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L'Iran, va-t-il lancer une vaste opération contre les terroristes kurdes dans le nord de l'Irak ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran, va-t-il lancer une vaste opération contre les terroristes kurdes dans le nord de l'Irak?

Par: Arwin Ghaemian

Avec l'endiguement des récentes émeutes et le retour au calme dans les villes iraniennes, la véritable nature des ennemis de la nation iranienne est devenue plus apparente.

Le 24 septembre, les médias israéliens ont rapporté que "les autorités iraniennes ont réussi à étouffer la vague de protestations ; l'ampleur et l'intensité des émeutes de rue ont été considérablement réduites et les initiatives américaines se sont révélées inefficaces." Les analystes israéliens et les agences de renseignement sionistes se sont montrés pessimistes quant au fait que les émeutes actuelles en Iran parviennent à provoquer un changement. Ces derniers mois, les services de sécurité iraniens n'ont cessé de pointer du doigt le rôle malveillant des pays étrangers, à savoir le régime sioniste, dans les récentes émeutes et ont cherché à contrecarrer leurs objectifs. Cependant, la longue frontière de l'Iran avec le gouvernement régional semi-autonome du Kurdistan (GRK), qui abrite des centaines de milices terroristes kurdes ayant une sombre histoire marquée par des atrocités contre les communautés kurdes locales pourrait s'avérer une faille dans l'armure de l'Iran.

"J'ai vu des photos de forces kurdes s'entraînant en dehors de l'Iran et s'entraînant en Irak", a récemment déclaré John Bolton, l'ancien conseiller américain à la sécurité nationale, partisan de la politique de la guerre. Au cours des dernières décennies, le soutien sioniste aux terroristes kurdes s'est limité à un soutien politique et financier. Avec le début des troubles en Iran, il semble que les agents provocateurs et les opérations de sabotage israéliens aient adopté une nouvelle approche à l'égard du Kurdistan, les responsables de Tel-Aviv croyant bêtement qu'il existe une fenêtre d'opportunité pour renverser l'État iranien par la porte kurde. Pendant ce temps, le site Internet Nournews, affilié au Conseil suprême de sécurité nationale (SNSC) de l'Iran, a rapporté dans un rapport exclusif : "... Au cours des deux derniers mois, de nombreuses réunions entre des responsables politiques, militaires et de sécurité américains et les groupes kurdes sécessionnistes basés dans le GRK ont été convoquées pour concevoir et mettre en œuvre des mesures contre l'Iran et pour trouver des moyens de financer les militants terroristes kurdes afin de déstabiliser les districts occidentaux de l'Iran. "Lors de son récent voyage, le commandant de la Force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique iranienne (CGRI), le général de brigade Esmaïl Qaani, a averti les autorités du GRK et le gouvernement fédéral irakien à Bagdad que si l'armée irakienne ne prenait pas position sur les frontières communes entre l'Iran et le GRK ou si les quartiers généraux des terroristes anti-iraniens dans cette région n'étaient pas démantelés, les forces iraniennes lanceraient une opération terrestre de grande envergure pour éradiquer les terroristes basés dans le GRK. C'est ce qui a été fait. Selon de nombreux commentateurs, ces propos tranchants illustrent toutefois la détermination inébranlable des autorités iraniennes et la nouvelle stratégie des forces armées iraniennes face aux groupes terroristes kurdes qui cherchent vicieusement à semer le trouble dans l'ouest de l'Iran. Actuellement, le régime sioniste cherche avec acharnement à faire passer des armes aux séparatistes armés pour qu'ils mènent des opérations subversives contre les forces de sécurité iraniennes et transforment l'Iran en une autre Syrie. Il est évident que les guérilleros séparatistes basés dans le GRK soutenus par les sionistes, qui ont été entraînés et souhaitent exploiter les troubles et le désordre social actuels créés par l'étranger en Iran, seront une cible facile pour les drones et les missiles iraniens. En outre, le conseiller irakien à la sécurité nationale, Qasim al-Araj, a annoncé la formation d'un comité composé du gouvernement irakien, du gouvernement régional du Kurdistan et de la République islamique d'Iran pour faire face aux menaces posées par les éléments terroristes kurdes.

La récente action du gouvernement fédéral irakien, qui a déplacé les forces irakiennes aux frontières de l'Iran, est vue comme un premier pas pour empêcher les terroristes kurdes de s'infiltrer en Iran et comme une mesure opportune pour prévenir les plans sionistes. Cependant, cette action seule n'est pas suffisante, car les Irakiens doivent être encore plus vigilants face aux mouvements du régime sioniste, qui cherche à créer le chaos et des opérations terroristes tant en Irak qu'en Iran.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV