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Méga projet anti Israël : le Hezbollah veut un front "amphibie" au large de l'entité

Un commando marin du Hezbollah (cap)

Le coup de bluff sioniste a été de courte durée! 48 heures après avoir semblant de vouloir renverser la table et dire non à la proposition de l’Américano-sioniste Hochstein sur la démarcation des frontières, et alors même que les premiers agissements de Energean a Karish s’est heurté de plein fouet à une violente cyberattaque de la Résistance irakienne, les médias israéliens font part d’un message transmis par intermédiaire français au Hezbollah comme quoi « Israël n’ira ni explorer Karish ni se payer le luxe d’une guerre contre le Liban «  qu’il est , le monde entier en convient, strictement incapable de la finir. Mais l’entité a –t-elle d’autres choix que de faire semblant de refuser la opposition Hochstein à l’heure qu’elle est mis carrément échec et mat sans qu’un seul missile tactique de la Résistance ne soit tiré?

A y regarder de près ce qu’endure en ce moment Israël la réponse est mille fois non au lieu d’une. Car cette ultra subtile manœuvre du Hezbollah, amorcée par le discours du mois de juillet de Nasrallah, place l’enjeu non plus seulement autour de l’exploration des réserves gazières d’un Liban érigé désormais et dans un contexte énergétique extrême en une puissance gazière potentielle, voire l’une des plus grandes en Méditerranée mais encore au niveau militaire avec une armée israélienne qui devra défendre en toute logique ses intérêts à Karish,  mais qui n’ose pas et un Hezbollah qui défend vaillamment les intérêts potentiels gaziers libanais à Qana sans crainte aucune ! Et c’est là que revient en force  la question o combien épineuse et ancienne qu’est « la légalité des armes de la Résistance », leur pertinence nationale et géostratégique, voire leur nécessité à titre de pilier de la souveraineté libanaise.

Forcée à capituler à Karish pour cause d’une action armée que le Hezbollah n’a même pas lancée, Israël avoue par sa marche arrière que le plus fort entre lui et le Hezbollah c’est le Hezbollah à qui il n’a d’autre choix que d’obéir. Dans ce contexte, qui oserait désormais remettre en cause la pertinence des missiles de la Résistance, leur libanité ?  

Mais ceci n’est qu’un des acquis du grand jeu que mène en ce moment même Nasrallah. Il est claire que le succès de cette entreprise est en partie fonction du flair dont a fait preuve le Hezbollah à saisir à temps l’occasion énergétique que crée la guerre en Ukraine. Une fois arme du Hezbollah reconnue par ses propres ennemis, ces derniers devraient tout autant remplir des engagements qu’ils ont pris dans le cadre des accords gaziers depuis longtemps signés avec le Liban mais jamais respectés. Et c’est là un autre aspect du scénario que fait avancer la Résistance libanaise lentement mais surement.

A lire : Pourquoi Israël n'a d'autres choix que de se soumettre au Hezbollah?

Le duo franco italien ayant déjà refusé d’honorer leur part de marché à Qana, a poussé la Russie de s’en retirer et il serait peu probable qu’il revienne sur les lieux. En ce sens le Liban aura parfaitement choix de convier d’autres parties à explorer Qana au nombre des quelles pourraient figurer les Qataris dont les capacités exploratrices sont bien avérées. Or qui dit Qatar pourrait dire tout autant Iran qui partage avec Doha le plus grand champ gazier offshore du monde et qui attend l’offre au tournant maintenant que les négociations Téhéran-Liban sur l’exportation de l’électricité iranienne au Liban sont entrés dans une phase pratique.

A quoi rime cette perspective ? à émergence du facteur iranien à Qana ou à ce que les analystes israéliens qualifient de voisinage offshore d’Israël avec le CGRI après que ce dernier est parvenu à s’imposer dans le Golan et y créer avec le feu vert de la Syrie des bases balistiques capables de tirer des missiles qui vont jusqu’au Néguev sur une distance de 700 km! Est-ce dans la perspective de créer un « front amphibie », à la fois « naval et terrestre » que s’inscrit cette exigence libanaise pour que soit négociée et définie le dossier dit «  la ligne des bouée » ?

A regarder bien sur la carte, Raas Naqoura où se situe cette ligne de bouée que l’entité s’est taillée au mépris du droit international lors de sa débandade de l’an 2000 dans le sud du Liban correspond parfaitement au plateau occupé du Golan, ce qui rendrait le ciblage bien facile pour les missiles non seulement sol-sol libanais mais aussi les missiles antinavire du Hezbollah.

C’est à peu près à cet arrière décor fort bien calculé éminemment "résistenciel" que renvoient les propos d’une source diplomatique citées par Sputnik :  «  Une source diplomatique libanaise a confirmé, aujourd'hui dimanche, que « Beyrouth lie l'approbation définitive de l'offre américaine concernant la démarcation des frontières maritimes avec Israël, avec le retour des réunions de Naqoura au cours desquelles les un procès-verbal sera rédigé et les coordonnées techniques seront fixées. La source libanaise a déclaré, dans une déclaration à "Sputnik", que "la tendance officielle libanaise est d'annoncer l'approbation initiale de l'offre, qui arrivera dans les prochaines heures, l'approbation finale étant liée au retour des réunions de Naqoura". 

 Et dire que ce retour de la ligne des bouées coïncide avec la publication d’un quatrième clip vidéo du Hezbollah où il met en scène un de ses sous marins avec à son bord deux commandos marins armés et prêts à passer à l’offensive. Mais puisque la vidéo n’en révele ni tout des capacités maritimes du Hezbollah ni les détails de ces capacités le « Sabehat » pourrait ne pas être la seule composante de la sous marine de la Résistance libanaise. Le Hezbollah pourrait avoir aussi les drones sous marins « Ya Mahdi » soit les première sous-marins télécommandée à même de tirer des missiles et de porter des explosifs, ce qui en fait une bombe sous-marine mobile en mer ayant la capacité de toucher les navires ennemis. 

Un des prototypes iraniens de ces engins mesure 12 m de long pour une hauteur de 1,5 m, la petite taille de la vedette formée de matière composite étant  furtif ce qui lui permet  de rester largement à l’abri des radars et des systèmes de défense de l’ennemi surtout qu'il pourrait être télécommandé depuis le sol voire à partir d’autres navires…C’est de loin la première fois en 70 ans d’occupation que l’entité se sait condamnée  mais qu’elle ne peut strictement rien à accepter son statut de condamné. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV