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Libération des cinq membres d'équipage iraniens de l'avion vénézuélien saisi en Argentine

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Un Boeing 747, exploité par la compagnie de fret vénézuélienne Emtrasur, sur la piste après avoir atterri à l'aéroport Ambrosio Taravella de Cordoba, en Argentine, le 6 juin 2022. ©AP

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que les cinq membres d’équipage iraniens d’un avion vénézuélien, détenus en Argentine depuis juin et à la demande des États-Unis, ont été libérés et sont de retour en Iran.

Nasser Kanaani, porte-parole de la diplomatie iranienne, a déclaré dans un communiqué publié le 18 octobre que les ressortissants iraniens avaient été libérés après 129 jours d’efforts diplomatiques ainsi que des campagnes juridiques et consulaires menées conjointement par des responsables iraniens et vénézuéliens.

Selon lui, le juge d’instruction argentin Federico Villena a fini par décréter inacceptables et inauthentiques les documents et les preuves fournis par les plaignants, à savoir la DAIA (Délégation des associations juives argentines) et deux membres juifs du Congrès national d’Argentine. Il a donc levé leur interdiction de sortie du territoire.

Réagissant à la nouvelle, le ministre vénézuélien des Transports Ramón Velásquez s’est dit heureux de la liberté de tous les membres d’équipage de l’avion, qui, selon lui, ont été enlevés par la justice argentine.

Plus tôt, le 13 septembre, la Cour d’appel fédérale de La Plata, capitale de la province de Buenos Aires, a autorisé la sortie du pays de 12 des 19 membres d’équipage de l’avion-cargo, 11 Vénézuélien et un Iranien. Les autorités ont demandé au juge de conclure l’enquête sur les sept membres d’équipage restants dans les 10 jours.

L’avion-cargo Boeing 747, vendu par la compagnie iranienne Mahan Air à la compagnie aérienne vénézuélienne Emtrasur, a été cloué au sol par des responsables argentins à l’aéroport international d’Ezeiza alors que le Venezuela et l’Iran, qui ont signé un accord de coopération de 20 ans en juin, sont sous le coup de sanctions américaines draconiennes.

Début août, le président vénézuélien Nicolas Maduro a accusé les États-Unis d’avoir tenté de « nous voler un gigantesque avion-cargo moderne ». L’avion d’Emtrasur, avec une cargaison de pièces automobiles, est entré pour la première fois en Argentine le 6 juin en provenance du Mexique.

Cependant, il a été incapable de faire le plein dans la capitale argentine, Buenos Aires, en raison des sanctions américaines contre Caracas. Il est donc parti pour l’Uruguay deux jours plus tard. Les autorités uruguayennes lui ayant refusé l’accès, l’avion est retourné en Argentine où son équipage a été détenu dans un hôtel suite à la demande d’un tribunal américain.

L’un des Iraniens, précédemment empêché de partir était le pilote Gholamreza Ghasemi, qui a également été accusé par les autorités argentines d’avoir des liens présumés avec la Force Qods du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), faussement inscrit sur la liste noire des les États-Unis.

À cet effet, le ministère iranien des Affaires étrangères a répété que la présence des entraîneurs iraniens à bord de l’avion vénézuélien était conforme à la réglementation aérienne internationale et que le maintien en détention de l’équipage en Argentine était dépourvu de fondement juridique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV