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La Corée du Nord tire un missile balistique avant les exercices américano-sud-coréens

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La Corée du Nord a testé un missile balistique intercontinental (ICBM), samedi 18 février 2023, dans la région de Sunan à Pyongyang. ©KCNA

La Corée du Nord a tiré un missile balistique à courte portée vers la mer Jaune, a déclaré, jeudi 9 mars, l'armée sud-coréenne. Pyongyang aurait tiré ce missile pour protester contre l'exercice conjoint Corée du Sud-Etats-Unis Freedom Shield, qui se tiendra du 13 au 23 mars.

L'état-major interarmées sud-coréen a déclaré dans un communiqué qu'il avait détecté le lancement depuis la ville portuaire occidentale de Nampo à 18h20, heure locale.

« Notre armée continue de se tenir prête à tout et coopère étroitement avec les États-Unis alors que nous avons renforcé notre surveillance et notre vigilance », a poursuivi le chef d'état-major sud-coréen.

Ce nouveau tir de missile nord-coréen intervient alors que Washington et Séoul se préparent à lancer les exercices militaires conjoints baptisés Freedom Shield du 13 au 23 mars.

Dans ce droit fil, Pyongyang a exhorté Washington à mettre fin aux exercices militaires « hostiles » avec Séoul et à retirer ses armements stratégiques de la région.

En ce qui concerne le tir de missile nord-coréen au-dessus de l’Océan Pacifique, Kim Yo-jong, la sœur du dirigeant de Pyongyang, a déclaré de son côté que cet océan n’appartient ni aux États-Unis ni au Japon.

Kim Yo-Jong a averti que la Corée du Nord interpréterait toute interception de ses missiles pendant ses tirs d'essai au-dessus de l'océan Pacifique comme « une claire déclaration de guerre ».

Le lancement de jeudi s'ajoute à un barrage de roquettes que la Corée du Nord a tiré ces dernières semaines, dont un missile balistique intercontinental (IBM) conçu pour livrer une ogive nucléaire aux États-Unis.

Des responsables du renseignement à Washington ont estimé mercredi que Pyongyang n'avait « aucune intention d'abandonner » son programme nucléaire.

La Corée du Nord, qui fait l'objet de sanctions sévères de la part des États-Unis et du Conseil de sécurité des Nations unies depuis des années pour ses programmes nucléaires et de missiles balistiques, a lancé un nombre sans précédent de missiles en 2022, y compris son missile balistique intercontinental le plus avancé.

L'année dernière, la Corée du Nord a tiré environ 75 missiles, un record annuel, en 36 jours d'essais.

Plus de 28 500 soldats américains sont stationnés en Corée du Sud en héritage de la guerre de Corée de 1950-1953, qui s'est conclue par un armistice plutôt que par un traité de paix, ce qui signifie que les deux voisins sont toujours techniquement en guerre.

Séoul, qui a été secouée par l'augmentation des tirs d'essai de la Corée du Nord, tente maintenant de renforcer son alliance militaire avec les États-Unis et d'approfondir sa coopération avec le Japon.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV