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Deir ez-Zor : une dizaine d'ouvriers tués dans une attaque terroriste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des miliciens des Forces démocratiques syriennes affiliés aux États-Unis sur un point de contrôle près de la base pétrolière d'Omar dans la province de Deir ez-Zor, au nord-est de la Syrie. ©AP/Archives

Près d’une douzaine de travailleurs auraient été tués dans la province de Deir ez-Zor dans le nord-est de la Syrie, après une attaque contre trois bus dans une zone riche en pétrole contrôlée par les Forces démocratiques syriennes (FDS).

L’attaque terroriste a eu lieu vendredi 30 décembre contre les véhicules transportant des travailleurs du champ pétrolier d’al-Taim, a rapporté l’agence de presse officielle syrienne SANA, faisant état de deux blessés. 

SANA n’a pourtant fourni aucune information sur la nature de l’assaut dans la zone contrôlée par les FDS ni sur ses auteurs. Toutefois, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) basé à Londres affirme que l’attaque a été menée par des résidus du groupe terroriste Daech près du champ pétrolifère d’al-Kharrata à environ 20 kilomètres au sud-ouest de Deir ez-Zor et fait 12 morts et plusieurs blessées.

Selon Rami Abdel Rahman, directeur de l’OSDH cité par l’AFP, l’attaque est survenue suite à l’explosion des engins explosifs placés sur le passage des bus, après quoi des éléments terroristes ont tiré dessus. 

L’attaque fait suite à la réunion tenue il y a quelques jours à Moscou entre les ministres syrien, russe et turc du Pétrole, contribuant à dégeler les relations Ankara-Damas devenues tendues suite au déclenchement du conflit syrien parrainé par l’étranger il y a plus de dix ans. 

Plus tôt le 2 décembre, dix Syriens ont été tués et au moins un blessé lors d’une attaque contre un champ pétrolifère près de la ville de Deir ez-Zor, à l’est du pays.

Les conditions de sécurité se sont détériorées dans les zones contrôlées par les FDS soutenues par les États-Unis dans les provinces du nord et du nord-est de la Syrie à savoir, Raqqah, Hassaké et Deir ez-Zor au milieu des raids et des arrestations de civils par des paramilitaires et terroristes. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV