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Cisjordanie: un colon israélien tué dans une fusillade dans un poste de contrôle

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des forces de sécurité israéliennes patrouillent sur les lieux d’une fusillade, à Hébron, en Cisjordanie occupée, le 29 octobre 2022. ©AFP

Au moins un colon israélien a été tué dans une fusillade menée par des combattants palestiniens à l'est d’al-Khalil (Hébron). Les médias proches de Tel-Aviv rapportent qu'au moins cinq autres sionistes ont été blessés dans cette attaque.

La fusillade de samedi 29 octobre, s'est produite sur fond de la révolte acharnée des Palestiniens de Cisjordanie occupée et à quelques jours de la cinquième élection législative en Palestine occupée en moins de quatre ans. Les médias locaux citant l'armée de Tel-Aviv disent que l'attaquant non identifié « a tiré directement » vers le poste de contrôle d'al-Khalil, qui abrite également une communauté de colons sionistes radicaux.

« Des soldats effectuent des recherches dans la zone » pour trouver d'autres suspects, a ajouté l'armée d'occupation, notant que l'attaquant a été abattu sur les lieux.

Le service d'intervention d'urgence Magen David Adom du régime israélien a déclaré qu’un Israélien de 50 ans blessé se trouve dans un état grave.

Le Croissant-Rouge palestinien a également annoncé que la victime palestinienne recevait des soins dans un hôpital local.

C'est alors que le législateur d'extrême droite israélien Itamar Ben-Gvir, qui est en lice pour les législatives du premier novembre, a affirmé dans un message sur Twitter que sa résidence était la cible de l'attaque.

Un porte-parole de l'armée a déclaré à l'AFP qu'un garde israélien avait abattu l'assaillant palestinien sur place.

L'attaque signalée est survenue au milieu de raids israéliens fortement intensifiés dans toute la Cisjordanie à la recherche d'hommes armés, présumés responsables d'une série d'attaques meurtrières contre les forces israéliennes qui a commencé en mars.

Plus de 100 Palestiniens ont jusqu'à présent été tués lors de la répression brutale du régime israélien contre les habitants de la Cisjordanie.

Pendant ce temps, le coordinateur spécial des Nations unies pour « le processus de paix au Moyen-Orient », Tor Wennesland, a insisté vendredi sur le fait que cette année est en passe d'être la plus meurtrière dans le territoire occupé depuis plus d'une décennie, avertissant en outre que la Cisjordanie était « prise dans une spirale descendante » d'effusion de sang.

Wennesland a en outre souligné que 2022 est en passe d'être l'année la plus meurtrière en Cisjordanie depuis que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires a commencé à suivre le bilan des décès parmi les Palestiniens en 2005.

L'envoyé de l'ONU s'est alarmé de l'escalade en Cisjordanie et a déploré le fait que des enfants palestiniens continuent d'être victimes d'affrontements entre les forces de résistance et d'occupation.

« Des cas de violence quasi quotidiens [se déroulent] dans un contexte d'expansion ininterrompue des colonies israéliennes, d'expulsions de Palestiniens et de démolitions de maisons », a encore souligné Wennesland.

Le régime israélien a occupé et annexé la Cisjordanie, y compris Qods Est, au fil d'une guerre fortement soutenue par l'Occident en 1967. Depuis, il a construit des centaines de colonies illégales dans le territoire occupé.

Vendredi, Tor Wennesland, le coordinateur spécial des Nations Unies pour « le processus de paix au Moyen-Orient », a déclaré que cette année avait été la plus meurtrière pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée depuis environ deux décennies.

Les Israéliens ont lancé des offensives massives contre les habitants palestiniens en Cisjordanie ces derniers mois.

La porte-parole du Commissaire aux droits de l'homme des Nations Unies, Ravina Shamdasani, a annoncé lors d'une conférence hebdomadaire à Genève que depuis le début de l'année, 118 Palestiniens ont trouvé la mort en Cisjordanie et à Qods Est, dont 26 enfants et 5 femmes.

La Commission d’enquête des Nations Unies sur les violations des droits de l’homme a déclaré jeudi qu’elle allait enquêter sur les accusations d’apartheid portées contre Israël. L’enquête en cours des Nations unies a été lancée par le Conseil des droits de l’homme à la suite de la guerre de 11 jours entre Israël et les terroristes de Gaza, l’année dernière, afin d’examiner les violations des droits de l’homme en Israël, en Cisjordanie et à Gaza, mais elle s’est concentrée presque exclusivement sur les violations commises par Israël.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV