Au sommaire :
1- Première liaison maritime Chine/Iran
Le premier porte-conteneurs à quitter la Chine a accosté samedi au port clé iranien de Chabahar, marquant l'établissement de la première ligne maritime directe entre la Chine et le port maritime du sud-est de l'Iran.
L'annonce a été faite par Amir Moghaddam, le directeur général de la Chabahar Free Zone Organization. Il a déclaré que les navires chinois avaient précédemment déchargé leur cargaison à Bandar Abbas, la capitale de la province méridionale de Hormozgan, et qui a ensuite été transférée à Chabahar dans la province du Sistan-et-Baloutchistan via de petits cargos.
Avec la mise en place de la ligne maritime directe entre la Chine et Chabahar, les cargaisons sont désormais livrées dix jours plus tôt, tandis que le coût du chargement et du déchargement est réduit de 400 dollars par conteneur, a expliqué le responsable.
En outre, la mise en place de cette ligne maritime joue un grand rôle dans le développement du transit par le port de Chabahar, a-t-il ajouté.
2- Ukraine 2023: la France tire ses leçons
Lors de son audition au Sénat à l’occasion des discussions budgétaires de fin d’année [le compte-rendu vient d’être publié… deux mois après], le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Stéphane Mille, a d’abord évoqué la guerre en Ukraine, sans pour autant se risquer à en tirer des conclusions définitives au niveau capacitaire.
« La campagne aérienne en Ukraine n’est pas une campagne aérienne typique de ce à quoi nous aurions dû nous attendre. S’il faut certes tirer quelques leçons, nous ne pouvons donc pas nous appuyer uniquement sur la situation en Ukraine pour définir notre modèle pour demain. Ainsi, les adaptations au contexte ne remettent pas en cause les travaux prospectifs en cours », a en effet expliqué le CEMAAE.
Pour autant, quelques enseignements sont à tirer. À commencer par l’importance du domaine spatial, « directement ciblé par des manœuvres à visée militaire ». Un autre, qui est « plutôt une confirmation », a dit le général Mille, est que « la supériorité numérique et technologique, à elle seule, ne suffit pas à prendre l’ascendant dans le domaine aérien ».
Aussi, a-t-il continué, la « doctrine d’emploi, le niveau de préparation opérationnelle et l’intégration multi-milieux multi-champs sont des facteurs déterminants d’efficacité et ces sujets font l’objet de réflexions » dans le cadre de la prochaine Loi de programmation militaire [LPM].
Au passage, il a réaffirmé que la réappropriation d’une capacité de suppression des défenses aériennes [SEAD – Suppression of Enemy Air Defences], abandonnée à la fin des années 1990, est « nécessaire ». En outre, et ce n’est pas une surprise, le CEMAAE a également noté que la « fonction "connaissance et anticipation" est toujours aussi essentielle pour mieux connaître, comprendre et prévoir ».
Enfin, et toujours à la lumière de la guerre en Ukraine, le général Mille s’est aussi interrogé sur les « limites l’hyper-mutualisation des moyens mis en oeuvre dans le cadre de nos contrats opérationnels, et qui a fait suite à la mise en service d’appareils polyvalents ».
Source : Opex360
3- Ukraine : l'erreur stratégique de Valeri Zaloujny
Le général ukrainien Valeri Zaloujny s’est créé une vulnérabilité que le général Sergueï Sourovikine exploite à fond
La frappe russe de missiles et de drones du 29 décembre a commencé comme la dernière fois, avec des drones E-95M utilisés comme « leurres ». Les batteries AA ukrainiennes ont été piégées une nouvelle fois et les avions russes Su-30 ont repéré leurs positions et lancé sur elles des missiles anti-radar Kh-58 depuis des zones de patrouille aériennes.
La différence, cette fois, réside dans la répartition des cibles des missiles de croisière, des missiles Iskander et des drones Geran. Seuls 20% étaient des objectifs en matière d’infrastructures énergétiques. Cette fois, la préférence a été donnée à la poursuite de la neutralisation des lanceurs de missiles de défense AA ukrainiens, dont les coordonnées ont été découvertes par les systèmes de recherche spatiale russes la semaine dernière (dans les régions d’Odessa, de Kiev et de Poltava).
La base d’entraînement de l’OTAN à Yavoriv, où sont formés les mercenaires étrangers, a également été attaquée. Cependant, plus de 50% des frappes ont été concentrées avec une précision maximale sur les dépôts de munitions et dans les zones de concentration technique de combat de 10 brigades territoriales, composées de réservistes ukrainiens.
Les plus de 25 000 réservistes ukrainiens des brigades territoriales viennent d’être déployés derrière les lignes de défense de Bahmut (dans le district de Sloviansk-Kramatorsk-Konstantinivka). Il convient de noter que les lignes de défense fortifiées de Bahmut-Soledar, où l’intensité des combats est très forte, sont défendues par 17 autres brigades ukrainiennes alpines, mécanisées, d’artillerie, de chars et aéroportées. Ce qui représente 38 000 soldats supplémentaires.
En raison de l’énorme densité de matériel de combat et de soldats dans l’espace limité de la section Slovansk-Kramatorsk-Konstantinivka, que le général Valeri Zaloujny a créé comme un débutant, j’estime que le général Sergueï Sourovikine ne manquera pas cette occasion offerte sur un plateau par l’armée ukrainienne. À savoir frapper avec des missiles et des drones de tous types et avec une fréquence croissante cette accumulation de forces ukrainiennes non protégées.
par Valentin Vasilescu
Source : Réseau International
4- L'Ukraine, un puits sans fin
Depuis le début du NWO, l'Ukraine a reçu plus de 31 milliards de dollars des pays occidentaux.
Le Premier ministre ukrainien Denys Shmyhal a résumé l'année écoulée. Il a déclaré que les dépenses totales de défense de l'Ukraine s'élevaient à environ 1 200 milliards de hryvnia. Seulement des pays occidentaux au cours des 10 derniers mois, l'Ukraine a reçu plus de 31 milliards de dollars.
Pendant 10 mois de cette année, l'Ukraine a attiré plus de 31 milliards de dollars de nos partenaires, a-t-il a écrit sur son compte Telegram.
Ainsi, près d'un sixième du trésor de la défense de la bourse est provenu de la vente d'obligations militaires: Pour 200 milliards de hryvnia, soit environ 5,4 milliards de dollars, la population ukrainienne a financé les dépenses militaires du régime nazi de Zelensky.
La décision d'émettre des obligations de guerre a été prise par le Cabinet des ministres de l'Ukraine le 25 février de cette année. Ils seront diffusés par étapes. Le plafond du coût total des obligations de guerre a été fixé à 400 milliards de hryvnia.
À son tour, la formation du côté des recettes du budget, le ministre des Finances de l'Ukraine Serhiy Marchenko, a déclaré en mai. Selon lui, seul un tiers du volume total des revenus du Trésor du pays pour 2022 provient de ses propres sources.
Les deux autres parties sont constituées de dons étrangers et de prêts de partenaires occidentaux.
Avec tout cela, de généreuses injections financières de l'étranger pour renforcer la puissance militaire de l'Ukraine se poursuivront en 2023. A en juger par les chiffres annoncés à la Maison Blanche, le montant va augmenter de manière significative.
Près de 45 milliards de dollars sont prêts à être dépensés pour soutenir Kiev et les alliés de l'OTAN en Europe. Le Congrès, à son tour, n'a pas réfléchi pendant longtemps, et a tranquillement approuvé le montant proposé. Une partie des fonds est destinée à la formation de l'armée ukrainienne et à la reconstitution des stocks d'armes transférés à Kiev. Au cours du dernier exercice, ce montant dans le budget américain était presque trois fois inférieur et s'élevait à 13,6 milliards de dollars.
Source : Topwar
5- Ukraine: Patriot, une vraie passoire ?
Des spécialistes du service d'analyse du Congrès américain mettent en garde contre les éventuelles conséquences négatives du transfert des systèmes de défense aérienne Patriot à l'Ukraine.
La fourniture de systèmes Patriot à l'Ukraine pose des problèmes qui devront être résolus d'une manière ou d'une autre - à la fois dans les domaines législatifs et de surveillance du Congrès, dit le résumé soumis au Congrès pour examen.
Créé à l'aube des années 80 aux États-Unis, le système de défense aérienne Patriot est la base de la défense aérienne des zones de positionnement des troupes à moyenne et haute altitude. Pour les fournir à l'Ukraine, ils devront exposer leurs zones déjà protégées à des "risques potentiels". Nous parlons des directions centrales et indo-pacifique.
L'analyse du Congrès indique également que si les systèmes Patriot sont retirés des réserves internes du pays, cela aura inévitablement un impact négatif sur le niveau de formation et de modernisation des forces armées américaines.
Les analystes du Congrès américain rappellent que la formation du personnel militaire ukrainien à la maintenance des Patriot prendra plusieurs mois.
Compte tenu du coût élevé des missiles pour les systèmes Patriot, y aura-t-il une restriction sur les types de systèmes ennemis contre lesquels ces systèmes peuvent être utilisés ?
Le 21 décembre, le secrétaire d'État américain Anthony Blinken a annoncé la décision de transférer le système de défense aérienne Patriot à l'Ukraine.
Source : Topwar
