À l’ombre de l’intensification des litiges internes au sein du régime sioniste sur l’affaire de la démarcation des frontières maritimes avec le Liban, les responsables israéliens s’accusant, les uns les autres, de reculade, de peur des avertissements de Seyyed Hassan Nasrallah, des médias israéliens ont prétendu que Tel-Aviv commencerait, dimanche 9 octobre, à titre d’essai le processus d’exploitation du champ gazier Karish.
« Cela signifierait que Tel-Aviv va extraire du gaz même sans signer l’accord de démarcation des frontières avec Beyrouth », ont écrit dimanche les médias israéliens, ajoutant que les instances sécuritaires israéliennes ont demandé à la société Energean d’effectuer les derniers tests du processus de production de gaz.
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Pendant ce temps, les médias israéliens ont annoncé dimanche que le site Web de la société Energean avait été la cible d’une cyberattaque.
La chaîne 12 de la télévision du régime sioniste a informé qu’une cyberattaque avait été menée depuis le territoire irakien contre le site Web de cette société, et de préciser que les hackers ont réussi à interrompre l’accès au site Web de la société Energean et à ceux des bureaux de gaz en Palestine occupée.
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La société Energean, opérateur du champ de Karish, a pourtant annoncé avoir connecté la plate-forme du champ en mer Méditerranée au réseau gazier israélien et commencé à pomper du gaz de la côte vers la plate-forme pour tester les gazoducs.
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Citant la société Energean, le site d’information israélien Walla a écrit qu’après avoir obtenu l’approbation du ministère israélien de l’Énergie, le processus de circulation du gaz à travers le système de canalisations sous-marines vers la plate-forme (pompage inversé) a commencé.
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Les médias sionistes ont cité l’entreprise et écrit que la plate-forme de Karish était connectée au réseau de gaz israélien, « et le gaz était pompé du rivage vers la plate-forme en mer ».
Par la suite, la chaîne de télévision Al-Mayadeen a annoncé que « cela fait partie du pompage spécial de la plate-forme, pas le début de l’extraction du gaz ».
Auparavant, les médias israéliens ont annoncé que l’organisation de sécurité israélienne avait indiqué à Energean qu’elle devrait effectuer la dernière étape du processus de vérification dans le champ gazier de Karish afin de préparer le commencement du processus de l’extraction du gaz. Mais après la publication du rapport d’Al-Mayadeen, le journal israélien Yediot Aharonot a également écrit que « cette action d’Energean et son annonce ont été faites après l’approbation du ministère israélien de l’Énergie du processus de pompage inversé en utilisant le réseau de pipelines sous-marin. »
Yediot Aharonot a cité Energean pour dire qu’il s’agissait d’une étape importante dans le processus d’exploitation de sa plate-forme dans le champ gazier de Karsih. « En effet, c’est la dernière étape avant l’extraction du gaz, et la société étudie si tout est en ordre et prêt pour passer à l’extraction », a ajouté le journal.
Dans ce contexte, le journal arabophone londonien Raï al-Youm a écrit que les médias israéliens, qui pendant toute la matinée de dimanche parlaient du lancement de l’extraction de gaz à Karish, ont diffusé une autre version des faits après seulement quelques heures : « Tel-Aviv a demandé à l’émissaire américain Amos Hochstein d’informer Beyrouth qu’aucune activité d’extraction de gaz ne se ferait aujourd’hui dans le champ de Karish. En effet, Tel-Aviv souhaite transmettre, au secrétaire général du Hezbollah, un message en ce sens qu’il ne veut pas la guerre. »
« Israël a informé le Liban par l’intermédiaire du médiateur américain que le pompage de gaz est une partie importante du processus d’activation et de mise en place de cette plateforme, non pas le début d’extraction de gaz », ont également annoncé de hauts responsables sionistes dans un éclairage avec le site Web Walla.
Les mêmes médias israéliens ont par la suite analysé que « cet effort de justification a été fait par Tel-Aviv après que Nasrallah eut averti que l’extraction du gaz à ce stade signifierait que Tel-Aviv franchit les lignes rouges du Hezbollah ».
Pour rappel, Nasrallah avait précédemment affirmé qu’il n’était question d’autoriser aucune activité d’extraction de gaz et de pétrole, tant que les revendications de Beyrouth ne seront pas réalisées. « Il suffit que les occupants commencent l’extraction ; ils connaîtront de sérieux problèmes », avait-il ajouté. Et c’est pourquoi le régime sioniste a rehaussé le niveau d’alerte de peur d’éventuelles attaques sur le champ Karish.
