza
PressTV, Londres
Fuyant les manifestations massives des opposants à sa « refonte judiciaire » en Palestine occupée, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est à Londres pour rencontrer son homologue britannique Rishi Sunak. Devant la maison numéro 10, cependant, protestations des gentils et des juifs, lui disant qu’il n’est pas le bienvenu à Londres.
Un sentiment partagé par d’autres militants anti-apartheid, parmi lesquels le Centre international de justice pour les Palestiniens qui a appelé le gouvernement britannique à renvoyer Israël et Netanyahu devant la Cour internationale de justice pour crimes de guerre en Palestine.
Les manifestants disent que le fait que le gouvernement britannique accueille Netanyahu est une marque d’approbation pour le gouvernement de droite israélien, qu’il fournit au régime israélien une couverture supplémentaire pour voler/annexer davantage de territoires palestiniens et poursuivre sa campagne de nettoyage ethnique contre les Palestiniens.
Plus tôt cette semaine, le Royaume-Uni et Israël ont signé une soi-disant « feuille de route 2030 pour les relations entre le Royaume-Uni et Israël » renforçant les liens bilatéraux avec un régime dont le ministre des Finances nie l’existence du peuple palestinien.
Mais alors que tous les yeux sont tournés vers l’intensification de la violence israélienne contre les Palestiniens, d’autres mettent en évidence une autre raison importante qui a entraîné un Netanyahu assiégé en Europe. Son voyage fait suite au récent rapprochement négocié par la Chine entre l’Iran et l’Arabie saoudite. Netanyahu pourrait être ici pour évaluer la position des gouvernements européens sur l’Iran.
De Londres, le Premier ministre israélien s’envolera pour Berlin en Allemagne, où il devrait être accueilli par des manifestations similaires.
