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Partout en Europe, les grévistes réclament la hausse des salaires

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La grève s'est propagée en Europe. (Photo d'illustration)

Le continent vert se heurte à une crise sans précédent, depuis la guerre en Ukraine. Ses retombées ont touché quasiment tous les secteurs d'activités. De nombreux rapports font état de grèves dans plusieurs pays européens dont la France, la Grande Bretagne, l'Allemagne et la Hongrie.

Le syndicat territorial des instituteurs (trices) et professeurs et agents de l'éducation publique ont annoncé avoir déposé un préavis de grève pour le jeudi 24 novembre.

Le préavis de grève a été déposé ce vendredi 18 novembre. La grève sera ensuite effective à compter du jeudi 24 novembre pour une durée de 24 heures, dans tous les établissements du 1er degré de la Polynésie française. Cette grève concerne tous les personnels enseignants, d’éducation et les psychologues de l’Éducation nationale. Les personnels enseignants protestent contre leurs conditions de travail.

Selon l’édition en ligne du journal « La Dépêche du Midi », l’équipementier automobile allemand spécialisé dans les technologies de transmission et de transmission, Vitesco Technologies, est en grève.

Les salariés de l’entreprise protestent contre leurs bas salaires et leurs conditions de travail.

Une centaine de salariés du groupe industriel allemand sont en grève depuis le 10 novembre. Le personnel de l’entreprise souhaite des augmentations de salaire compensant l’inflation et une amélioration des conditions de travail. Les négociations sont censées reprendre lundi, avant une assemblée générale qui décidera mardi d’une éventuelle reprise du mouvement.

Après plusieurs rencontres avec la direction et quelques avancées, le piquet a été levé jeudi en milieu de journée, mais rien n’a toujours changé : les négociations doivent en effet reprendre lundi, et une assemblée générale décidera mardi de la reprise du travail ou de la reprise de la grève. Il convient de noter que chaque année, le personnel de la société jouissait d’une augmentation au moins égale à l’inflation. En 2020, ça a été zéro augmentation à cause du Covid.

Il convient de noter que des grévistes souhaitent obtenir une nouvelle augmentation de 2 % à 3 % qui, ajoutée à celle dont ils ont déjà bénéficié, permettrait effectivement de compenser l’inflation. Mais la seule marge de manœuvre, selon la direction, serait d’augmenter la prime de présentéisme dont bénéficient les salariés, une prime qui pourrait augmenter de 50 % pour passer d’environ 800 euros à 1 200 euros.

On rapporte aussi depuis Londres que des bagagistes à l'aéroport londonien d'Heathrow ont commencé une grève des trois jours.

Les grèves, dont l’objectif principal est de contester contre le plafond des salaires et les conditions de travail ont touché quasiment tous les secteurs en Grande-Bretagne. Et cela, alors que les citoyens britanniques connaissent une forte inflation à plus de 11%.

« L'aéroport d'Heathrow se prépare à des perturbations majeures à partir de vendredi après que les bagagistes employés par la société prestataire Menzies ont décidé de faire grève », indique jeudi 17 novembre un communiqué du syndicat Unite.

Vendredi, les enseignants, étudiants et parents hongrois ont intensifié leur protestation plaidant pour des salaires plus élevés et des réformes de l'éducation, formant une chaîne humaine de 10 dans le centre de Budapest, avec de plus petits rassemblements organisés à travers le pays.

Les enseignants hongrois ont appelé à la désobéissance civile pour exiger des salaires plus élevés pour les enseignants et une offre adéquate de main-d'œuvre. Ils protestent également contre les restrictions à leur droit de grève.

Plusieurs enseignants ont été licenciés dans une école secondaire de Budapest pour avoir rejoint le mouvement, le Premier ministre nationaliste Viktor Orban relevant son défi économique le plus difficile depuis sa prise de pouvoir en 2010.

Alimentée par les retombées de la guerre dans l'Ukraine voisine et la chute de l’unité monétaire de la Hongrie, forint, à des niveaux record, l'inflation hongroise est en passe d'atteindre un sommet de 26 ans l'année prochaine, tandis que les analystes s'attendent à un ralentissement de la croissance économique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV