L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) appelle la Russie à retirer immédiatement ses troupes et son personnel de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya et à cesser toute action.
Dans la soirée du jeudi 18 novembre, le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique a adopté une nouvelle résolution appelant la Russie à se retirer de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya en Ukraine et à stopper ses actions contre les sites nucléaires, ont affirmé les sources diplomatiques.
Le Conseil des gouverneurs de l’AIEA a exprimé sa vive préoccupation par rapport aux interruptions répétées de l'alimentation électrique externe de l'installation après des tirs d'artillerie dans les environs. D’ailleurs, la résolution s'est abstenue d’évoquer la question de savoir qui commettait ces attaques.
L'organisation a également attiré l'attention sur ce qu’elle appelle « les pressions exercées par la Russie sur le personnel opérationnel ukrainien de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya », sans toutefois fournir de preuves concrètes à cet égard.
L’AIEA n’a trouvé aucune preuve de la construction d'une « bombe sale » en Ukraine
Le Conseil des gouverneurs s’est félicité de l'évaluation du directeur général de l'AIEA selon laquelle aucune preuve n’a été trouvée sur l'activité nucléaire et la production de bombes sales dans les trois installations ukrainiennes auxquelles un accès complet a été accordé.
Auparavant, le directeur général de l'AIEA, Raphael Grossi, avait annoncé que suite à l'avertissement de la Russie sur la possibilité de l’utilisation d’une « bombe sale », l'Agence avait aussitôt envoyé ses inspecteurs sur le territoire ukrainien, ces derniers n'ayant trouvé aucune preuve valable.
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Une résolution non-professionnelle
Dans un tweet publié vendredi matin 18 novembre, la mission permanente russe à Vienne a qualifié de non-professionnelle la résolution de l'Agence internationale de l'énergie atomique sur les actions de la Russie dans les installations nucléaires ukrainiennes.
« La résolution adoptée hier soir lors de la réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA est une résolution non-professionnelle qui va au-delà des fonctions de l'agence et contient de véritables erreurs », dénonce le tweet.
Les pays où vit la majorité de la population mondiale ont refusé de soutenir cette résolution, a fait noter le représentant permanent de la Russie à Vienne : la Russie et la Chine ont voté contre ce document tandis que le Vietnam, l'Inde, le Kenya, la Namibie, le Pakistan, l'Arabie saoudite et l'Afrique du Sud se sont abstenus.
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Une « guerre par procuration avec la Russie » en Ukraine
Contestant l’aide américaine à l’Ukraine lors d’une conférence de presse jeudi 17 novembre, la représentante républicaine Marjorie Taylor Greene de Géorgie a appelé à la fin de l’aide au pays déchiré par la guerre, tout en accusant les États-Unis de mener une « guerre par procuration avec la Russie ». Elle a fait valoir que les Américains devraient se préoccuper davantage de la sécurité de leurs frontières.
Mme Greene a déclaré que l’administration du président Joe Biden « ignore les dangers qui se produisent à nos frontières et la crise de sécurité nationale » et se concentre plutôt sur « la protection complète de la frontière d’un autre pays ».
« Je pense que le peuple et les contribuables américains méritent de savoir pourquoi l’administration Biden et ce Congrès sont si intéressés par le financement de la protection des frontières de l'Ukraine et non de la protection de nos propres frontières », a-t-elle martelé.
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